Fiche, Agrippa d'Aubigné, les tragiques livre 1

...

- Le combat semble impossible à arrêter, sans issue --> installation du tragique

Vers 20 --> il se crèvent les yeux, ils sont comme aveuglés par la haine (plongés dans les ténèbres, punition que subit Œdipe)

Vers 20 --> Adj. « gauche » = mauvaise augure --> fatalité

- Attention dirigée vers la mère jusqu’à la fin

Vers 21 --> pathétique et tragique --> compassion envers la mère agonisante

Vers 23 « voir » --> verbe de perception et non d’action

Vers 25 à 28 --> déchirement, mutilation

Vers 28 « viole l’asile » --> allusion probable aux « places de sécurité »

- L’apostrophe finale

Discours direct de la France

- Discours précédé du bilan des conséquences de la lutte sur la Fr.

- Vers 30 « ruine » --> mis en valeur par rime

- Apostrophe lancée traduit l’état d’épuisement du pays

Vers 31-32 --> bilan accablant, malédiction lancée sur les deux enfants

Union des deux lexiques antithétiques du poème : fécondité et mort

→ Position du protestant pas si manichéenne

- Synthèse de la conviction du poète = ni vainqueur ni vaincu

On ne peut plus survivre sans la mère

→ CONCLUSION

→ ÉLARGISSEMENT :

Il n’est pas indifférent de lire une autre version de l’allégorie de la France chez Ronsard. Catholique fidèle au roi, il évoque, lui aussi, dans un discours adressé à la reine régente, Catherine de Médicis, les atrocités dont il est témoin.

Cet état de guerre a entretenu un état de tension et de division, un sentiment d’instabilité et d’horreur si permanents qu’il a puissamment contribué à donner naissance à un art de l’inconstance, du monumental, de l’excès… à un art baroque en somme.