Corpus de choix narratifs

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Contrairement au texte d'Hugo, Giono utilise un narrateur interne. Nous savons qu'à ces pages du Roman, c'est Frédéric II, personnage secondaire, ayant découvert MV qui nous raconte l'histoire. Il fait parti de l'histoire car il utilise le pronom « je » ligne 1672 et « Il me dit » ligne 1660, ce qui montre sa présence et facilite l'implication du lecteur dans l'histoire. Il utilise aussi le pronom « il », pour décrire les actions de Langlois lors de l'attente de démasquer MV.

Au niveau de la focalisation dans ses textes, l'extrait Les misérables contient un point de vue omniscient. En effet, le narrateur sait tout de la réalité décrite. Il connaît les émotions de Javert, lorsqu'il dit que « Javert était bouleversé » ligne 30, il voit donc son état moral . Il est aussi informé sur son passé car il dit que « [Javert] n'avait jamais connu dans sa vie qu’une ligne droite. », ce qui prouve qu'il a des informations déjà passée sur ce personnage. Alors que dans l'extrait du roman de Giono, le point de vue adopté est interne, l'histoire est racontée à travers les yeux de Frédéric II dont on connaît les sentiments et les pensées lorsqu'il dit « Je me demande ce qu'il guette car il regarde en l'air il me semble. » ligne 1678-1679, cela montre qu'il fait parti de l'histoire.

A l'aide de ces choix narratifs, on a des renseignement plus précis sur les personnages dans l'extrait de roman d'Hugo que dans celui de Giono.

Pour conclure, ces deux extraits de roman mettent chacun au centre un personnage, pour l'un Langlois, pour l'autre Javert, étant décrits plus ou moins ressemblants. Ils sont campés à l'aide de choix narratifs différents, ce qui a des conséquences sur la connaissance de ces personnages pour le lecteur.