Commentaire su l'aveugle de MAUPASSANT
Par Orhan • 28 Janvier 2018 • 1 045 Mots (5 Pages) • 2 246 Vues
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tout au long du texte il semble que le personnage principal soit réduit à l’échelle d’un animal ; dans le discours indirect libre l 34 on se demande même « avait-il un esprit, une pensée, une conscience », la vie l’a rendu impassible et indiffèrent a tout ce qui est devant lui , il est plongé dans son « éternelle obscurité » victime de la fatalité de son destin et condamné à un malheur certain contribuent à accentuer la montée de la tension dramatique de la nouvelle ; des indicateurs temporels « quand la nuit fut venue » « le lendemain » « pendant huit jours » « la semaine suivante » sont placés minutieusement dans le texte participent à la montée du suspens accablant.
Invisible et anonyme lors de son vivant il semble destiné a le rester même dans sa mort il mourut seul et son cadavre longtemps dissimulé par la neige pourrissait dans un total anonymat ; l’ironie du sort est belle est bien présente dans le texte car même après sa mort il est condamné de sa cécité « ses yeux pales avaient disparu, piqués par les longs becs des voraces ».
En dernier lieu après la montée du suspens vient la blanche et brutale ;on retrouve dans le texte des occurrences de la couleur blanche , en effet elle domine le texte on remarque que les yeux de l’aveugle sont tout blancs, on voit une périphrase qui insiste sur cette absence de couleur « ses yeux forment une taches blanche » dans les texte la couleur blanche est associée au malheur ; la description minutieuse des détails de la mort et de l’état du cadavre rendent la scène plus réaliste et affreuse au yeux du lecteur ; tout est fait pour faire éprouver de la compassion a celui ci.
Le noir des corbeaux contraste avec la pâleur du cadavre et la neige qui le recouvre.
La lutte acharnée de l’aveugle pour rester en vie qui reste en vain rend sa mort encore plus triste et émouvante ; même le narrateur semble touché il ne peux plus jouir de « la vive gaieté des jours de soleil, sans un souvenir triste et une pensée mélancolique vers le gueux, si déshérité dans la vie que son horrible mor fut un soulagement pour tous ceux qui l’avait connu ».
Pour conclure cette nouvelle tragique évolue dans une tension dramatique et une montée de suspens pour aboutir à une mort blanche et aussi cruelle que la monstruosité humaine.
On peut associer ce texte à une autre nouvelle « Le Reflet » de Didier Daeninckx, qui traite de l’une des cruauté humaine connue, le racisme ;cependant cette nouvelle révèle elle aussi une ironie du sort très particulière car l’aveugle raciste finit par faire une opération et se rend compte grâce a son reflet dans le miroir qui est en fait lui aussi noir.
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