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Commentaire littéraire Montainge , Apologie de Raymond Sebon

Par   •  28 Novembre 2018  •  900 Mots (4 Pages)  •  618 Vues

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, et la manière de penser du père et du Roi représentée le climat intellectuel au 16 ème siècle.

Il ne s’agit pas seulement du point de vue de Montaigne sur les sciences mais aussi de la croyance envers la science. Premièrement Montaigne montre son refus de voir la science comme un culte religieux à l’aide du champ lexical de la religion tel que "saintes"(ligne 14) , "divine"(ligne 14) , "oracle"(ligne 15) , "religieux"(ligne 16) , "adore"’(ligne 18). Son opposition et aussi apparente à la ligne 4-7; "elle avait le pouvoir de nous rendre sages et heureux , ce que je ne crois pas; et je ne crois pas non plus ce que d’autres ont dit , [à savoir] que la science est mère de toute vertu et que tout vice est produit par l’ignorance." avec l’utilisation du verbe modélisateur "croire" et la négation , Montaigne doute de cette démonstration du philosophe Hérillos.

A la différence de Montaigne son père a un regard opposé.C’est le cas à la ligne 13-14:"comme des personnes saintes et ayant quelque particulière inspiration de sagesse divine" et à la ligne 5-16: "comme des oracles et avec d’autant plus de révérence et de respect religieux", on note les métaphores hyperboliques qui servent à interpeller sur le fait que le père de Montaigne adore les scientifiques avec une connotation religieuse. Car cela fait référence aux croyances antiques , les oracles , les paroles donnaient des dieux aux croyances chrétiennes, les scientifiques sont comparés à des saints, le père de Montaigne est en adoration.

Pour finir l’examen du texte a donc permis de montrer l’opposition des attitudes sur le savoir, Montaigne lui n’est pas admiratif des savants, il prend du recul sur la science et ne la divinise pas. Il s’oppose à voir la science comme un culte religieux à la différence de son père qui est fasciné par les savants avec naïveté et qui est en adoration face à eux et les vénéré comme des dieux. La vision du savoir à cet époque est semblable à celle du père de Montaigne, le Roi François 1er honore les scientifiques comme le fait le père de l’auteur. On pourra rapprocher ce texte de l’oeuvre de Erasme L’éloge de La folie.

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