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Commentaire, la cantatrice chauve, Ionesco

Par   •  18 Juin 2018  •  2 183 Mots (9 Pages)  •  865 Vues

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Par ailleurs, les fables racontées dans cette scènes sont des parodies absurdes des fables de La Fontaine. Dans la première fable, « Le Chien et le bœuf », il utilise le pronom « autre » qui est un pronom indéfini qui s'utilise pour parler de quelque chose de différent or ici c'est le premier élément que l'on nous donne dans la fable. Cela donne une impression d'être dans un univers étrange, incompréhensible. De plus la fable n'a aucun sens car le bœuf demande au chien si « il n'a pas avalé sa trompe » or un chien n'a pas de trompe. C'est donc la même impression que précédemment, d'être dans un monde incompréhensible. Cette impression renvoie à l'absurde. Ensuite, dans la seconde fable, il y a « un jeune veau qui avait mangé trop de verre pilé ». Cette fable sort du réaliste puisque un veau ne peut pas se nourrir de verre pilé. De plus le veau accouche d'une vache, il y a donc une absence de repère puisque un veau est le petit de la vache et non l'inverse. Ici, les règles de reproduction sont renversé puisque le veau doit accoucher à cause du verre pilé, qu'il est trop jeune et que c'est un homme. Nous sommes donc face à un monde sans repère qui est l'une des caractéristique de l'absurde. De plus dans cette fable, «le veau fut obligé de se marier avec une personne », le nom « personne » fait penser à un humain, donc cela voudrait dire qu'il n'y a plus de différence entre les humains et les animaux. C'est un monde bouleversé. Dans la troisième et dernière fables que va raconter le pompier, qui s'intitule « Le Coq », le « coq voulut faire le chien ». C'est aussi une fable absurde car un coq ne peut pas vraiment faire le chien. Nous sommes à nouveau face à un monde incompréhensible. Ce monde n'est d'ailleurs pas que dans les fables puisque Mme Smith dit « Par contre, le chien qui voulut faire le coq n'a jamais été reconnu. ». Cela montre donc que les fables sont inspirés de faits « réels ». La dernière fable est celle raconter par M.Smith, celle ci est aussi absurde puisqu'il y a un serpent qui à un poing : « d'un coup de poing bien choisi ». De plus le renard « se brisa en mille morceaux » et cria « Je ne suis pas ta fille ». C'est à nouveau de l'absurde car ce n'est pas possible dans le monde dans lequel nous vivons. Toutes ces fables racontée dans cette scène de La Cantatrice chauve sont donc des parodies des fables de La Fontaine. Ici Ionesco se moque des fables de Jean de La Fontaine en reprenant les caractéristiques de ses fables en enlevant la morale. Les fables n'ont donc plus d'intérêt et non plus de sens. Ces fables sont donc absurdes.

En conclusion, lonesco s'inspire des fables de La Fontaine qu'il parodie. Les fables parodié sont absurde car elles sont dépourvues de sens et de toutes logiques.

La Cantatrice chauve est l'une des première pièce en son genre. Dans la scène VIII nous voyons bien le caractère absurde de la pièce avec le personnage du pompier qui ne respecte pas sa fonction et avec la crise de la communication. Cette scène possède aussi une dimension parodique avec la parodie des fables de Jean de La Fontaine, Ionesco a bien respectés les caractéristiques de la fable à l'exception de la morale, ce qui donne un aspect absurde aux fables. Dans La Cantatrice chauve, Ionesco ne parodie pas seulement les fables de La Fontaine. En effet la scène d'exposition de la pièce parodie la première scène de La Puce à l'oreille de Georges Feydeau.

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