Commentaire - Eldorado, Candine
Par Ramy • 3 Avril 2018 • 1 044 Mots (5 Pages) • 669 Vues
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or et pierreries »(l.5) Voltaire utilise ici l’ironie ainsi qu’une allitération en « s » pour avertir les Européens. Il critique le trop de richesse, il critique la noblesse qui ne cherche qu’à augmenter leur aisance. De plus, on observe de nombreuses hyperboles « Le portail était de 220 pieds de haut, et de 100 de large »(l.3) Voltaire critique encore la grandeur, l’exagération : il utilise ce conte philosophique pour dénoncer les Européens. D’ailleurs, les proportions utilisées sont démesurées donc irréelles. « Sa Majesté »(l.10,13,17) est utilisée plusieurs fois, ces répétitions tournées vers le comique cherchent à dénoncer qu’en Europe tout se fait en fonction du roi et de ses choix : c’est lui qui décide. Puis, on trouve une anaphore du « si », « si on se jetait à genoux ou ventre à terre; si on mettait les mains sur la tête ou derrière ; si on léchait la poussière de la salle »(l.13,15) cela représente les mœurs de l’étiquette, c’est à dire toutes les choses poussées à faire envers son roi. Voltaire critique ici les règles, les lois d’Europe.
Et enfin, on distingue une apologie. Principalement celle de la culture et du savoir. Certes, Voltaire critique ce monde trop parfait mais il en fait quand même une éloge « Candide demanda à voir la cour de justice, le parlement ; on dit dit qu’il n’y en avait point, qu’on ne plaidait jamais » (l.25) Ce parallélisme sert à faire passer un message : Candide aimerait qu’il n’y ait pas besoin de plaider en Europe, il ne veut pas de cours de justice ainsi que de parlement. Ce monde est désiré en Europe. L’utopie d’Eldorado sert à Voltaire de faire passer son idée d’un gouvernement qu’il désire, il exprime ses idéaux en manière politique et sociale. Il souhaiterait également que même les personnes de pouvoir respectent les autres : « Candide et Cacambo sautèrent au cou de Sa Majesté, qui les reçut avec toute la grâce imaginable, et qui pria poliment à souper. »(l.18) Ensuite, on découvre l’apologie du savoir « Ce fut le palais des sciences, dans lequel il vit une galerie de deux milles pas, toute pleine d’instruments de mathématique et de physique »(l.27) On comprend que cet endroit est voulu par Voltaire en Europe. En effet, Candide a été écrit en 1759 pendant le siècle des Lumières et Voltaire voulait développer le savoir, les sciences, la culture, il fait donc une éloge de ce « palais des sciences » qu’il désire dans la vrai vie. Voltaire souhaite une égalité des sexes « les grands officiers et les grandes officières »(l.9) ce parallélisme montre que les femmes et les hommes ne sont pas égaux et que Voltaire veut changer ça en Europe. Il a aussi une idée de rendre l’urbanisme agréable et beau en plus d’utile « les marchés ornés de mille colonnes »(l.20), « édifices publics élevés jusqu’aux nues »(l.19) ces descriptions sont très positives et voulu par Voltaire, il prend la défense de cet endroit et il diffuse cette idée. En définition, Voltaire se sert de ce chapitre pour décrire son idéal face au siècle des Lumières. Mais ce monde est idéal pour Voltaire mais trop merveilleux, il sait qu’il n’existera pas en Europe et que les rêves qu’il a resterons des rêves. Il dénonce l’utopie et le rêve donc la philosophie de l’optimisme, il nous fait comprendre qu’il faut
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