Charles-Pierre Baudelaire cas

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Les Fleurs du Mal (unique recueil de Baudelaire. Une des œuvres majeures de la poésie moderne. Il juxtapose la réalité à la beauté ineffable)

25/06/57

Cette œuvre retrace l'itinéraire de Baudelaire, le cheminement de son âme qui vit une véritable descente aux enfers. Dès son 1er poème « Au lecteur » il signale que le monde est un enfer. Dans Spleen et idéal il décrit son déchirement entre ses élans vers l'Idéal qui sont annihilés par le spleen (profonde angoisse existentielle). Dans Tableaux parisiens, il tente de se rapprocher de l'autre dans la ville. C'est un échec : sentiment de solitude dans la grande ville. Puis dans la section Le vin où Baudelaire se tourne vers « les paradis artificiels » : le vin, la drogue comme échappatoire. Dans Fleurs du Mal il y décrit le vice et la débauche qui mènent au dégoût de soi-même. Dans Révolte, il exalte Satan mais pactiser avec le diable n'est pas plus utile.Dans la mort, il y dépeint son aspiration à mourir. La mort est l'ultime remède, le recours suprême.

-«Bien qu'on ait du cœur à l'ouvrage. L'Art est long et le temps est court.»

Les Paradis artificiels (essai)

1860

Le poète y traite la relation entre les drogues et la création poétique. Cependant il met en question l'intimité du lien qui pourrait exister entre les drogues et le poète, le poète véritable n'ayant pas besoin de drogues pour trouver l'inspiration. L'oeuvre est structuré en 2 parties : le poème du haschich et le commentaire du livre Confessions d'un mangeur d'opium anglais de Thomas de Quincey. Il décrit plusieurs visions provoquées par l'opium dont une qui met en scène le spectre de Brocken. Dans la 1ère partie, il mêle des observations sur la prise de la drogue par ses amis ainsi que par lui-même. Il évoque également 3 nouvelles d'Edgar Allan Poe.

«Le bon sens nous dit que les choses de la terre n'existent que bien peu, et que la vraie réalité n'est que dans les rêves»

Le Spleen de Paris (petits poèmes en prose posthumes)

1869

Il y radicalise l'expérience décrite dans la section « Tableaux parisiens » des Fleurs du Mal. Le poète descend dans les rues de Paris pour affronter le visage de la misère humaine. Ainsi cette petite vieille ratatinée, ces veuves sont autant de miroirs qui lui renvoient l'image de sa propre déchéance.Cependant la tentation reste forte de fuir, d'échapper un instant à l'enfer du même. Sans rime et sans rythme.