Balzac et la petite tailleuse chinoise

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récupérer sans l’aide de Ma. Pour les remercier, il les invite à attendre chez lui le temps qu’il finisse son travail. Une fois chez lui Ma découvre une lourde valise dont le Binoclard refuse de révéler le contenu. Ma et Luo sont persuadés que cette valise contient des livres.

C’est pourquoi après avoir été averti que Le Binoclard a cassé ses lunettes, Ma et Luo l’aident contre le prêt un livre.

Ils vont découvir «Ursule Mirouet » de Balzac. Luo décide d’en faire profiter La Petite Tailleuse, quant à Ma, il écrit ses passages préférés sur le l’envers de sa veste en peau de mouton.

Les jeunes gens tentent de négocier le prêt d’autres livres contre leur aide mais c’est le seul qu’ils obtiennent. Malgré le grand service qu’ils lui rendent lorsque

Le Binoclard reçoit une lettre de sa mère lui demandant de récolter des chants montagnards pour un journal qui serait éventuellement prêt à l’embaucher, en effet c’est Ma et Luo qui recueillent une grande quantité de chants chez un vieux meunier illettré.

Pendant l’été le chef du village autorise nos deux amis à aller souvent en ville pour assister à des projections de films. Ils emmènent avec eux La Petite Tailleuse, et font la connaissance de la mère du Binoclard qui leurs apprend le départ de leur ami.

Alors que Ma et Luo désespérent de ne jamais pouvoir lire les livres se trouvant à l’intérieur de la valise, La Petite Tailleuse leur donne l’idée de la voler. Une fête est organisée pour célèbrer le départ du Binoclard, alors que celle-ci bat son plein les deux amis décident d’aller prendre la valise renfermant les livres. Ce n’est pas sans mal que les voleurs s’emparent du butin. Après le cambriolage, Ma et Luo lisent livre après livre. Comme le chef du village est partit pour un congrès, les deux amis refusent d’aller travailler et passent leurs journées à lire. Ils découvrent les écrivains occidentaux et les mystères du monde. Luo en profite pour aller voir La Petite Tailleuse Chinoise de plus en plus souvent.

A son retour le chef souffre d’un mal de dents. Le tailleur est de passage au village et s’installe dans la maison des jeunes garçons pour profiter de leurs histoires. Le chef exerce un chantage sur Luo pour qu’il soigne sa dent. S’il refuse Ma sera livré aux autorités pour avoir raconté des histoires réactionnaires. Luo accepte, aidé du tailleur et de Ma, il parvient à soigner la dent.

Luo apprend que sa mère est hospitalisée et part la rejoindre. Avant de partir il dit à Ma de veiller sur La Petite Tailleuse Chinoise. Ma remplace donc son ami auprès de la jeune fille, mais il ne tarde pas à rendre les autres garçons jaloux. Un soir, il se fait agresser par un groupe et il est blessé à l’oreille. Après son agression la jeune fille lui confie qu’elle est enceinte de Luo, elle ne peut pas avoir d’enfant hors mariage et ne peut pas se marier avant ses 25 ans. Ma contacte un gynécologue qui accepte d’oppérer la fille du tailleur en échange d’un livre.

Quelques mois plus tard La Petite Tailleuse Chinoise s’en va pour la grande ville sans prévenir ses amis. A l’annonce de son départ faite par son pére, Ma et Luo se lance à sa recherche. Ils parviennent à la rattrapper la jeune fille dit simplement à Luo que

«  Balzac lui a fait comprendre une chose : la beauté d’une femme est un trésor qui n’a pas de prix ».

Les livres ont ouvert les yeux de La Petite Tailleuse et lui ont donné envis de découvrir le monde. Quant à Ma et Luo, ils pensent que Hugo, Flaubert, Stendhal, Balzac et les autres sont responsables de leur peine. Ils décident donc de les brûler.