Analyse la peste - Partie 4, les confidences de Tarrou
Par Ramy • 2 Novembre 2018 • 1 053 Mots (5 Pages) • 880 Vues
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- "je sentais qu’on voulait tuer cet homme vivant"
- La façon dont Tarrou raconte, inverse le rôle des acteurs
- prête à la justice des intentions criminelles "le plus abject des assassinat"
- ce superlatif présente définitivement la peine de mort comme un meurtre (de base la peine de mort était une peine de justice)
- Renversement des valeurs
- coupable est comme innocenté c’est ce que confirme l’emploi des mots intensifier "si
décidé à tout reconnaitre, si sincèrement effrayé"
- à l’opposé la justice est présentée comme le coté du mal avec comparaison sur les serpents
- l’acharnement à vouloir tuer, récurrence du verbe "demandait"
- discourt de Tarrou marqué par une forte objectivité qui chercher à persuader Rieux
- lecteur de la barbarie de la peine de mort.
3°) Réquisitoire contre la Peine capitale
- Ce que Tarrou défends c'est la conviction d’une justice qui peut tuer un homme est inhumaine
- sous-entendu établir peine de mort…
- Selon Tarrou les hommes ont une idée abstraite de la chose
- veut montrer un problème entre l’idée et la chose concrète
- tout au long du texte, lexique émotion et sensation "serrer le ventre, je sentais, instinct, n’écoutait presque rien, aveuglement"
- Situation réelle a donc eu un effet physique sur le jeune homme
- a balayer en lui toute idée préconçues
- Tarrou condamne le langage abstrait
- il condamne aussi le discourt des juges "la catégorie commode d’inculpés"
- l'euphémisme use "cette tête doit tomber, ce qu’on appeler poliment les derniers moments"
- traduisent selon Tarrou à quel points les instances judiciaires peuvent être éloigner de la réalité physique des faits.
- Démonstration derrière argumentation
- visée moralisatrice d’où apologue, c’est un long discourt qui interrompt quelques fois la chronique
- ce qui pourrait être une réflexion de l’ordre de l’essai
- Tarrou fais parti des perso les plus attachant
- c’est le porte-parole ici de camus, car il y a des idées que camus reprendra plus tard dans un essai « réflexion sur la guillotine » 1956
- On retrouve la dénonciation de l’abstraction du langage
- Ce discourt apparenté à apologue à toujours un lieu avec la chronique car donne une nouvelle dimension au mot peste comme se qu’exprime la suite du passage.
- Pour Tarrou ce n’est pas une simple épidémie "tout ce qui de près ou de loin pour de bonnes ou de mauvaises raisons fait mourir ou justice qu’on fasse mourir"
- Tarrou est contre le fléau, cela prends alors un sens véritable c-à-d un refus de la mort contre la vie
- c'est ce que condense la formule "vous avez compris qu’il était vivant"
CONCLUSION : Sur la terrasse du vieil asthmatique, Tarrou et Rieux, liés par lés évènements, prennent de la distance par rapport à la peste. Une distance critique et intellectuelle qui amène Tarrou à exposer sa conception de l’homme et du monde. La révolte répond à l’absurde. Le chapitre ce clos d’ailleurs sur un bain de l’amitié comme pour mieux célébrer leur fraternité.
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