Analyse la peste - Partie 3
Par Orhan • 2 Novembre 2018 • 864 Mots (4 Pages) • 589 Vues
...
- la maladie n’est nommé qu’une seule fois « vent furieux de la peste »
- tournures passives qui signalent les offensives de la maladie « mordu à l’estomac, secoué de frissons »
- C'est un monstre invisible qui assaille l’enfant de l’intérieur
- image de la dévoration pour souligner l’emprise de la maladie sur l’enfant
- métaphore filée de la tempête "vent furieux, souffle répété, bourrasque, grève humide et empoissonée "
- ce transforme en métaphore de l’incendie ("flo brulant, épouvante de la flamme, le brulé, paupières enflammées, fondu")
- Enfant au coeur d’un cataclisme car différents éléments (vent, eau, feu) se déchaine de façon démesurée
- passe de la noyade à la crémation
- perçoit assaut de la maladie comme assaut guerrier « dévaster comme un champde bataille enragé »
3°) Une Mort révoltante
- Poignante agonie qui rappelle la Passion du Christ
- fin du passage très explicite « pose de crucifié grotesque »
- plusieurs indices qui permettent ce rapprochement : les attitudes « écartant lentement les bras et les jambes »
- nudité + maigreur
- il est comme sacrifié « agonie d’un innocent » « l’acharnement de la maladie contre le corps du jeune enfant qui est sens défense, lutte infernale" « épouvante de la flamme »
- lutte du Mal contre le Bien.
- Scène visuelle « scandale » résonnance religieuse
- sens métaphysique entendre le sens du mot car agonie inacceptable + pose ?
- condition humaine face à l’existence du Mal.
- Généralisation possible car enfant est une figure est un modèle de l’innocence
- il n’est jamais désigné par son nom, seulement par des termes générique « enfant »
- le Mal semble n’avoir aucune limite, d’où un doute sous l’existence d’un dieu (comment bon peut laisser le mal se faire)
- implicite et plus tard crime inuhmaine de la souffrance recouvre la prière de panelou
- qui est impuissante car l’enfant est quand même en train de mourir
- 1947 sorte d’une guerre attroce qui a dépasser l’entendement humaine
CONCLUSION: Nous avons donc ici un des moments les plus forts de l'oeuvre sur le plan émotionnel. A travers la description pathétique de l'agonie d'un enfant, nous découvrons toute l'horreur de la peste. Le fils du juge Othon devient un symbole, celui de l'innocence martyrisée. Camus nous conte cette lutte avec beaucoup de simplicité, sans surcharge émotionnelle, ce qui ne fait qu'en accroître l'horreur. Les semaines qui suivront cette apogée vont montrer une décroissance de ce Mal, ce Mal aussi bien physique que moral, qui peut très bien être vu comme une allégorie de l'époque de Camus, avec l'émergence du nazisme en Europe
...