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Analyse de la fin du Diable au corps, Raymond Radiguez, 1923

Par   •  13 Octobre 2018  •  1 308 Mots (6 Pages)  •  547 Vues

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- Le rôle de la focalisation interne

- L’exclamation « Marthe ! » montre l’état d’âme du personnage

- Verbe de sentiments

- « Me félicitais » « je ne ressentais rien » « j’avais la sensation »

- On peut voir 2 images frappantes qui décrivent ce que ressent le narrateur : « La toilette du condamné » l.2781 et « La foudre qui tombe… » l.2788

- l.2773 : Le narrateur manifeste ici un caractère possessif à l’égard de Marthe. Le fait qu’elle soit dans la maison de leur liaison le rassure, ses souvenirs sont partagés avec Marthe, c’est une façon de la posséder.

- Il craint que Marthe ait pu lui échapper

- Ainsi le narrateur pousse loin l’analyse psychologique

- Une vision pessimiste de l’être humain à la manière classique

- L’emploi de maximes et de généralisations : l’analyse plutôt que l’effusion

- « Les vrais pressentiments se forment à des profondeurs que nos esprits ne visent pas » : présent de vérité général, expérience universelle, l.2776 (maxime), l.787 et l.2807

- L’évènement est concentré sur une quarantaines de lignes et sur ces lignes un tiers sont constitués de maximes et de généralisation. Ce qui concentre l’analyse, c’est une manière d’échapper à la réalité. Il préfère les maximes aux lyriques pour s’y réfugier.

- Une révélation tardive de l’attachement à Marthe grâce à un monologue intérieur

- Il se parle à lui-même

- « On s’y prend toujours trop tard » : il allait vivre heureux, forme de regret du narrateur, il aimait Marthe plus qu’il ne le pensait avec « ma tendresse… » l.2784 : potentialité d’un besoin de tendresse pour compenser quelque chose de grave, ce qui rejoint l’idée de pressentiments

- « Marthe ! ma jalousie » l.2805 : juxtaposition qui exprime un désir de possession total avec aussi « je souhaite qu’il n’y ait rien après la mort »

- Une conception pessimiste des rapports amoureux

- Il y a un aspect tragique de l’amour qui conduit à la mort comme on peut le voir avec la présence du vocabulaire de la mort et de référence à celle-ci, décalage entre les deux amants en lien avec « la mort des amants » de Charles Baudelaire

Conclusion :

On peut parler ici d’une écriture qui a pour but de d’aller au plus près des personnages tragiquement humains, de façon concentrée, avec peu de mot sans fusion et c’est ce qui caractérise essentiellement ce roman d’analyse dont la narration est souvent traversée de leurs infantiles grâce à un personnage narrateur dans une posture d’observateur qui décrit froidement les choses et les gens assimilés parfois par des statues. Dans cette autobiographie romancer, Radiguet subvertie en profondeur les amourettes enfantines avec un sens aigu de la lucidité et s’adonne sans retenu à l’autoportrait. Cette éducation sentimentale d’un cœur sec repose essentiellement sur une transgression délibérée des visages du monde et de la morale.

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