Un produit mondialisé: le jean

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: la délocalisation entraine de nombreux dilemmes, tels que les conditions de travail insalubres que subit la main d’œuvre souvent sous-payée dans des Etats qui ne se portent pas garants des droits de travailleurs. C’est d’ailleurs dans cette optique là que les États sont également des acteurs important ; on attend d’eux qu’ils mettent en place une législation contraignante comme l’interdiction du sablage ou dans le but d’optimiser l’accueil des entreprises (subventions, aides, etc)

C) Acteurs privés et publics : l’industrie du jean connaît plusieurs types d’acteurs, inscrit aussi bien dans le secteur privé que public. Le travail de production à travers le monde implique la surveillance et l’aide, par exemple, des ONG et des syndicats de travailleurs, au niveau privé, ou de l’agence de l’ONU ; l’Organisation Internationale du Travail, au niveau public. Toujours dans le secteur privés sont présentes les FMN, désignant les sièges des entreprises ainsi que les filiales placées à l’étranger. Il existe également les entreprises sous-traitantes, reliées au transport et aux différentes phases de la production.

III. Les réseaux et flux de la mondialisation de l’automobile

A) Des réseaux et flux de tout types : à travers la mondialisation et l’exportation du pantalon fétiche de la société de consommation, de multiples types de communication et d’échanges entre les pays émergent. Il existe des réseaux d’informations, facilitant la communication et les diverses techniques de marketing, des réseaux de transports, tels que les transports maritimes ou routiers pour importer et exporter le jean, ainsi que les réseaux financiers, encadrant finalement ces échanges, englobant les investissements de capitaux dans les entreprises et innovations de procédés. Ces réseaux contribuent effectivement à la réputation interculturelle du jean.

B) Parcours pour la production du jean : la réalisation d’un jean signifie diverses ressources mises en scène, et divers pays mis en relation. En effet, le coton provient de pays riches en cultures du produit, tels que le Mali et d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest. Ensuite, sont impliquées l’Allemagne par exemple, fournissant le bleu indigo, et le Japon pour les fermetures éclair. Les procédés de teintures sont effectués en Chine, les pays du Nord se chargent du design, et les pays du Sud, en raison d’un coût de travail bas, assemblent tous les facteurs de production requis. Cependant, malgré l’avancée de ce domaine, la production du jean à travers le monde n’exclue pas les entreprises illégalement, fonctionnant sur un travail au noir. Malheureusement elles négligent souvent les normes médicales dans le travail de la main d’œuvre.

Pour finir, le jean, figure de la modernisation de la société occidentale, qui existe depuis longtemps, est un produit important dans la mondialisation. Il met en relation les compétence de nombreux pays, fait agir divers secteurs à l’échelle mondiale. Il continuera sans doute de l’être, étant toujours au centre des achats vestimentaires des populations à travers le monde, n’appartenant à aucune tranche d’âge en particulier. Malgré certaines faces négatives de son industrialisation, le jean représente très bien le déroulement d’un objet mondialisé petit à petit, au fil du temps.