Prolégomènes

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Gambetta organise la résistance en province pour combattre la Prusse qui entoure Paris et mobilise 600 milles hommes. Le gouvernement provisoire compte Adolphe Thiers, chargé des relations avec les capitales européennes afin de sortir de l'impasse. Mais, aucune ne veut coopérer, car toute connaisse la puissance de la Prusse.

Paris est assiégée pendant l'hiver 70-71. Malgré des températures très basses, les pénuries d'eau, les rats, les disettes... il est impensables pour la population de se rendre. Après réflexion, le gouvernement provisoire prononce la capitulation le 28 janvier 1871. Les allemands campent a Versailles ou Bismark, chancelier de la Prusse, organise la proclamation de de l'empire allemand le 18 janvier 1871. Il demande un nouveau gouvernement et des élections sont organisées en France par les républicains pour fonder une assemblée qui s'installe à Bordeaux.

C'est une assemblée monarchiste (à 400 élus sur 675) qui est élue en février 1871. Elle confie le pouvoir exécutif à Thiers qui peut alors négocier un traité de paix avec l’Allemagne. Mais les mesures alors prises par Thiers mécontentent les parisiens : il autorise les troupes prussiennes à défiler dans Paris en symbole de victoire et déplace les institutions a Versailles. De plus, Thiers supprime la solde de la garde nationale (seul revenus de certains) et supprime le moratoire pour les dettes et loyers. Une rébellion est proche d'éclater du coté du peuple et un sentiment d'injustice se développe. Le 18 mars 1871, le gouvernement essaye de faire retirer les canons de Paris, de peur du trouble, mais un rassemblement de foule cause la mort de plusieurs généraux. La révolte se répand dans les classes populaires, un mouvement comparable aux sans culottes.

Le 26 mars 1871, les parisiens qui s'appellent désormais communards, élisent un conseil institutionnel de la commune comptant 85 élus dont 19 modérés qui refusent de siéger et trouvent les autres trop extrémistes. Le gouvernement insurrectionnel de la Commune est élu par la moitié du peuple de Paris et pour la première fois, un gouvernement compte des ouvriers. Celui ci rétablis le moratoire, supprime les amendes patronales, instaure un système de démocratie directe notamment grâce à des assemblées de quartier qui montrent une véritable effervescence politique.

Ce gouvernement se place en héritier de 1789 en utilisant le drapeau rouge et le calendrier révolutionnaire.Il n'a plus confiance en l'église catholique et la sépare donc de l'état et exige la laïcité à l'école. Des coopératives ouvrières se forment, prônant l'autogestion.

Les femmes participent aussi activement à cet effervescence. Louise Michel par exemple, née en 1830 et fille de servante devient institutrice à paris dans l'enseignement libre. Elle ouvre son école fréquente des anarchistes et socialistes, correspond avec Hugo, promeut l'éducation du peuple, notamment des filles et défend les droits des femmes. Pendant le siège, elle milite dans le comité de vigilance qui organise le soutient logistique et politique

Thiers prend des mesures contre le gouvernement insurrectionnel qui essaye de s’exporter hors de Paris, une véritable propagande contre la commune est mise en place. De plus, il organise la répression de communards avec l'aide des soldats libérés par Bismark qui forment l'armée Versaillaise menée par Mac-Mahon. On tombe alors dans une situation de guerre civile menant à des combats particulièrement violents du 21 au 28 mai. Les combats s'arrêtent quand les versaillais entrent dans paris. La commune à été un symbole pour le mouvement ouvrier de lutte des classes et d'un exemple de gouvernement populaire sous forme de démocratie directe

La république à finalement paradoxalement gagné la répression de la commune. En effet, l’écrasement des communards à prouvé aux libéraux qu'un gouvernement issu du suffrage universel permet de rétablir l'ordre. Même sans constitution, la république gagne du crédit. Néanmoins, pour se faire une place, les républicains modérés doivent renier tout lien avec les révolutionnaires. Alors, leur vision de la république ne va pas plus loin que les droits politiques, n'incluant donc pas la lutte sociale pour l'égalité.

3) La république s'affirme

Le chef du gouvernement, Thiers, s'occupe de mettre fin à l'occupation prussienne,et signe le traité de Francfort le 10 mai 1871. Cette décision est perçue comme humiliante pour les français. Le souhait de récupérer les territoire perdus (Alsace et Moselle) fait débat pendant la 3eme république.

La guerre à coûté au total 11,4 milliards de franc, soit 7 mois de revenus national. De plus, la France paye frais d'occupation et cumule une dette de 90% de son PIB.

Thiers fait évacuer le territoire rapidement, ce qui lui vaut son surnom de « libérateur du territoire » . Il à été ministre de Louis Philippe, député de la 2eme république et chef du parti monarchiste, élu défenseur du gouvernement parlementaire sous napoléon II, chef de l’exécutif en 1871 et chef des Versaillais. Le 10 mars, les orléanistes lui font signer le pacte de bordeaux qui lui interdis, toute discussion sur la forme à donner au gouvernement définitif de la France. Mais il se rallie à la république et rompt le pacte, il est alors poussé à démissionner par les monarchistes en 1873.

Le maréchal légitimiste Mac-Mahon devient donc chef de l’exécutif le 24 mai 1873 a la place du compte de Chambord attendu par les Orléanistes. Mac-Mahon choisi le duc de Broglie comme chef du gouvernement. Des lois constitutionnelles sont rédigées en 1875 pour organiser la 3eme république, et instaure la séparation des pouvoirs pour éviter un gouvernement arbitraire. Ainsi, le pouvoir législatif est partagé entre le sénat et les députés. Le système est fondé sur le suffrage universel mais le pouvoir exécutif n'est pas élu directement par le peuple mais par le pouvoir législatif pour 7 ans. Le président à un rôle très important, il peut être à l'initiative des lois, comme les ministres, signer des traités et, avec l'accord du sénat, dissoudre la chambre des députés.

Le sénat est appelé « chambre haute », les sénateurs sont plus âges et moins nombreux, ils ne sont pas élus au suffrage universel et leur mandat dure 9 ans. Les monarchistes souhaitent palier au conséquences néfastes du suffrage universel, en essayant de garder le sénat pour eux pour contrer les députés qui eux sont