Les régimes politiques en France au XIXème siécle
Par Ramy • 1 Novembre 2018 • 20 597 Mots (83 Pages) • 511 Vues
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Les Français ont des souvenirs horribles de la République à cause de la Révolution et de la Terreur. Mais ils ont aussi de mauvais souvenirs de Napoléon, qu'il compare à un ogre. Ainsi le roi d'Angleterre, l'empereur d'Autriche, le Tsar et le roi d'Allemagne vont instaurer une monarchie, qui va durer pendant une quinzaine d'année jusqu'en 1830.
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La tentative de restauration monarchique (1814-1830)
I. le projet monarchique et censitaire de louis XVIII
[pic 1]
Les deux frères de Louis XVI reviennent en France. Mais Louis XVIII est suffisamment intelligent pour savoir qu'il ne peut rayer les vingt-cinq ans de la République et du Césarisme. Il s'inspire de l'Ancienne monarchie et accepte certaines notions de la République, comme la liberté de la presse, la liberté religieuse, le principe de l'égalité, les droits des français et la noblesse sans privilèges. Il cherche donc à réconcilier les français. Louis XVIII octroie une charte dans laquelle l'assemblé, ici la chambre des députés, fait les lois. Tandis que deux souverainetés sont face à face, la souveraineté royale et la souveraineté nationale. La Charte de 1814 instaure un régime censitaire, où il faut être âgé de plus de 30 ans et payer plus de 300 francs d’impôts. Tandis que pour être élu député, il faut avoir 40 ans et payé 1000 francs d’impôts. Ainsi seulement les aristocrates et la grande bourgeoisie peuvent voter et être élu.
Ce régime de compromis va connaître au début de 1814 jusqu'en 1820, le roi confie un pouvoir important à l'un de ses ministres, Elie Decaze, qui adopte des lois qui accroissent les libertés, comme la loi de Serre. Hors les Ultras, comme le compte d'Artois, le propre frère de Louis XVIII et le compte de Villèle vont faire l'échec de la Restauration.
II. L’échec de la restauration
L’assassinat du Duc de Berry par un extrémiste, le neveu de Louis XVIII et le fils du compte d'Artois, panique les Ultras qui demandent à Louis XVIII d’arrêter sa politique. Celui-ci donne le pouvoir politique à Villèle et aux Ultras, qui devient une politique réactionnaire contre les révolutionnaires. La liberté de la presse est interdite. A la mort de Louis XVIII, le compte d'Artois devient Charles X et accentue la politique contre la Révolution. Une opposition libérale se créait. Parmi cette opposition, un historien François Guizot et un avocat Adolphe Thiers. Au mois d’août 1829, Charles X décide d'accentuer sa lutte contre l'héritage révolutionnaire en nommant à la tête de son gouvernement le Prince de Polignac, ce ministre haï rappelle le nom d'une favorite de Marie-Antoinette va provoquer des crises politiques extérieurs et déstabilisé le pouvoir. Cela va aboutir à une rupture politique. Charles X est un roi impopulaire, car il donne à la noblesse des privilèges et introduit le double vote. Mais les libertés disparaissent avec ce règne, comme les libertés de la presse. Une crise en 1830, qui évolue en une révolution, le 27, 28 et 29 juillet renverse Charles X.
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La tentative de Monarchie Parlementaire (1830-1848)
1. La révolution de 1830
Cette révolution de 1830 s'anima par trois glorieuses journées, le 27, 28 et 29 juillet. En 1830, c'est le peuple de Paris qui fait la vie politique de France, comme lors de la Révolution française. Les origines de cette crise sont politiques. En plus d'une crise économique qui fragilise les plus pauvres. La crise politique commence à l'été 1829, avec l'arrivé de Polignac comme conseiller des ministres. Cette crise commence lors du refus de Charles X sur la politique française. La chambre des députés s'oppose à cette politique, qui devient extrêmement royaliste et contre révolutionnaire. Ainsi le 18 mars, la chambre des députés adresse au souverain, l'Adresse des 221, contre la politique du ministère de Polignac. Charles X dissout la chambre des députés. Le souverain ne souhaite par retrouver une révolution, et agir comme son frère qui pour lui fut tué car il était trop faible avec ses sujets. En juin, une nouvelle élection laisse gagner les opposants au souverain, avec 274 députés libéraux. Le 25 juillet, Charles X prononce les Ordonnances de Saint-Cloud. Un deuxième coup de force. Celles-ci visent à obtenir de nouvelles élections dans des conditions plus favorables aux Ultras et désavantagent les Libéraux.
- la première ordonnance suspend la liberté de la presse et soumet toutes les publications périodiques à une autorisation du gouvernement ;
- la deuxième dissout la Chambre des députés alors que celle-ci vient d’être élue et ne s’est encore jamais réunie ;
- la troisième écarte la patente pour le calcul du cens électoral, de manière à écarter une partie de la bourgeoisie commerçante ou industrielle, d’opinions plus libérales, réduit le nombre des députés de 428 à 258 et rétablit un système d’élections à deux degrés dans lequel le choix final des députés procède du collège électoral de département, qui rassemble seulement le quart des électeurs les plus imposés de la circonscription ;
- la quatrième convoque les collèges électoraux pour septembre ;
- les cinquième et sixième procèdent à des nominations de conseillers d’État au profit d’ultras notoires.
A Paris, les journalistes commencent une résistance. Par exemple, des figures comme Adolphe Tiers, un journaliste résiste contre la censure de Charles X. Par la suite, le peuple de Paris revient sur la scène politique. Il se soulève contre Charles X et sa politique.
[pic 2]
Les parisiens bloquent les rues sinueuses à l'aide de barricades. Le 28 juillet, la crise s’accroît encore. L'émeute parisienne évolue en une insurrection, les plus radicaux se mélange à ce qui s'oppose simplement aux gens contre Charles X. La Garde Nationale se reconstitue, et le vieux Général Lafayette prend la direction de la milice. L’Hôtel de ville de Paris, symbole du pouvoirs du peuple
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