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La République face à la question coloniale

Par   •  2 Mai 2018  •  944 Mots (4 Pages)  •  394 Vues

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II Les grandes étapes d’une " guerre sans nom "

Face au refus d’indépendance du gouvernement Français, des mouvements nationalistes comme le FLN (Front de Libération Nationale), lance une vague d'attentats dans toute l'Algérie : la « Toussaint rouge » marque le début des combats le 1er novembre 1954. Le président du Conseil Mendès France et son ministre de l'Intérieur François Mitterrand, réagissent par la répression : ils font appel au contingent à partir de 1956. La France s'engage alors dans une lutte acharnée contre le FNL. Les deux camps commettent des atrocités : assassinats, attentats contre des civils. En réponse, l’ALN (L’Armée de libération nationale) multiplie les embuscades et les attentats dans les lieux publics. Sous la pression des pieds-noirs et de l'armée le général de Gaulle est rappelé au pouvoir en 1958. Il se prononce pour l'auto-détermination (choix pour les algériens de choisir leur avenir), ce qui entraine la colère des Pieds-noirs, puis le « putsch des Généraux » en avril 1961 et enfin les attentats de l'OAS (Organisation de l'armée secrète constitué de Pieds-Noirs et de partisans de l'Algérie française : harkis)

III- Le règlement du conflit

Malgré l'opposition des pieds-noirs et la création de l'OAS, des négociations s’engagent avec le FNL aboutissant aux Accords d'Évian le 18 mars 1962. L'Algérie devient indépendante officiellement le 3 juillet 1962. Malgré ces Accords, les violences continuent : l’OAS lance une " politique de la terre brûlée " et organise des attentats contre des Algériens et des Français favorables à l’indépendance (En août 1962, l’organisation commet une tentative d’assassinat contre de Gaulle). Par crainte des représailles du FLN, près de 900 000 pieds-noirs et Harkis sont obligés de quitter le pays.

Conclusion :

L'indépendance de l'Algérie peut être qualifiée de « douloureuse ». La France n’a reconnu ce conflit qu’en 1999. Le bilan de cette « guerre » est difficile à évaluer car il varie selon les sources : d’après les historiens, le nombre de victimes civiles serait de 430 000. De plus, Le sort des harkis fait également partie des drames de la décolonisation. L’extrême violence du conflit et la proximité géographique de la France et de l’Algérie est un sujet extrêmement sensible encore aujourd’hui. La guerre des mots en est révélatrice : " guerre d’Algérie " pour les Français, c’est une " guerre de libération " pour les Algériens.

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