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La IIIe république, rupture ou continuité?

Par   •  30 Juin 2018  •  2 148 Mots (9 Pages)  •  423 Vues

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abolis sous le I empire , cette consécration sera établis dès 1870 avec la mise en place d’un véritable régime parlementaire dualiste voulus par Napoléon III. Ce parlementarisme rétablit un bicaméralisme et la responsabilité ministérielle est contrebalancée par la responsabilité devant un chef de l’état qui garde les pouvoirs gouvernementale.

B- vers une continuité du second empire

Le régime de la III République s’inscrit particulièrement dans la continuité du second empire. Malgré une prise de pouvoir non très démocratique (coup d’état) le second empire va évoluer pour devenir peu à peu un modele de parlementarisme dont s’inspire profondément la III République; en effet ce dernier va instauré des 1870 un véritable système parlementaire dualiste ou le pouvoir constituant n’est plus posséder par l’empereur mais par le peuple. De plus l’empereur rétablit un parlement bicamerale. Ce système perdura durant la troisième république. En effet le bicamérisme a été rétablis par les loi constitutionnelles de 1875. La chambre haute est composée de 255 sénateurs élus pour neuf ans par des grand électeurs et 75 nommé à vie par l’Assemblée nationale monarchiste. Le sénat dispose des même prérogatives que la chambre des députes mais il peut cependant la dissoudre. Les reformes du second empire seront bénéfique à la troisième république. En effet le corps législatif voit ses prérogatives augmenter dont celle de l’initiative législative qu’il partage désormais avec l’exécutif. Ces reformes se retrouveront dans le régime de la troisième république qui s’inscrira dans la continuité du second empire. La responsabilité politique institué par la reforme du 20 avril 1870 constitue le point d’orgue du régime parlementaire et permet de contrebalancer l’équilibre des pouvoirs concédant ainsi une certaine stabilité démocratique. Cette évolution du régime napoléonien résulte de l’introduction d’un nouveau groupe parlementaire les orléaniste qui sont devenus peu à peu bonapartiste. L’existence des groupes parlementaire s’avère être d’une importance capitale, les désaccord entre les différentes factions au sein de la monarchie explique l’impossibilité de mettre en place un régime stable. Le régime va ainsi se démocratiser et un dialogue se crée avec l’exécutif . les traits fondamentaux de l’orléanisme se retrouvent dans l’organisation du régime républicain précisément dans cette exécutif dualiste.

Malgré une forte inspiration du régime antérieurs, la Troisième république va symboliser une rupture avec les idéaux passés, une volonté de renouveau va s’établir en confrontation direct avec les régimes antérieurs.

II- Une rupture partielle

Le régime parlementaire se caractérise par un primauté du corps législatif sur l’exécutif. Pour garantir le bon déroulement des institutions parlementaire, la III République va s’appuyer sur ce système tous en conservant une partie de ses bases.

A- Limitation du pouvoir exécutif

La Troisième république intervient dans sure période de transitions suite a la défaite de la France face à l’Allemagne. Bénéficiant des erreurs du passé les parlementaires et membres du gouvernement veulent établir un régime qui repose sur des compromis et non sur un pouvoir centrale au mien de l’exécutif . En effet les parlementaires de 1791 n’avait pas su établir un régime suffisamment renforcé entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Le roi disposait d’un droit de veto sur les loi et c’est en partie ce droit qui entraina la capitalisation du régime. Le problème de l’exécutif est donc fort pour ne pas débouché sur un régime arbitraire. En effet les monarchies constitutionnelles se sont être avéré être un échec a cause de la trop forte personnalité du roi et son ingérence constante dans le domaine législatif. Ne pas équilibrer les pouvoirs entre l’exécutif et le législatif menait forcément à la dérive comme le notre les coup d’état de 1799 et 1849. cependant une trop forte séparation des pouvoirs conduit nécessairement à une paralysie législative. La Troisième république se doit donc donc d’être un compromis entre la monarchie et la république et former ainsi ainsi un régime parlementaire équilibré. L’exécutif avec à sa tête le président dispose de prérogatives importantes. Cependant pour éviter pour éviter un coup d’état il n’est pas élus au suffrage universel par le peuple mais par les deux chambres et rets e irresponsable contrairement au régime du Second Empire. Effectivement Napoleon du fait de son élection au suffrage universel direct disposait d’une certaine légitimité ce qui lui permis ainsi de d’exercer un coup de force sur sa population. Ajoutée à cela, le mandat présidentielle est fixé a 7 ans contrairement au quatre ans du régime impériale .Le président partage certaine compétence avec le législatif qu’il peut aussi dissoudre. La responsabilité politique joue un rôle très important et permet d’éviter toutes dérives du régime; cela apporte d’autant plus une garantie quant à l’éventuelle paralysie du système. Dualiste jusqu’en 1879, le parlementarisme de la IIIème République va s’enraciner pour peu à peu devenir moniste ; la vie politique se résume deslors à un dialogue entre le gouvernement et les deux chambres qui symbolise à elles seule un esprit de rivalité entre royaliste et républicains.

B- Un régime de compromis

Afin de rompre davantage avec les idéaux passés infructueux et la volonté de faire prévaloir un régime démocratique le pouvoir constituant va débattre sur la nature du régime et non pas imposé un système contraire a la volonté de certains. Face à la division entre les différentes famille politique (monarchiste et républicain) les lois constitutionnelles vont ainsi définir des instituions parlementaires fruit d’un compromis établis entre les divisions politiques. En effet afin d’éviter toutes révoltes le régime de la troisième république est le fruit d’un compromis entre les different mouvement politique, cette volonté de complaisance rompt ainsi avec les querelles passé propre au régimes antérieurs et la suprématie de la monarchie. De plus contrairement aux différent es constitutions antérieurs comme celle de 1792, ici la volonté est de définir clairement et subtilement le fonctionnement des institutions. En effet il n’y a pas de préambule ni de déclaration des droits

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