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L’Histoire et les mémoires de la Guerre d’Algérie

Par   •  11 Juin 2018  •  1 905 Mots (8 Pages)  •  476 Vues

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II- Le réveil des mémoires

A- Des mémoires divisées

En France les mémoires sont divisées parce que les acteurs de la guerre sont divisés et donc les porteurs de mémoire sont eux aussi divisés voir opposés ainsi les pieds noir sont atteint de « nostalgérie » par ailleurs les anciens combattants victime de l’oublie officiel revendique la reconnaissance de leur statut enfin les harkis sont habités par le sentiment de trahison, les communistes victime de répression pendant ce conflit veulent après que la France reconnaissent que ses évènements étaient enfaite une guerre.

A partir des années 70 on assiste à une accélération mémorielle

B- Une accélération mémorielle à partir des années 70

Doc 3 page 77

Cette accélération mémorielle est liée aux mutations de la société française lié à la fois à l’évolution du contexte international et national ainsi les problèmes d’unité national n’existent plus la société française selon Benjamin Stora aspire à la liberté et à la modernité.

Cette accélération mémorielle que l’on qualifie d’anamnèse elle est le fait de tous les porteurs de mémoire et cette résurgence mémorielle s’expose en public elle est le fait des anciens combattants qui veulent dans les années 70 une reconnaissance comme aillant été des combattants de guerre cette reconnaissance ils l’obtiennent en 1974 (FNACA). De même les Harkis (supplétifs- combattants algérien qui ont combattus au côté de la France) veulent aussi une reconnaissance de leur rôle durant la guerre, de même que les membres de l’OAS vont manifester ouvertement en particulier dans le sud de la France pour qu’on se souvienne de l’Algérie comme d’une Algérie française enfin en 1983 il y a la « Marche des beurs » marche contre le racisme dans laquelle on trouve des descendants des Harkis et du FNL.

Cette résurgence mémorielle permet peut être d’assurer une unité nationale voulu durant la période Gaulliste ainsi toujours en 1983 la guerre d’Algérie entre dans les manuels scolaires.

Quel rôle les historiens dans ce moment de résurgence mémorielle ?

En contrepartie de la résurgence mémorielle et de la remémoration de cette guerre on assiste à une « guerre des mémoires » en effet les mémoires deviennent concurrente.

C- Mémoire officielle et travail de l’Historien

54-62 : pas de mémoires

62-70 : oublie

70-90 : retour des mémoires

90’s : ouverture progressive des archives : 92=ouverture partielle/97=ouverture officielle

Le travail des historiens est facilité par l’état, l’état facilite l’apaisement des mémoires en effet en 99 l’assemblée nationale reconnait la guerre d’Algérie comme étant une guerre.

En 2002 le 5 décembre le président de la république inaugure un mémorial national en mémoire des hommes mort au combat en Algérie au Maroc et en Tunisie.

Le 19 mars en 2012 devient officiellement la journée du souvenir des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie

Même si la date du 19 mars est donc officielle elle est largement contestée ainsi depuis 2012 on lui préfère la date du 5 décembre qui elle est neutre mais qui ne commémore pas le souvenir des pertes civiles la journée du 25 septembre est une journée officielle de reconnaissance du sacrifice des harkis pour la république française ainsi de manière officielle intervient pour apaiser la guerre des mémoires toutefois ses prises de positions peuvent être problématiques.

Doc 5 page 71 :

Ainsi la loi mémorielle Mekachera de 2005 et en particulier l’article 4 prévoit la reconnaissance du rôle positif de la colonisation or si les lois mémorielle précédente tels que la loi (Gayssot en 1990) étaient positives (elle punie la négation des crimes contre l’humanité) celle de 2005 pose un vrai problème de démocratie de même qu’elle remet en question le rôle et le travail des historiens.

Ainsi Benjamin Stora comme d’autre historien en 2005 lance une pétition « liberté pour l’histoire » qui dénonce clairement les lois mémorielles prise par les gouvernements depuis 1990 ainsi ni l’état ni la loi dans une démocratie ne doit dire à l’historien ce qu’il doit faire ou penser : l’état de ne fait pas l’histoire.

D-Histoire et mémoires en Algérie

Page 74-75 :

Relever des mots de vocabulaire dans les docs 1 à 6 :

Doc 1 : Massacre

France → génocide en Algérie

Doc 2 :

Martyrs, libération nationale, révolution, résistants, occupation

Doc 5 : résistance

C’est la vision des victimes mais aussi des héros car ce sont les vainqueurs le peuple a été victime et héros pendant cette guerre

En Algérie mémoire et histoire sont intiment lié et contrôlé par l’état même au début du 21ème siècle il s’agit pour l’état de continuer à construire une unité nationale sur le mythe d’un peuple à la fois victime et héros de guerre la propagande officielle que l’on retrouve dans les manuels scolaires utilise à la fois un vocabulaire et des données exagérés : une population victime d’un génocide près de 20% de la population tué pendant la guerre une population massacrés et torturé et une population ayant résister et mener une guerre de libération or les historiens ont montrer que le génocide n’a pas eu lieu dans le mesure où ce sont environ 250 000 personnes qui côté algérien qui ont été victime de la guerre.

Conclusion générale : Contrairement à la seconde guerre mondiale les mémoires de la guerre d’Algérie , de la guerre « sans nom » « des évènement d’Algérie » sont loin d’être consensuels ainsi depuis le début de cette guerre jusqu’à nos jours ses mémoires ont évolué : oublié, manipulé, officialisé or le rôle de l’historien est alors majeur il doit dans

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