L'ère du fascisme
Par Ramy • 19 Septembre 2018 • 4 288 Mots (18 Pages) • 486 Vues
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Libie, on voit que s’il fait rentrer de nouveaux alliés les anciens sortent et inversement. Au sein de ces anciennes formes centifuges, l’unité n’a pas amené à un concenssus, les forces restent divisées : 1912-1914, on a toujours des division sensibles du côté des socialistes et du côté des nationalistes on a une composante qui plaide toutes formes d’alliances avec l’état bourgeois. L’audience du mot d’ordre de grève générale, de lutte inconditionelle contre le capitalisme sur le terrain avec la défiance reste bien vivant. Mussolini est issu de cette tradition anarco-syndicaliste. De même pour les catholiques qui n’ont pas de rassemblement des générales et il faut attendre la Grande Guerre pour que les catholiques s’allient. Arrangements divers, manipulation, achats divers etc. Sont souvent dénoncés. Les anciennes magouilles restent présent. Les députés ???? Quelques transformations : la chute des grands propriétaire italiens et la montée de la petite bourgeoise de talents ( médecins, professeurs etc.) mais cela est encore insuffisant pour parler d’une démocratisation italienne. Continuité entre l’état giolittiano avec une clase politique très étroite.
B- Le poids croissant du nationalisme
Force active après le premier échec de l’entreprise coloniale en 1893 et conséquence chute du gouvernement Crispi. Il y a une mutation qui dépasse la simple revendication pour s’ouvrir à l’idée d’une mission universelle de l’Italie. En ce sens il y a un très nette rapport entre la montée en puissance de l’imigration et ???
Graphique : Restée en dessous de 300 000 personnes par an jusqu’en 1900, l’émigration atteint désormais des chiffres stupéfiants. Pourquoi l’Italie se vide de ses habitants ? Pour les nationalistes c’est une preuve de faiblesse de la part de l’Italie libérale et en même temps une preuve de vitalité du pays d’aller sur d’autres territoires. A l’opposé de la classe dirigeante libérale qui voit dans l’émigration une “soupape de sûreté”, les groupes nationalistes s’indignent de l’Italie, nation prolétaire, ne hisse pas au niveau des autres puissances continentales. C’est à cette époque que se construit le mythe de la Mare Nostrum et que l’Italie souhaite à se réapproprié son prétendu héritage de l’Empire romain. (Cf. Document sur la mare nostrum). Le “quatrième rivage”, l’Afrique du Nord doit être le terrain privilégié d’une colonisation nous dit les journaux tels que la Vocce, L’Idea Nazionale, ou Papini. La nationalisme n’a qu’une petite poignée de députés élu en 1913, mais les doctrines des nationalistes gagnent les idées et forcent leur entrée dans le calendrier des autres courants jusqu’aux courants les plus conservateurs et les plus réactionnaire du patronat italien. Ce qui est important car le grand patronat errive à la veille de la guerre 1914 avec une véritable rancoeur contre Giolitti à qui on pardonne mal ses politiques de neutralité dans les grèves ouvrières et ses gestes. Le fait que Giolitti n’intervienne pas dans la grève de Turin provoque une ligue du patronat qui créé CRAPONNE. L’Italie de la fin de la période a joue le rêle d’expansionnisme en Italie. Histoire de la guerre de Libie (carte moddle) Poids des colonies italiennes (en vert). Objectifs : l’Albanie, les îles du Dodécanèse, littoral de l’Asie mineure, littoral de l’Afrique du Nord est éclipsé avant la Grande Guerre.
II- L’Italie dans la Grande Guerre
1) De 1915 à Caporetto
A) Les logiques de l’engagement italien
Giolitti n’est plus au pouvoir en 1914 car il a été renversé et notament laché par les radicaux pour l’incohérence de son sytème et pour son incapacité à bâtir autour de lui un parti politique fort. C’est Salandra qui l’a succédé et qui va se retrouver face au choix décissif de 1915. L’opinion italienne est au départ très largement favorable à la paix. Les rapports des préfets montrent que l’Italie du monde rurale et de la classe ouvrière se sentent étrangères au conflits qui déchirent l’Europe en 1914. Cependant les élites n’ont pas le même point de vue. Ils voient ce que l’Italie pourrait retirer de cette affaire. Dans le milieu dirigeant quelques personnalités sont favorable à l’entrée en guerre au côté de la Triplice soit par germanophilie soit par difiance envers la France. Du côté du personnel politique issue de l’ancienne poche politique et dispersée dans les divers partis, on est dans une attitude de calcul et d’attentisme. Parti nationalisme italien est nettement anti-militairisme et renfové dans cette conviction par l’expérience échec de la guerre en Libie mais en 1914 (automne), dans ce parti il y a des électrons libres (Mussolini) et d’autres qui vont se démarquer de cet acte pacifisque et neutralisme. En octobre 1914, Mussolini quitte le journal et le parti nationaliste et fonde un nouveau journal Le popolo d’Italia qui reçoit des subsides de la France, de l’Angleterre et d’autres entreprises (firmes industrielles) dans lequel il donne son avis pour l’entrée de l’Italie en guerre. Les nationalistes quand à eux, ont pesé de tout leur poids dans le choix de participer au conflit en entretenant une pression permanente sur la presse, dans la rue, et en essayant de diffuser leurs idées dans les camps militaires. Mais à cette période 14-15, le snationalistes n’avaient pas de chef. Parmi les neutralistes, il y a Giolitti qui a toujours été contre la guerre mais qui à ce moment est écarté du pouvoir et de l’autre côté les catholiques qui dans l’ensemble et cela ne va pas cesser de se confirmer avec l’avénément du nouveau pape Benoît XV, ils ont fait le pari que la papauté avait tout intérêt à se positionner du côté des béligéreants (fonction de médiateur) que de l’autre côté.
Classe politique divisée, parti hostile à la guerre et parti favorable à la guerre. Certains vendre l’Italie au plus offrand. Il est établi que les puissances centrales ont tout tenté pour garder l’Italie dans leur camp. Du côté allemand le leader des catholiques, travaillait à faire pression sur l’autriche pour qu’ils soient favorables aux italiens. Pression sur le Trentin et le port de Trieste. A Vienne il existe un parti italophile et italophobe. Cette tentative de conciliation italo-autrichienne finie par cenlisée. L’Italie revient vers les pays de l’Entente. A l’arrivée, l’Italie fini dans une large mesure, choix personnel, avec la signature du pacte de Londres (traité secret : qui promet à l’Italie beaucoup de choses auquel l’Autriche était
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