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Le fascisme un régime totalitaire ?

Par   •  18 Septembre 2018  •  1 363 Mots (6 Pages)  •  489 Vues

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Dans ce contexte, Mussolini attend d’être appelé par le roi, donnant au coup de force une forme légale. Le 30 octobre, le roi l’invite à former le gouvernement.

Il a fallu deux trois ans pour que la dictature fasciste se mette en place. Mussolini dirige un ministère de coalition (gouvernement parlementaire constitué par des membres de plusieurs partis qui ont accepté de coopérer) mais il obtient les pleins pouvoirs de l’Assemblée, grâce au soutien des partis libéraux. Il en profite pour modifier le système électoral en faveur des fascistes. En avril 1924, les élections se déroulent dans un climat de violence sans précédent. Le 10 juin 1924 le député socialiste Matteotti est enlevé puis assassiné; Soupçonné d’être responsable, Mussolini est contesté par une opposition qui se mobilise. Pourtant, il surmonte la crise en réprimant toute opposition et en établissant durablement la dictature. Les thématiques centrales de l’idéologie de Mussolini sont : l’anticommunisme, l’ordre, l’exaltation de la force et de la virilité, le nationalisme, le syndicalisme révolutionnaire, et le darwinisme social. La fascisation du régime est rendue possible par la propagande. Le but est de conditionner les esprits, par l’intermédiaire de moyens modernes : la presse, la radio, le cinéma ; et des arts : la peinture, la sculpture. Le Ministère de l’Instruction Publique se transforme ainsi en Ministère de la Propagande, voué à louer les mérites du Duce et du nouveau régime. Le PNF est le seul parti autorisé. Une redoutable police est politique est créée, l’OVRA. Lorsque les opposants n’ont pas choisi l’exil, ils sont emprisonnés, déportés dans les îles Lipari ou bien placés en résidence surveillée. Toute opposition disparaît. La vie culturelle et sociale est presque entièrement contrôlée et surveillée, aucun domaine n’échappe à la censure. Le fascisme n’a jamais commis de crimes de masse. Il n’a pas exterminé des personnes qui ne représentaient pour lui aucun danger. Il n’a pas liquidé par millions des individus. Et n’a jamais élaboré de système concentrationnaire, contrairement à l’Allemagne de Hitler et à l’Union soviétique. Le bilan de la répression fasciste fut finalement modeste. Ce bilan est donc sans aucune commune mesure avec celui des nazis et des communistes. Le 25 juillet 1943 Mussolini répond à la convocation du roi d’Italie en se rendant à la villa Savoia. Mussolini qualifie l’état du pays de “crise du régime”. Il pense pouvoir retourner la situation, cependant le Roi lui annonce qu’il est destitué. Et peu de temps après il est arrêté. C’est alors le renversement du régime fasciste. Il existe des résistants de l’idéologie fasciste, ils se prénomment les antifascistes. C’est un parti politique d’extrême gauche qui essaye de faire tomber son adversaire d’extrême droite. De plus, à partir de 1943 se forme le CLN (Comité de Libération Nationale) qui se revendique comme un groupe antifasciste. Le CLN était composé de près de 270.000 partisans. Ces formes de résistance s’exprimaient par des batailles, dénigré l’image des fascistes

Bilan

Réponse à la problématique :

A partir de 1936 on peut constater que le régime subit une accentuation vers le totalitarisme. Mais le fascisme n’a jamais commis de crimes de masse. Il n’a pas exterminé des personnes qui ne représentaient pour lui aucun danger. Il n’a pas liquidé par millions des individus. Enfin, il n’a jamais élaboré de système concentrationnaire, contrairement à l’Allemagne de Hitler et à l’Union soviétique. Le bilan de la répression fasciste fut finalement modeste. Ce bilan est donc sans aucune commune mesure avec celui des nazis et des communistes. Et Renzo de Felice insista sur l’impossibilité, même durant les dernières années d’avant-guerre, d’assimiler le fascisme au nazisme. Et donc à un totalitarisme. Au vu de tous ces éléments de réflexion, on ne peut certainement pas placer le fascisme sur le même plan que le nazisme et le communisme. Le fascisme n’est jamais allé aussi loin dans l’horreur et dans le mal. Des zones de liberté, relative, certes, existaient. Il n’est donc pas possible de considérer le fascisme comme un totalitarisme au sens plein. Il appartient au domaine des régimes antidémocratiques, mais pas non plus à celui des totalitarismes, ces régimes les plus violents et les plus meurtriers que l’histoire ait

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