Histoire et enjeux de l'enseignement

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Au 12eme siècles, sont créée les premières université qui dépendent du pape afin d’échapper à la tutelle féodale des princes et des évêques.

Prof et étudiant ont tous le statut de clerc même si certains ne se destine pas au clergé (glissement du sens de « clerc » qui se met à désigner tous les intellectuel.

Ces universités se spécialise (droit médecine, science, théologie). Il faut pour y accéder maîtriser les 7 arts libéraux qui restent le fondements de l’enseignement. Les cours ont lieu en Latin.

Les diplômés entrent le plus souvent au servie de l’Eglise mais aussi de plus en plus notamment les juristes au service de l’Etat qui commence à s’affirmer au détriment de l’Eglise et de la Noblesse. C’est l’époque des « légistes » comme Jean de Blanot (auteur de la formule : « le roi de France est empereur dans son royaume ») ou Guillaume de Nogaret (conseiller de Philippe Nobel).

III. LES TEMPS MODERNES, LE BRAS DE FER ENTRE L’ETAT ET L’EGLISE

a) L’ état commence à prendre la main sur l’éducation

- 1698 : Louis 14 impose la création d’une école par paroisse

- Contexte de la révocation de l’Edit de Nantes (1685) : unifier l’école pour unifier les croyances

- Gratuité de l’enseignement

- Les maîtres peuvent être payés par la collectivité sinon ce sont des prêtres.

b) mais église conserve un grand rôle

Le Frères des Ecoles chrétiennes.

- Fondés en 1680 par J.B de la Salle

- Voués à l’enseignement auprès des plus défavorisés

- Nouveautés pédagogiques :

- Enseigant en Français

- Prohibition des châtiments corporels

- Participation de l’élève à la classe (questions/réponses)

- Nouveaux types d’établissements :

- Ecoles normales d’instituteurs (1684)

- Formation continue pour les adultes (écoles du Dimanche)

- Ecoles professionnelles

- Ecoles de forces pour délinquants.