Critique de texte "Seul le puissant à des droits"
Par Plum05 • 29 Septembre 2018 • 2 267 Mots (10 Pages) • 623 Vues
...
Comme le titre l’indique “seul le puissant a des droits”, on s’attend à avoir davantage d’informations concernant ce sujet: Dans son essaie, Rossfeld nous apprend que la Suisse croule de plus en plus sous la pression des belligérants et perd davantage de liberté économique. En effet, ces derniers exigent de contrôler strictement toutes les importations de marchandises en Suisse. Ce qui complique l’introduction de celles-ci, par exemple les matières première nécessaires à la Suisse. Ceci créant des goulets d’étranglement dans l’approvisionnement de la population ainsi que dans l’industrie, facteurs des premières difficultés d’approvisionnement. Ce que Rossfeld ne mentionne pas, c’est qu’au début du conflit, comme cité plus haut par Jost, les autorités renonce à réglementer l’approvisionnement des marchandises, particulièrement les denrées alimentaire. Ces derniers ont accordé plus d’importance sur la neutralité ainsi que répondre aux besoins essentiels de l’armée. Cela montre à nouveau à quel point les autorités Suisse ont mal géré l’approvisionnement et leur économie, comme le résume si bien Jost: ”La Suisse avait dû abandonner de toute évidence une partie de sa souveraineté (...) Le Conseil Fédéral prit de plus en plus une attitude schizophrénique, se lamentant d’une part sur la perte de la souveraineté économique, mais se targuant d’autre part d’un soi-disant maintien de l’indépendance et de la neutralité”[3]. Nous verrons d’ailleurs plus tard, que même après l’accroissement de la pénurie alimentaire, les autorités mettent beaucoup de temps à réagir pour divers raisons. De plus, Jost, en accord avec Rossfeld sur ce point, donne une explication à l’argument à ce dernier quand celui-ci dit “ les mesures de l’entente sont bien plus amples”[4]. En effet, Jost ajoute “Quand au contrôle exercé par l’Empire allemand, avec qui les relations étaient très amicales depuis des années, il s’avère moins rigoureux. Menant une politique qui s’articule sur les besoins ou les directives des pays engagés dans le conflit armé, la Suisse s’intègre ainsi pleinement à l’économie de guerre”[5] élément important qui est nécessaire de mentionner concernant la relation qu’il y avait entre le général Wille et les allemands afin de comprendre certaines prise de décisions politiques et économiques. Comme nous l’avons fait remarqué, nous nous attendons à avoir davantage d’informations en ce qui concerne ce sujet. Certes, Rossfeld a mentionné le plus important c’est à dire la perte de l’autonomie de l’économie Suisse mais il n’est pas entré dans le détail. Il y accorde seulement un paragraphe et il aurait été préférable d’en connaître plus, comme par exemple mentionner le clivage qui se crée entre les romands et les suisses allemands, étant donné que l’économie suisse n’a plus de réel liberté et qu’elle est dictée par deux différents belligérants, il aurait été intéressant de connaître l’aspect social-économique sachant que c’est un élément très important dans l’histoire Suisse et peut se ressentir encore aujourd’hui.
Enfin, Rossfeld aborde le sujet sur les manifestations contre la hausse du coût de la vie liée aux bénéfices de guerre. En effet, en lisant son texte sur ce point, nous avons l’impression que l’inflation, la stagnation des revenus des ouvriers, la baisse des importations de matières premières et de denrées alimentaire sont dus aux énormes bénéfices de guerre. Il cite également: “ un système de camouflage s’est mis en place ces dernières années pour cacher les “bénéfices éhonté à l’opinion publique”[6]. Hors, comme le mentionne Sébastien Guex qui s’accorde avec Rossfeld sur le fait que les manifestations mentionnent le mécontentement de la paupérisation de la population fasse aux bénéfices de guerre. celui-ci accorde une tout autre approche concernant les facteurs qui mènent à cette paupérisation. Selon lui, cette accroissement de la pauvreté et du mécontentement social est en parti dû au retard sur l’introduction de l'impôt sur les bénéfices de guerre. Il cite d’ailleurs Jakob Steiger: “La colère dans le peuple serait moins grande si on était intervenu pour l’imposition des bénéfices de guerre beaucoup plus tôt et beaucoup plus fort”[7]. En Effet, la décision de mettre en place un tel impôt à pris énormément de temps, est notamment dû au manque d’information des autorités fédérales, en ce qui concerne l’ampleur d’un tel profits, l’ignorance est liée aux facteurs de “carences et au laxisme des fiscalités cantonales”[8] dit Guex tout en prenant l’exemple de l’enrichissement de Jules Bloch, Genevois faisant fabriqué à la Chaux-de-Fonds des détonateurs d’obus sans déclaré la totalité de ses bénéfices.De plus, Guex donne une explication à la citation de Rossfeld écrit plus haut concernant le système de camouflage. En effet, selon lui, les autorités cherchent à conserver une grande discrétion concernant les bénéfices de guerre car ceci affecterai non-seulement le plan politique intérieur mais également extérieur. Cette discrétion permettrait d’éviter d’attirer l’attention des belligérants sur ces énormes profits réalisés. Rossfeld mentionne brièvement une explication à ce mécontentement, lorsqu’il cite un article de Karl Frey, critiquant “la soif de gain éhontée”[9] de l’industrie ainsi que la réponse à cet article provenant d’un industriel disant qu’il ne faut pas mettre tous les industriels dans le même panier alors qu’il y a qu’une petite partie de ceux-ci à avoir cette soif de gains. Cependant, Romane Rossfeld n’explique pas son argument afin de mieux comprendre ce clivage entre la société Suisse et les industriels qui font de gros bénéfices.
Pour conclure, on s’aperçoit rapidement que cet ouvrage s’adresse à un large public. En effet, comme nous le mentionnons plus haut, l’auteur ne rentre pas en détail c'est à dire qu’il survole certain points principaux lié aux évènement de la Première Guerre mondiale et la Suisse. De plus, lorsqu'on lit son titre, s'attend à un peu plus de terme économique, à nouveau, nous nous apercevons qu'il s'adresse à un plus large public qui n'est pas forcément en connaissance de ces termes. On peut donc avoir très peu de connaissance en terme économique mais très bien comprendre cet article. Il se penche également que sur un aspect spécifique de cette période sans à nouveau le développer particulièrement. C'est à dire qu'il accorde plus une importance détaillée sur les entreprises d'armements que sur la puissance des belligérants par exemple. Hors en allant dans
...