Strabon, commentaire d'Histoire romaine.
Par Raze • 5 Juin 2018 • 1 403 Mots (6 Pages) • 588 Vues
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En effet, tout cela a commencé comme le rappelle l’auteur Strabon après la « fondation de Rome » (ligne 24) en 753 avant J.C, lorsque les romains ont chassé le roi Tarquin. Ils ont élaboré une nouvelle constitution mixte pour Rome, comme on peut le noter à la ligne 26 « (…) et se donnèrent une constitution mixte tenant à la fois de la monarchie et de l’aristocratie (…) ».
De là, a commencé l’agrandissement du territoire romain et de l’exercice de son pouvoir.
Strabon, de la ligne 31 à la ligne 34, nous indique les conquêtes de l’Italie, « Les Romains achevèrent de réduire le Latium en leur pouvoir 5338). Ils enlevèrent ensuite leur liberté aux Tyrrhénien, (...), ils se trouvèrent bientôt avoir conquis toute l’Italie à l’exception toutefois de la plaine du Pô. »
L’Italie une fois pratiquement conquise, les romains ne se sont pas arrêtés là.
En effet, c’est à partir de ce moment là que les guerres puniques ont commencées, elles sont au nombres de trois, elles opposent Rome à Carthage.
La première a duré de 264 av. J.-C. à 241 av. J.-C., la seconde de 219 av. J.-C. à 203 av. J.-C., et enfin la troisième et dernière de 149 à 146 av. J.-C.
On observe dans le texte que les guerres puniques ont conduit à « la destruction de Carthage » en 146 (ligne 39) mais aussi on peut noter, que ces guerres puniques ont permis la réduction en provinces de pays qui appartenaient à Carthage, « (…) et la réduction en province de la Libye et de la portion de l’Ibérie (…). » (Ligne 39 à 40).
Pour poursuivre, Strabon indique également que l’empire romain a conquis la Gaule, qui était un espace qui résistait aux romains. On observe à la ligne 53 « Avec la Gaule cisalpine, la Gaule transalpine, avec la Ligurie, les Romains ne procédèrent que par attaques partielles, mais sous les auspices du divin César, la guerre devint générale, et, continuée par Auguste, elle aboutit à la conquête définitive de ces pays ».
Ainsi, les romains, après de nombreuses attaques, ont réussi à conquérir la Gaule qui, pourtant, leur résistait.
Ceci est, une nouvelle preuve de la puissance de l’Empire romain, qui ne cesse de s’étendre au delà de l’Italie.
Cependant, la résistance observée dans les Gaules n’est pas un cas isolé.
On observe d’après Strabon, qu’il y a eu de nombreuses autres révoltes ou oppositions au pouvoir romain.
On peut citer de la ligne 59 à la ligne 61, « Dans la Libye, maintenant, où les pays indépendants de Carthage avaient été confiés à des rois sujets ou tributaires, on vit quelques-uns de ces rois chercher à secouer le joug, mais on les punit en leur retirant ce qu’on leur avait laissé. »
Strabon évoque ici les révoltes qu’il y a eu en Libye contre le pouvoir romain, cependant celles-ci ce sont finies par une victoire de l’empire.
Il y a eu également d’autres oppositions, comme en Asie, d’après Strabon, « les mêmes faits ce sont produit en Asie (…) », à la ligne 62, mais également en Egypte, à la ligne 65 « (…) ou bien se révolter et perdre leur trône, comme ont fait Mithridate Eupator (63) et Cléopâtre, reine d’Egypte (30) (…) ». Ces derniers se sont tout deux révoltés, contre le pouvoir de Rome : Mithridate vouait une haine infinie au pouvoir romain mais il échoue dans sa tentative de renverser la domination romaine en Asie et en Grèce, tout comme Cléopâtre, qui elle aussi, échouant face à Rome et finit par perdre son trône et qui, face à l’humiliation subie, meurt en 30 avant J.C à Alexandrie en Egypte.
Ainsi l’Empire romain, au cours des années, de la fondation de Rome jusqu’à l’époque où l’auteur Strabon a rédigé cet extrait, s’est vu s’étendre aussi bien dans les provinces ibériques, qu’en Asie, ou encore en Afrique.
Les conquêtes sont une preuve de la puissance du pouvoir romain, qu’on pourrait croire invincible mais qui n’a pas été épargné par des révoltes et oppositions.
Strabon ici, nous dépeint ainsi le tableau d’un empire romain, qui au premier siècle, semble hégémonique.
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