Les institutions politiques sous la république romaine

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Cette théorie que nous avons déjà vu induit l'idée qu'il existe un cycle dans la succession des régimes politiques. Polybe décrit ce cycle en six phases : La première fait basculer la monarchie dans la tyrannie, à laquelle fait suite l'aristocratie qui se dégrade en oligarchie, puis vient la démocratie, qui entend remédier à l'oligarchie, mais celle-ci sombre, dans la sixième phase qui est l'ochlocratie (Forme de gouvernement dans lequel la masse a tous les pouvoirs et peut imposer tous ses désirs) où il ne reste plus qu'à attendre l'homme providentiel qui reconduira à la monarchie. Cette théorie fut aussi admise par Cicéron (Homme d'État et auteur Romain, 03/01/106-07/12/43 av.J.C) dans le « De Republica »et reprise par Nicolas Machiavel (ou Niccolo Macchiavelli, 1469-1527) penseur Italien de la Renaissance, théoricien de la politique, de l'histoire et de la guerre.

Polybe induit donc que la réussite de Rome est dût à son régime politique. En effets il explique que la république romaine est le savant mélange entre une démocratie, une monarchie et une aristocratie. Il dit même « On ne peut trouver meilleur forme de gouvernement » « Ainsi Rome est-elle invincible et vient-elle à bout de toutes ses entreprises ».

II/ Les institution de La République.

Après une élaboration que l'on peut qualifier d'anarchique, les différentes institution de la République romaine vont finir par former un ensemble cohérent est définitif que je vais maintenant vous expliquer.

Nous avons donc vu que pour Polybe, la république romaine est en quel que sorte comme celle de Sparte, elle combine les aspect de plusieurs régimes. La république romaine combine : Démocratie, oligarchie et monarchie.

1) Les assemblées du peuple ou « comitia populus » :

Ces assemblée sont représentative de la démocratie puisqu'elle offre un pouvoir de décision au peuple romain. Selon la nature de ses rassemblement et ses buts, le comice est différent. On en compte 3 différents.

→ Les « comices curiates » : Leur nom vient du faite des divisions du peuple en 30 curies. Elles ont pour fonction d'investir de l'imperium les magistrats élus qui devait le recevoir.

Ils ont également des compétence dans le droit privée comme celui de valider des testaments.

→ Les « comices centuriates » : C'est le peuple armée, divisé en 193 centuries. Leur réunion ne pouvait se faire dans la ville de Rome puisque qu'aucune armée ne pouvait entrer dans Rome. Elles se réunissaient sur le champs de Mars. Elle élisent les magistrats supérieurs mais pouvaient également voter des lois.

→ Les comices tributes : Cette assemblée n'est autre que l'héritière du conseil de la plèbe. Les citoyens y siégeaient et y votaient par tribu. Les réunion sont dirigé par des magistrats qui leur sont propres, les tribuns de la plèbe. Ils élisent les édiles plébéien, et les questeurs. Ils ont aussi gagner le droit de voter des textes qui ont la même valeur que des lois appelé les plébiscites.

→ Les assemblées du peuple ou une démocratie limitée

Pour voter les citoyens sont obligé d'être présent physiquement, et les places pour voter ne sont que faibles, le champ de Mars ne comporte que 40,000 personnes, c'est peu quand on sait qu'il existe plus de 300,000 citoyens romains au II e siècle. On s’aperçoit donc que seul les citoyens de Rome et le citoyens suffisamment sûr de leurs ressources pour pouvoir s'absenter longtemps de leur demeure peuvent en réalité voter. Ces réunions ne sont possible que sur convocation d'un magistrat qui préside la séance, et qui peut l’arrêter quand bon lui semble. De plus les citoyens ne font aucune proposition de lois, il ne font que voter oui au non au lois qu'on leur proposent. De plus, jusqu'au II siècle le vote et orale et publique = il faut pouvoir assumer son vote au regard de tous. L'absence de secret permet toute sorte de pression sur les citoyens.

2) Les magistratures et les promagistratures :

Selon Polybe, ils sont les héritiers du pouvoir monarchiques mais leurs élections sont sélectives et annuelles mais aussi classé de façon hiérarchique qui constitue une échelle des honneurs appelé le « cursus honorum »

La magistrature est composé : - D'un dictateur - De deux censeurs - De deux consuls - De deux préteurs (un «urbain» et un «pérégrin») - De quatre édiles - De quatre questeurs - De dix tribuns de la Plèbe.

La magistratures est principalement divisée en deux partie, celle avec l'imperium et l'autre qui ne l'a pas.

→ Les magistratures sin imperio ou magistrature inférieures :

La magistrature sin imperio se compose des questeurs et des édiles.

Les tribuns occupent différentes fonctions. Le terme viendrait de tribu. Il y aura deux fonctions, les tribuns militaires et ceux de la Plèbe. Le tribun militaire est un officier supérieur qui a le rang de chevalier. Au début de la république romaine entre 445 av J.C et 367 av J.C. les tribuns militaires ont un pouvoir consulaire, ils exercent la magistrature suprême à la place des consuls. Sous la république, les tribuns de la Plèbe de Rome défendirent ses intérêts. Leur inviolabilité leur donne une puissance considérable ; le tribun de la Plèbe était déclaré sacré . Celui qui osait porter la main sur lui encourait une grave punition (exil et privation de ses biens)

Les questeurs sont des magistrats romains chargés des finances. Ils sont les gardiens du Trésor, des finances de l'armée et des provinces. On distingue trois types de questeurs :

- les questeurs urbains ou questeurs de l'autel de Saturne, au nombre de deux, qui ont la charge du Trésor de l'Etat déposé au temple de Saturne sur le forum. Ils sont assistés de secrétaires et de scribes de l'autel.

- Les questeurs de la flotte, au nombre de quatre, sont chargés de la douane et de l'impôt dans les quatre villes où ils résident : Ostie, Calès en Campanie, Ariminum, Lilybée en Sicile.

- Les questeurs ordinaires dépendent des magistrats supérieurs pour l'administration financière hors de Rome, celle des armées et des provinces .Chaque armée en dehors de Rome comporte ainsi un questeur qui fait office