Le littoral Languedoc entre Valorisation et Protection
Par Andrea • 2 Mai 2018 • 814 Mots (4 Pages) • 440 Vues
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La concentration de la population dans cette zone rétro-littorale est à l’origine de nombreux risques.
En effet, les zones rétro-littorales sont les espaces les plus peuplés, elles sont traversées par de nombreux étangs (comme celui de Thau) et elles se trouvent à moins de 5 mètres au-dessus du niveau de la mer. Par conséquent, en cas d’évènements météorologiques exceptionnels, ces espaces sont exposés aux risques d’inondations (que se soit par la mer Méditerranée ou par les crues des étangs). On à l’exemple d’inondations historiques avec 25 morts dans la région de Nîmes en 2002, 35 morts en 1999 près de Perpignan et 130 morts en 1940 près d’Argelès sur mer.
De plus, l’urbanisation massive de ces zones est à l’origine d’une forte érosion du littoral Languedoc-Roussillon (soit sur 68% du linéaire côtier).
Analysez les documents pour mettre en évidence les solutions envisagées pour gérer lelittoral languedocien durablement.
Aujourd’hui, une gestion durable du littoral languedocien est nécessaire, pour cela, les espaces littoraux sont protégés. En effet, on assure une protection accrue du Parc naturel régional de la Narbonnaise, des réserves naturelles maritimes (comme celle de Cerbère ou les étangs de Thau), des « grands sites de France » qui sont des paysages exceptionnels, comme en Camargue.
Des projets sont également en cours pour une gestion durable des milieux littoraux comme les écoquartiers de Frontignan ou le parc éolien de 180 km2 à Port-la-Nouvelle-Sète.
Cependant, pour gérer le littoral durablement, d’autres mesures ont été également prises.
En effet, face aux risques d’inondations ainsi qu’à l’anthropisation des littoraux, la Loi littoral de 1986, interdit d’urbaniser les terrains (construction et installation nouvelle), à moins de 100 mètres du rivage. Mais c’est surtout le « plan de prévention des risques » : PPR, qui prend en compte les risques naturels connus. Toutes les communes ont l’obligation, depuis 1995, d’en élaborer un, afin de réglementer l’extension urbaine et de permettre d’orienter les choix d’aménagement du territoire. Malgré toutes ces mesures, 1 habitant sur 4 et 400 000 touristes vivent et sont accueillis en zone inondable.
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