La royauté au temps des premiers capétiens
Par Matt • 13 Octobre 2017 • 2 783 Mots (12 Pages) • 788 Vues
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Transition :
L’organisation au temps des capétiens est donc mieux structurée mais plus influencée (I), en partie par la montée puissante de l’Église (A) selon laquelle le sacre anticipé et la garantie des droits permet au roi d’être élu sur de solides bases institutionnelles mais aussi grâce à ses connaissances (B). Cependant, il n’en demeure pas moins que la cohabitation des institutions et des mouvements sociaux puisse être parfois être lunatique (II), problèmes initiés avec l’effritement des pouvoirs des Grands qui n’équilibre pas la « balance des pouvoirs » (A) mais peut aussi être facteur d’unicité et d’euphorie lors de la cérémonie qui précède le sacre (B).
- La cohabitation des instituions et mouvements sociaux
La cohabitation des pouvoirs peut être parfois difficile ou bien a contrario bénéfique en fonction des périodes, en ce sens le pouvoir des Grands pendant la dynastie Capétienne se dissout (A) tandis que lors de grande « réunion » c’est l’avis et l’expression générale qui prime pour l’élan général (B).
- L’effritement du pouvoir des Grands
Lors du couronnement de Philippe 1er, les pouvoirs se réunissent et festoient, or il est présent beaucoup de personnalités et personnes de presque tout les milieux sociaux mais c’est la présence des religieux qui irrite celle des Grands.
« Étaient présents : Hugues de Besançon, légat du pape Nicolas, avec Ermenfroid, évêque de Sion, ainsi que des archevêques […] »
Au sens d’un des auteurs du « Recueil des historiens des Gaules et de la France », peu voire pas du tout de Grands sont présents sous l’invitation du roi Philippe 1er lui même sous la tutelle de Baudouin V le comte de Flandres. Les Grands sont les fidèles les plus importants du royaume et leur nombre n’est qu’étouffer presque entièrement par celui des ecclésiastiques.
Ce sous nombre s’explique par le fait que les ecclésiastiques ont pris une place de conseillés auprès du roi qui est d’autant plus importante que les Grands ne sont que moins nombreux et moins représentatifs lors de grandes cérémonies car ils préfèrent gérer les divers seigneurie plutôt que d’assister au sacre du roi dont le pouvoir n’est que plus faible que certains d’entre eux.
De surcroît le fait que les grands soient moins représentatifs, leur pouvoir n’en n’est qu’affaiblit lorsqu’il s’agit de conseiller le roi face au pouvoir ecclésiastique
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Le pouvoir des Grands n’est donc que réduit face au pouvoir religieux qui possède un plus large panel pour s’attirer les faveurs du roi et des fidèles en général.
« A leur suite, le roi fut élu par les archevêques, les évêques, les abbés et les clercs; ensuite par Gui, duc d’Aquitaine ; […] ; par les envoyés de Baudouin, marquis […], comte de Ponthieu […] Enfin virent les chevaliers et les surcéants, tant puissants que menus. »
Au sens de la citation ci dessus, tout les officiers ecclésiastiques ont élus et désignés le nouveau roi et après vint le tour des Grands.
En réalité donc, le pouvoir d’élire a changé de côté, en effet, autrefois les Grands élisait le roi comme lors de l’élection de Hugues Capet devenu roi des Francs et titularisé sous le nom de Hugues 1er le 1er juillet 987. Qui, lui même changea le principe de l’élection car ce principe électif affaiblit le pouvoir royale. Or les ecclésiastiques deviennent donc les conseillées proche du roi voire même les plus proches fidèle puisque les Grands, suite à cette fin du principe d’élection ne serve plus à élire le roi mais plutôt qu’a recommander telles ou telles choses que le roi lui même prend quelque fois comme un fardeau.
Il est important de constater tout au long de la dynastie Capétienne que l’Église est d’autant plus présente à l’inverse des Grands mais ce caractère dominant de l’Église peut être vu comme une sorte d’outil unificateur du royaume en particulier lors de cérémonie importante telle que le sacre ou le couronnement d’un roi.
- Le caractère unificateur de la cérémonie
Tout d’abord, l’idée générale de la volonté et l’enthousiasme apparaît comme un ensemble de gratifications pour le roi. La réunification des pouvoirs peut permettre d’affirmer la légitimité royale.
« A l’unanimité, ils donnèrent leur assentiment et manifestèrent leur approbation en criant trois fois : ”Nous approuvons, nous voulons ! Qu’il en soit ainsi ! ” … Cette cérémonie s’accomplit dans le recueillement, sans trouble et sans que personne fit la moindre opposition. »
Dans cette extrait de texte il est nécessaire de dire que tout le monde, les ecclésiastiques et les Grands ont donnés leur accord pour élire Philippe 1er selon la volonté générale selon le prolongement du sacre de la dynastie carolingienne.
Ce prolongement permet d’approfondir l’assise religieuse du pouvoir et une stabilisation de l’État ainsi que de légitimer le pouvoir. L’archevêque de Reims s’impose contre les autres archevêques ou Grands. Ainsi dans ce texte on peut distinguer plusieurs étapes au sacre permettant au roi d’unifier le royaume. Tout d’abord la promesse du sacre faite dans une cathédrale en promettant de respecter son « contrat avec Dieu » et la protection faite à l’Église et non en jurant car il n’offusque pas les divins et ainsi obtient la légitimité de l’Église d’une part. D’autre part vient alors l’élection selon le sacre anticipé de Philippe 1er grâce à son père Henri 1er qui s’en suit d’une acclamation formelle du roi par les Grands et le peuple. L’archevêque de Reims désigne le prince comme roi à l’approbation des Grands et du peuple et le roi obtient enfin la légitimité face aux Grands et permet à son royaume d’être réunit et unifié.
Par la suite de l’histoire, deux étapes se sont ajoutées au sacre afin de rendre le roi d’autant plus légitime qu’il ne l’est déjà car il doit s’adapter et évolution en fonction de la société. En effet plusieurs personnes de la dynastie Capétienne et même celles d’avant telles que les Mérovingiens et les Carolingiens parlent d’un légende.
La légende dit que Clovis, premier roi des Francs se fait baptiser à Reims par le pape saint Remi accompagné de 3000 de ses guerriers. C’est en ce jour religieux
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