Histoire du droit, les carolingiens, la société féodale.
Par Matt • 24 Mai 2018 • 17 316 Mots (70 Pages) • 442 Vues
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Cette mesure suscite l'indignation générale et Charles III est déposé en suivant en 887. En 888, très importante, à l'occasion de la successions au trône, les Grands dont la situation n'a cesser d'augmenter, ils vont élire un régnant pris en leur sein → Eudes. Date fondamentale car la continuité des Caro est rompue, et débute une période d’alternance entre les Caro et les Robertiens. Après un siècle d’alternance, le PV échappe définitivement aux Caro → 1e juin 987, où l'Assemblée des Grands élit un nouveau Roi : Hugues Capet, issu de la famille des Robertiens. C'est la fin officielle de la dynastie Carolingienne, début officielle des 1e capétiens donc le début de la « période médiévale ».
→ Prémices de la vassalité
Comment cette vassalité, qui va constituer le centre névralgique de l'ordre féodal, s'est progressivement mis en place ?
→ par l'entremise de plusieurs institutions employée par la monarchie franque tout au cours du Haut MA.
Être un vassal, un vassus → un homme libre placé sous la dépendance, la protection d'un autre homme libre plus puissant que lui, le senior.
Comment cela pouvait être possible ?
Contexte de violences privées, auxquelles va essayer d'y remédier le PV temporel et celui de l’Église pour contenir ces violences.
Cette insécurité dès la période précédente. Certains hommes ont compris qu'ils ne pourraient continuer à vivre sans « propriétaire ». Donc des besoins et obligations réciproques.
Le moyen d'entrée dans ces liens réalisée par la technique de la commendatio (recommandation).
En marge de cette commendatio, il y a un autre élément expliquant la constitution de ces liens → multiplications des bénéfices héréditaires (dévolution de terres pour la travailler, se nourrir mais aussi s'équiper à cheval par ex).
Accordé aux laïques, mais aussi pouvait trouver son origine à travers des immunités et des exemptions monastiques accordées quant à elles au bénéfice ecclésiastique → l'on soustrayait de l'activité comtale d'un établissement ecclésiastique.
Donc on commence à comprendre que par l'intermédiaire de ces conceptions faites au profit des laïques et des ecclésiastiques, cela a engendré un phénomène d'autonomie de Grands propriétaires (laïques et ecclésiastiques), voire même une véritable indépendance.
La vassalité se met également en place de manière beaucoup + stigmatisé quand il fallait protéger la population face à un péril, au gré des événements (ex Eudes qui a protégé Paris). Cette relation d'H à H n'est plus avec le monarque qui autorise la piaillement. Lui il lève une armée, appelle ses fidèles... car ils ont reçu de sa part des privilèges.
Lien personnels créent par la protection de comtes de leur population.
Liens de Vassi à seniores avec cette particularité que ces liens sont crées dans un district, un détroit qui va devenir les séniories. C'est que va se manifester l'ordre féodal et le régime séniorial. Territoire qui bénéficie des premières fortifications, en faveur aussi des abbayes, églises, du clergé régulier et clergé séculier.
→ développement de la vassalité en marge du PV impérial qui se trouve + en + démuni de patrimoine. C'est la fin d'une confiance en une dynastie, envers la Caro, qui se fait désormais envers les Robertiens, au bénéfice des seigneurs locaux.
En cette fin de dynastie Caro, c'est le Robertiens qui remplacent les Pépinides car se sont emparés du PV. S'ouvre alors la période médiévale qui s'ouvre en 2 idées : l'organisation de la soc laïque et l'évolution de la monarchie.
PARTIE 1 : La société féodale
Il y a une liaison entre l'Homme et la terre. Il faut avant mettre en évidence les temps forts de ces siècle : de la fin Xe jusqu'à fin XVe.
Quels sont ces temps forts ?
Débute avec accession Hugues Capet, discussion par c/ pour la fin de la période (cf Intro)
Au sein de cette période on peut dégager 3 temps forts qui correspondent au retentissement de l'art, de l'architecture
→ début Xe / XIIe : art baroque, ombre de la voûte.
→ fin XIIe / fin XIVe : art roman, vitrail (beaucoup dans édifices religieux) => temps fort MA car renaissance économique, renouveau urbain, redécouverte droit romain, figure monarchique, développement population, développement des terres nobles etc...
→ XIVe (1337, guerre de 100 ans) / affirmation PV royal (fin XVe) : image d'un roi qui est un seigneur parmi d'autre mais seigneur suprême (le Grand Fiéffeux du royaume) à, XVe, le suzerain devient souverain. Il sera le détenteur de la plénitude (avant juste sur son domaine), mais une monarchie tempérée qui va prendre son assise sur des institutions +/- représentatives de la population.
- S'agissant de l'ombre de la voûte.
Entre accession au trône du Hugues Capet et avènement de Louis II → époque des seigneuries.
Débuts difficiles pour les premiers Capétiens. Autorité que sur son domaine royale. Tout le reste du regnum est composé de grandes seigneuries à peu près indépendantes depuis les Carolingiens.
Donc pour la monarchie, la stratégie → essayer d'étendre ses possessions royales sur les principautés autonomes.
Comment ? → par la guerre ou stratégies d'alliance (matrimoniales par ex).
Nous sommes dans l'ordre féodal, car le féodalisme au sens large → système politico-social où un groupe d'individu a vocation guerrière (les seigneurs) domine de manière absolu une masse de paysans c/ une location de terres et/ou une protection physique => donc il y a deux institutions caractéristiques : le fief et la seigneurie.
Quand on parle de l'ordre féodal du point de vue Po, on met en évidence les concessions de fief, donc des terres nobles,
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