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Histoire des idées politiques - Grèce Antique

Par   •  28 Novembre 2018  •  2 528 Mots (11 Pages)  •  547 Vues

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Tous les principes de la démocratie, pour lui, sont un danger à la sécurité de l’Etat et à la morale publique. Il va au contraire, venter la discipline, la règle et l’ordre. En fait, il était pour le pouvoir absolu. Il célébrait Sparte, qui va être son modèle à la fois sur le plan gouvernemental mais aussi institutionnel.

Celui qui gouverne n’est pas forcément un chef. Pour lui, un chef n’est pas celui qui a été élu par « la foule », ni celui qui a pris le pouvoir par la force. Un chef doit avoir les compétences, les capacités de commander, donc celui qui sait commander s’impose naturellement. Il doit avoir des compétences techniques (avoir des connaissances politiques), la rhétorique ne suffit pas même si elle est importante. La parole doit quand même être mobilisée pour convaincre.

→ Le chef est quelqu’un qui applique la non-violence, qui connait le monde autour de lui, le fonctionnement des relations humaines et leurs psychologies. Il doit gouverner dans l’intérêt général car celui qui gouverne dans son intérêt propre va, tôt ou tard, perdre ses pouvoirs. Selon Xénophon, le pouvoir se mérite par les qualités du chef. Le chef ne doit pas obéir à ses pulsions, il faut qu’il soit raisonnable.

- Platon (428-347)

Admiratif de Socrate, il appartenait à la l’aristocratie, avait une admiration pour Sparte. Pour lui il faut développer le corps et l’esprit. Il voyage beaucoup autour de la Méditerranée. Sa méthode est l’utopie (créer un monde imaginaire pour critiquer celui actuel). Il va inviter sa Cité idéale.

Parmi ses ouvrages on retrouve « La République », « Les lois », « La politique ou la royauté ». Il va définir ce que le mot politique veut dire. Il dit que c’est d’abord une connaissance qui est destinée à éduquer les Hommes et qu’elle signifie aussi l’art de gouverner. La politique est l’art de gouverner en persuadant les Hommes. Il différencie la science politique et les autres sciences. La politique se différencie de la stratégie qui est une science militaire et non politique. Les militaires sont là pour exécuter les ordres de la politique. Par ailleurs, Platon définie la jurisprudence comme l’art de rendre la justice, elle est subordonnée à la politique (pas de séparation des pouvoirs). De plus, il cite l’éloquence qui est un art au service de la politique car elle peut servir le politique dans sa démarche de persuasion mais ne se confond pas avec la politique.

Platon met en avant les qualités de celui qui gouverne : il doit avoir un comportement modéré, il ne doit être ni violent ni « mou ». Il dit « pour qu’un Etat soit bien gouverné, il faut que les philosophes deviennent rois ou que les rois deviennent philosophes ». Pour lui, la transmission du pouvoir doit être héréditaire partis des élites de sages (pas biologique).

Les citoyens sont divisés en 3 classes :

- Les magistrats

- Les guerriers

- Les agriculteurs et artisans

Il y a 3 éléments pour décoder la nature humaine : la raison (il y a des hommes qui sont doués de raison par nature), l’irascibilité et sensualité (ceux qui sont habiles manuellement).

Pour lui cette classification, doit se faire dès la naissance entre Gouvernement, Armée ou Artisans. A 30 ans, Platon nous dit qu’il faut instruire ce qui se sont fait le plus remarquer par la pensée : on parle d’éducation sélective ou ceux qui vont faire la guerre. A 50 ans, on détermine ceux qui ont gouverné (les magistrats).

Il a inventé la sophocratie : le pouvoir des sages, des philosophes.

Pour réaliser ce système, Platon invente un système social basé sur la communauté des biens et des femmes. Parce que selon lui, c’est la cause de l’ensemble des problèmes. Tous les citoyens ne peuvent être prioritaires.

Pour Platon la meilleure façon de gouverner est la sophocratie. La monarchie, chez lui, peut être un groupe de sages ou un monarque. Les sages sont une sorte de communauté philosophico-guerrière. Mais selon lui, la monarchie peut se transformer en tyrannie qui gouverne selon son bon plaisir. Ce régime tyrannique est un pouvoir total et brutal. Donc fatalement, le peuple se révolte. Platon pense aussi que ça peut être un bon moyen de convertir un tyran en un philosophe, et que ce n’est que comme ça qu’il peut préserver son pouvoir sinon la peuple se révolte.

Pour Platon, l’oligarchie a comme seul moteur l’enrichissement d’un groupe. C’est un bon moyen d’entrainer la révolte du peuple, notamment des plus défavorisés. C’est un régime d’inégalités sociales.

Mais le pire des régimes pour Platon est la démocratie car c’est un régime politique de la masse et que selon lui, la masse est incapable de gouverner dans la mesure où elle n’a pas les compétences. De plus, la démocratie est le règne de la liberté absolue, ce qui entraine une désorganisation sociale.

- Aristote (384-322)

Au début il était proche des idées de Platon mais progressivement il va le critiquer voire, plus tard, son rivale. Il critique notamment le communisme des biens et le communisme des femmes. Selon lui, ces 2 points sont un idéal impossible.

Aristote est un fils de médecin, et à l’époque on était médecin de père en fils. Il s’est donc intéressé à la biologie, et sa pensée est construite sur ça. Par ailleurs c’est un métèque, comme beaucoup de philosophes d’Athènes. Il n’a donc aucun moyen de participer aux affaires de la Cité. Il va donc lui-même se dire qu’il est au-dessus de la mêlée et va adopter une position distanciée du savant désintéressé et un observateur désintéressé. Il élaborer un recueil où il va comparer tous les différents régimes connus à son époque. A partir de l’étude de ces gouvernements, il va également s’intéresser aux populations. De ce fait, Aristote va développer un traité politique et même un traité de l’Etat. Son travail est à la fois descriptif mais aussi normatif car à partir de ses constats il va élaborer une critique de ces régimes existants afin d’établir, selon lui, le meilleur régime.

Son ouvrage le plus important s’intitule « La Politique ». Pour lui, la science politique, est l’art de la conduite collective mais qui doit englober la morale, qui selon lui, est une science de la conduite individuelle. Pour faire de la politique et gouverner, il faut avoir

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