Histoire de la vie politique.
Par Junecooper • 5 Juin 2018 • 29 538 Mots (119 Pages) • 587 Vues
...
→ fléau de la Peste noire au milieu du 15ème siècle et dévaste l’Europe : situation de crise donc on demande à Dieu, si y’a la Peste c’est qu’on a été punis par Dieu DU COUP au niveau local certains érudits (ex : représentants d’Etat) pensent à se tourner vers la médecine → initiative purement humaine = POLITIQUE HUMAINE donc même face à une décision divine les humains ont une marche de manœuvre A PARTIR DE LA certaines initiatives se mettent en place
→ période de franciscains qui se baladent çà et là, punks de l’Eglise qui aident le peuple et mettent en place des politiques publiques + des trucs pour lutter contre la criminalité = découverte du pouvoir humain
2. protestations émanant du pouvoir politique = rois qui s’énervent
→ sud de la France catharisme opposé au Pape, revendique voie différente
→ Philippe Auguste = en tant que roi pense qu’il n’a pas de comptes à rendre à la papauté et pense disposer d’un pouvoir absolu et refuse filiation avec théologie
- def nouvelle du pouvoir = la POLITIQUE devient quelque chose qui peut modifier la nature, nous permet de choisir nos lois et de les substituer à la loi naturelle (cad la L du plus fort) mais dans pouvoir théologico-politique c’est toujours au nom du divin ≠ ce qui se fonde dans la raison humain = approche humain, la raison va à l’encontre de nos pulsions
- Machiavel invente le premier cette idée de Politique détachée de toute intervention divine, dans « Le Prince » (1513) il propose une voie sortant du théologico-politique → Dieu pas évoqué quand il parle de devenir Roi (ex : filiation, nommé ainsi, élu) = modes d’accès au pouvoir qui n’ont rien à voir avec Dieu
MAIS les gens croient en Dieu, donc le pouvoir divin est de temps en temps pris au sérieux (ex : on garde la messe)
- dans la morale (qui est avant tout religieuse) : Machiavel dit que le prince peut être cruel pour se maintenir au pouvoir
- Machiavel vit dans une Italie en bordel, bcp de bouleversements politiques + incursions du Pape (Borgia) qui assassine par ci par là = climat d’instabilité qui rend service à certains mais condamne et détruit le peuple DONC veut que le pouvoir poli s’installe de façon durable DE CE FAIT moins de guerres, moins d’instabilité … pas immoral mais amoral
→ la préoccupation politique première est de tuer les chefs mais de garder le peuple « heureux » afin d’instaurer une durabilité du pouvoir
- on commence à utiliser notre raison :
- « Virtu » et « Fortuna »
→ « Fortuna » = concept emprunté à la mythologie et du stoïcisme latin, idée qu’un destin est à l’œuvre dans le monde, pas une entité divine mais seulement part de l’histoire cyclique (se répète, est emprunte de nécessité cad ce qui ne peut pas ne pas être). Le concept de fortune, comme la déesse, qui accélère l’histoire et inverse ainsi la tendance. POURTANT marche de manœuvre
→ « Virtu » = force, raison et sagesse / intelligence cad que l’on utilise sa raison pour comprendre le fonctionnement des choses
→ Machiavel dit la fortune c’est comme un torrent, d’un coup ça dévaste tout : on ne peut empêcher la catastrophe d’intervenir mais on peut en limiter les conséquences cad mettre en place à l’aide de la raison des moyens en vue d’éviter = L’ART DE LA POLITIQUE ou comment mettre en place des digues, et cela ne tient qu’aux H de le faire et non de Dieu
→ dans la métaphore on parle d’un phénomène naturel, la politique c’est les digues contre l’effet de la nature ce qui confère à la politique un caractère contre-nature, sorte de fiction (pas irréelle mais forgée et façonnée par l’H) comme dit Bourdieu elle invente une fictio-vito (vie fictive)
- la société, le droit, l’ordre politique … sont des remparts à la nature, la mettent à distance = sorte d’entreprise de dénaturation comme l’est peut-être la vie humaine en générale
- qu’adviendrait-il si l’on laissait la nature faire ? dans notre action politique n’allons-nous pas trop loin, jusqu’à en remettre notre existence en cause ?
→ limites de l’action politique, nécessité de trouver un juste milieu
- l’Etat lui-même s’est construit contre la nature : car peu importe la forme du régime, l’Etat moderne s’est construit en faisant mourir l’Etat dynastique qui puisait sa force dans la nature elle-même (caractérisé par transmission naturelle du pouvoir : de Dieu au Pape au roi … transmission naturelle du pouvoir car héréditaire dans le cas du droit) et l’Etat se met en place à l’encontre de ce model
→ confusion entre public et privé cad entre le roi et le peuple : roi gère son royaume comme gère sa maison, pourtant c’est un bien privé et non un bien public (ex : au MA dire « l’Etat c’est moi » est complétement légitime car pas de diff entre richesse du Roi et richesse du royaume)
→ dans l’Etat dynastique l’entourage reste familial
- un nouvel ordre différent de l’Etat dynastique se crée : des gens au service du royaume et pas du roi, l’administration se développe, le royaume prévaut désormais sur le Roi
- 2 articles de Bourdieu : « Esprit d’Etat : jeunesse et structure du champ démocratique » (Mars 1993 volume 96/97) / « Esprit d’Etat » avec autre sous-titre (volume 118)
→ sociologie bourdivine ou bourdieusienne
- thèmes abordés par Bourdieu : l’Etat, l’administration et la Démocratie
→ dans les deux articles on comprend comment on passe de l’Etat dynastique à l’Etat moderne dont la bureaucratie prend en compte l’intérêt général
→ Thomas Bernard « Maitres Anciens » que Bourdieu cite, cela parle de l’Etat comme quelque chose qui absorbe tout autour de lui : comment traiter de quelque chose qui nous entoure tout entier, car pas assez de recul ? « des gens qui servent la contre nature »
- l’état de nature chez Hobbes, dans lequel les H sont mues par une pulsion interne qui nous pousse à rester envie, il nous faut des besoins vitaux = impératif naturel en moi (cad la survie) qui me fait croire que tout ce qui
...