Enjeux géopolitiques du développement durable
Par Raze • 15 Juin 2018 • 1 565 Mots (7 Pages) • 625 Vues
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jusqu’en 2012. Malgré tout, une impasse est indiquée par le Congrès, stipulant que les États-Unis ne sauraient se lier dans des engagements quantitatifs tant que les pays en développement ne s’engageaient pas dans une participation significative au combat commun.
Le nœud gordien environnement/développement post-2001
Les États-Unis sont les premiers pollueurs de la planète, présentement ils sont en train de se faire surpasser par la Chine, par contre, ils ne peuvent pas vraiment demander aux autres pays ce qu’ils ne font pas eux-mêmes. C’est difficile de dire qu’il faudra payer plus cher l’énergie et, en même temps, financer pour que polluent moins les pays en croissance rapide.
Parce que les pays en développement étaient peu concernés par les problèmes environnementaux et que la Conférence de Rio n’imposa aucune obligation réelle au Tiers-Monde, le discours sur la durabilité a connu une dérive environnementalo-centrée qui ignora la complexité du nœud
gordien environnement/développement et la permanence du problème posé à Stockholm dès 1972. Il faudra dénouer ce nœud avec beaucoup de patience et sur la base d’une vision intégrée de la sécurité mondiale.
Derrière une croissance inégale entre pays on arrive à une impuissance à résorber l’économie duale et à fournir les infrastructures de base pour les besoins fondamentaux de tous les individus. À tout moment, les tensions sur l’énergie peuvent déclencher une crise avec toute l’instabilité politique que nous vivons et les problèmes environnementaux que nous connaissons comme le réchauffement climatique (sécheresse, la montée du niveau des mers, baisse des réserves en eau de la calotte de glace, pandémies, biodiversité, OGM…)
Malgré tout, il peut y avoir une issue positive. Plusieurs pays, s’oriente vers un développement énergétiquement efficace et à faible empreinte environnementale, même si certain pays essaye de se sortir de la misère, ils ne doivent pas ralentir leur effort d’achat d’équipement qui aide à la réduction rapide des pollutions de l’air, au développement propre. La croissance leur permettrait d’investir dans des réseaux d’infrastructures durables, ce qui aiderait à la fragilité actuelle du système économique mondial.
Les pays devraient accepter un rééquilibrage de la gouvernance mondial, une réforme des financements internationaux et devraient faire un effort de transformation de leurs façons de produire et de consommer, même si par le passé on voit que les accords écrits sur le papier sont souvent contournés de différente manière (pour plus d’information, voir le compromis du G8 de Gleneagles en 2006).
Pour terminer, il reste qu’il faut maintenant modifier notre façon de faire par une réorientation des manières de produire et de consommer, même si l’histoire nous démontre à quel point les controverses scientifiques et idéologiques sont utilisables médiatiquement pour créer des chocs entre émotions contradictoires et bloquer des accords sur des solutions d’intérêt commun. La prise en compte de la réalité des problèmes des « gens » là où ils sont, tels qu’ils sont, ne fait pas obstacle à l’écoute de ces signaux en provenance de l’avenir que fournissent tant bien que mal les scientifiques.
Pour ma part, je suis en parfait accord avec les énoncés de M. Jean-Charles Hourcade ainsi que plusieurs autres chercheurs et personnes importantes comme Fabrice Cytermann (MEDDTL), Renaud Bettin (Geres), Sébastien Blavier (RAC-F) la protection de l’environnement mondial est très importante et il faut arriver à dénouer ce fameux nœud gordien climat-développement. Nous devons arriver à avoir un effort commun entre les pays en développement et les pays riches comme les États-Unis. Les émissions de gaz à effet de serre doivent commencer à baisser si l’on veut limiter la hausse des températures.
Comme il est assez difficile de concilier climat et développement, on se doit d’éviter les nouveaux développements incompatibles avec l’environnement, il faut penser stratégiquement, bien concevoir et bien planifier. Malheureusement, ce n’est pas toujours respecté, car les normes de référence ne sont pas pareilles pour tous.
Il faut arriver à s’organiser et trouver des stratégies qui doivent respecter un certain nombre de règles pour le bien commun de tous et pour qu’on puisse vivre le mieux possible dans un environnement sans pollutions et ça en satisfaisant le plus possible tout le monde ce qui n’est pas facile du tout!
Même, si l’avenir est imprévisible il faudra trouver des stratégies avec les moyens disponibles et en fonctions des besoins des hommes et décider en commun ainsi que faire des choix dans l’intérêt général de tous. La future génération aura la charge et la responsabilité de relever le défi de remettre le monde sur la bonne voie avec toutes les capacités, les techniques et l’intelligence qu’elle a en sa possession.
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