De 1947 au début du XXe siècle: d'un conflit bipolaire à de nouvelles conflictualités
Par Matt • 23 Septembre 2018 • 2 774 Mots (12 Pages) • 649 Vues
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Cependant, de nouvelles tensions apparaissent assez rapidement. C’est le cas à Berlin. Durant les années 1950 : plus de 2 millions d’Est Allemands fuient vers la RFA (République Fédérale Allemande), souvent par Berlin Ouest. Partent des, ingénieurs, techniciens, médecins qui font cruellement défaut à la RDA qui avec l’accord de l’URSS, décide de fermer sa frontière avec la RFA. Cela se traduit par la construction d’un mur, commencé dans la nuit du 12 au 13 août 1961. Ce mur est en permanence renforcée dans les années qui suivent et qui coupe totalement la ville en deux.
Cependant, la Guerre Froide traverse de grandes crises majeures à l’échelle planétaire. L’Allemagne vaincu est divisé en 4 zones d’occupation suite à la décision de la conférence de Potsdam. L’Allemagne de l’Ouest est divisé en zones Américaines, Britanniques et Française. Tandis que l’Allemagne de l’Est est Soviétique. Berlin à une scission similaire, mais reste au cœur de la zone soviétique. Et les occidentaux sont donc dépendant des routes d’accès soviétiques. En juin 1948, les 4 zones rencontres des mésententes. Staline veut une Allemagne impuissante, et il veut la partie orientale comme grenier de l’URSS. En revanche, les occidentaux redoutent les faiblesses de l’Allemagne (proie facile du communisme) et les Etats-Unis et Britanniques fusionnent leurs zones en 1947 pour y créer une monnaie unique. Pour riposter à ces mesures, le 18 juin 194 : Staline organise un blocus totale de la ville de Berlin. Avec pour objectifs d’asphyxier Berlin Ouest et tester la puissance occidentale dans un bras de fer. Truman répond donc de manière ferme et énergique avec un gigantesque pont aérien. Et vas même jusqu’à menacer Staline sur un conflit armé (bombe atomique). Ce pont ce révèle extrêmement efficace puisqu’en 11 mois, il s’effectue à Berlin plus de 250 00 vols (américain) qui permettent d’acheminer 2,5 millions de tonne de matériel. A la suite de cela, la division en 2 zone est officialisé.
La Guerre de Corée constitue aussi un des conflits majeures de cet affrontement bipolaire. Le 25 juin 1950 Dans la nuit du 24 au 25 juin 1950, 600 000 soldats nord-coréens franchissent la ligne de démarcation du 38e parallèle qui sépare leur État, sous gouvernement communiste, de la Corée du Sud, sous régime pro-occidental. C'est le début de la guerre de Corée. Trois jours plus tard, Séoul, capitale de la Corée du Sud, tombe entre les mains des communistes. L’ONU dénonce et condamne immédiatement la Corée du Nord. Puis la Chine Communiste entre dans le conflit grâce à des combattant volontaire. L’armée américaine doit se replier. Le Général Mc Arthur veut déclarer la guerre à la Chine mais le président Truman le lui en empêche. Et c’est seulement le 27 juillet 1953 que l’armistice le long du 38eme parallèle est signé. Ce conflit est donc le parfait reflet de la Guerre Froide. Les Grandes puissances interviennent indirectement dans les conflits. Cette idée est d’ailleurs clairement exprimé dans le tableau du célèbre peintre Pablo Picasso dans « Massacre en Corée ». L’artiste réalise ce tableau alors que le Parti communiste français, dont il est membre, une violente campagne contre l’intervention américaine et l’ONU en Corée.
Enfin, l’une des crises majeures de cette affrontements entre les superpuissances est la Crise de Cuba. C’est une nouvelle épreuve de force, dans lequel le monde est au bord de l’affrontement nucléaire. Cuba est dirigé par Fidel Castro qui vient d’arriver au pouvoir. Il nationalise les entreprises américaines sur l’île et s’attire par conséquent les foudres de Washington. Cuba se rapproche donc de l’URSS et ces nations signent des accords commerciaux. Khrouchtchev décide de faire livrer des fusées de moyenne portée aux Cubains. Ces fusées orientées vers les américains constituent donc une menace. Le 14 octobre 1962, des avions espions américains prennent en photo les rampes de lancement des missiles soviétiques. Le président JF. Kennedy réplique immédiatement par un blocus maritime fermant tout accès à Cuba. La moindre tentative Soviétique de passer la quarantaine Américaine peut mettre le feu aux poudres et provoquer un conflit ouvert entre les Etats-Unis et l’URSS. L’Europe et l’URSS constituerai un terrain d’affrontement. Mais au dernier moment, un compromis est signé. Les bateau soviétiques acceptent de rebrousser chemin et les Américains s’engagent à ne pas envahir Cuba et à retirer leurs fusées nucléaires de Turquie. Le 28 octobre, la guerre nucléaire est évitée de justesse. C’est aussi la mise en place du « téléphone rouge » (ligne de communication directe entre Washington et Moscou). Au lendemain de la Guerre-Froide : après la disparition de l’URSS, les Etats-Unis sont désormais la seule superpuissance dans le monde. Depuis 1990, les interventions se multiplient à travers le monde : C’est le déploiement de puissance militaire unilatérale et multilatéral dans le cadre de l’OTAN ou l’ONU. Mais aussi des formes de conflits différents de ceux de la Guerre Froide. Ils ont intra-étatiques, interétatiques ou vêtissent la forme de terrorisme international.
Après la chute du mur de Berlin en 1989, l’ONU espère jouer à nouveau un rôle dans les relations internationales. Paralysée depuis 1947 par la Guerre Froide entre les deux Grands, membres du Conseil de Sécurité qui seul autorise les intervention de l’ONU, elle semble désormais capable de faire respecter le droit international et les droits de l’Homme.
En Janvier 1991, la Guerre du Golfe voit les Etats-Unis et leurs alliés intervenir militairement avec l’accord de l’ONU. « Gendarmes du monde », seuls les Etats-Unis disposent de la force militaire et diplomatique nécessaire pour appuyer l’ONU à l’échelle de la planète.
Depuis 1991, les Etats Unis multiplient les interventions militaires. Selon les forces en présence et le contexte international, ils interviennent avec l’accorde de l’ONU et des grandes puissances (multilatéralisme), dans le cadre de l’OTAN comme en Ex-Yougoslavie en 1995, ou d’une manière unilatérale, comme en Irak en 2003.
Cependant, les formes et les territoires de conflictualités sont particuliers dans cette période contemporaine. On retrouve des conflits internes (guerres civiles), qui sont de plus en plus nombreux. Ce sont aussi des conflits ethniques comme au Rwanda lors du génocide sur les Tutsis par les Hutus 1994).
C’est aussi des séparation régionales fondés sur les différentes nationalité comme ex-Yougoslavie, qui organise une rébellion contre le pouvoir en place. Les Etats défaillants (instable
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