Composition de géographie sur Apple

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II.

Dans son développement, Apple a choisi d'appliquer la Théorie du « branding » qui consiste à se débarrasser de toutes responsabilités sociales et environnementales, forcément coûteuses et juridiquement risquées, pour mieux se concentrer sur la valorisation de sa marque.

Plusieurs critiques récurrentes visent ainsi le géant informatique californien. Les conditions de travail des employés des sous-traitants d'Apple sont fréquemment dénoncées, Foxconn notamment, qui est réputé faire « travailler l'homme plus vite que la machine ». Les firmes transnationales cherchent à fabriquer leur produits dans des pays à bas coût. Cela permet de baisser les couts de production mais cela entraîne de plus longues distances de transport et une baisse des conditions de travail.

Cette conception est discutable d'un point de vue social et écologique.

Le coût écologique de l'Iphone est aussi souvent mis en évidence. Malgré les efforts de la marque pour créer une image de smartphone « propre », l'Iphone n'est pas un produit durable : son empreinte écologique est forte due à une multiplication des transports lors de sa fabrication, une forte consommation d'énergie, un recyclage inexistant... et son obsolescence programmée contraint les consommateurs à changer régulièrement de téléphone et à se débarrasser de l'ancien.

Le dumping social et environnementale est aussi reproché à l'entreprise, qui vend des produits à perte pendant un certain temps. En effet Apple, a déjà mis en vente des produits dans certains pays à un prix inférieur à celui pratiqué dans le pays d'origine de l'entreprise. L'objectif était alors de conquérir des parts de marché et une nouvelle clientèle.

De plus sur le plan géopolitique, l'implication indirecte d'Apple dans le conflit de Kivu en République Démocratique du Congo est critiquée. En effet, Apple est un acheteur de matière première (minerais), l'entreprise finance alors indirectement les bandes armées dans la région.