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Les cultures politiques dans l'Europe du XIXe siècle.

Par   •  9 Juillet 2018  •  1 161 Mots (5 Pages)  •  450 Vues

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- Le romantisme de gauche se nourrit après 1830 d’aspirations nationales, libérales et démocratiques et revendique le « droit des nationalités » → Le mouvement philhellène qui entraîne, après une longue période de neutralité, l’intervention franco-britannique contre l’Empire ottoman, la destruction de la flotte ottomane lors de la bataille navale de Navarin (1827) et la signature du traité d’Andrinople (1829) qui reconnaît l’indépendance du sud de la Grèce actuelle.

En Italie, Giuseppe Mazzini (1805-1872) organise autour des thèmes du romantisme national et libéral le mouvement révolutionnaire de la Jeune Italie (1831) afin de préparer la « résurrection » (Risorgimento) d’une Italie unifiée.

Le héros du romantisme national et libéral : Daniel O'Connell (1775-1847 parvint malgré la mauvaise volonté des Britanniques, à faire avancer la cause de l'émancipation des catholiques irlandais.

- Rares sont cependant les « intellectuels » qui vont véritablement vers le peuple → George Sand publie des romans paysans, encourage poètes ouvriers & les « populistes » russes.

3 - Le romantisme social

- Le romantisme a donné ses lettres de noblesse à un mot-clef du vocabulaire social et politique du XIXe siècle : le mot peuple Le peuple constitue à ses yeux une catégorie socialement « intégrative », fondé sur une communauté de sol, de sang de langue, d’histoire et de culture, constitutives de la nation, qui englobe presque toutes les catégories sociales L’appartenance au peuple constitue le fondement de l’identité collective et des aspirations démocratiques

MAIS, notion de peuple ambiguë → elle dissimule la division des intérêts et les tensions entre classes sociales

- L’âge romantique est également inséparable de l’invention du social : le mot socialisme a été forgé en anglais par le théoricien britannique Robert Owen dans les années 1820 ; il se répand en France, dans son sens actuel, dès les années 1830, sous l’influence du théoricien Pierre Leroux (1797-1871).

- Le processus d’industrialisation et la formation de la première classe ouvrière au Royaume Uni, en France, en Belgique et en Allemagne, entraînent la naissance d’une première forme d’associationnisme ouvrier.

- La dimension théorique du romantisme social passe d’abord par les études et les descriptions du monde ouvrier et industriel des premiers observateurs sociaux, qu’on appelle les philanthropes (« amis des hommes »).

- Le « premier socialisme » ou « socialisme utopique » ou « socialisme romantique » entend répondre au défi du paupérisme par une refondation complète de la société.

Les socialistes de l’âge romantique commencent à se poser des questions sur les modalités ils commencent à prendre en compte le temps de l'histoire et de la société et n'envisagent plus un triomphe immédiat de leurs idées, mais une œuvre de plus longue haleine. Pour eux, les événements révolutionnaires de 1848-50, viennent sans doute trop tôt et ils ne pourront donc pas vraiment peser, même en France, sur le cours des choses.

La défaite des gauches européennes sera aussi leur défaite, celui de leur idéalisme, qui était celui de toute la génération romantique.

L’une des figures les plus aimées du romantisme →Prométhée, qui apporta le feu aux hommes et en fut cruellement puni par les dieux, symbole du Progrès qui est une valeur clé du 19ème siècle.

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