Terminologie anglais LEA
Par Andrea • 30 Mars 2018 • 1 393 Mots (6 Pages) • 495 Vues
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qu’en anglais (pragmatique, je dis ce que je vois), dans les langues du sud, c’est comme en français (ex. : espagnol).
Composition par juxtaposition vs mode prépositionnel :
Le français (comme les langues latines) est une langue prépositionnelle : forcée d’utiliser une préposition pour relier deux éléments.
Dip-coating = dépôt par trempage
Strain ageing = vieillissement après déformation
Souvent on utilise les mots anglais, parce qu’ils sont plus faciles à mettre en discours. C’est une des portes d’entrée de l’emprunt. Le problème, c’est que l’anglais est concis donc plus opaque, le français est plus long, mais plus transparent.
Humour et terminologie :
Pig iron = fonte brute.
Show = chenal de coulée principal. Mais « sow » en anglais veut dire la truite, femelle du cochon. La fonte brute se trouve dans de petits chenaux secondaires où le métal se refroidi, que l’anglais appelle donc « pigs » (comme de petit cochons qui téteraient leur mère).
BIT = Binary Information Element
Bit = petit morceaux > crumb (miette) = 2 bits , nibble (petite bouchée) = 4 bits, byte (bouchée) = 8 bits.
FORMAT STANDARD D’UN ARTICLE SCIENTIFIQUE
La rédaction d’un article scientifique suit des règles et contraintes très strictes. Pour qu’un article soit reçu pour publication, il doit se conformer à un format particulier. La rédaction et la publication est un des éléments essentiels de la vie d’un chercheur (publish or perish rule). Les publications scientifiques étant universellement diffusés, elles doivent correspondre à des critères universels :
1. Publier en anglais
2. Aucune subjectivité, enchaînement d’idées logiques.
3. Présentée selon un plan standard : Le format IMRD
IMRD = Introduction / Methods and Materials / Results / Discussion.
Chaque section doit suivre les normes rédactionnelles correspondant à la section. Ce format permet une lecture très rapide. Un chercheur expérimenté pourra sauter des pages entières à la recherche d’une information précise.
a) Section introduction :
Le but est de susciter l’intérêt du lecteur, comme toute introduction.
Annoncer au lecteur le sujet abordé dans le texte. L’auteur décrit l’état de la recherche sur le sujet : ce que l’on connaît, ce que l’on ignore encore, ce qui fait problème
Formuler la question à laquelle on va tenter de répondre. (Introduction dite en entonnoir)
b) Section Materials and Methods :
Son but est de donner tous les détails de l’expérience décrite. Elle est rédigée au simple past. Elle fournit toutes les données techniques et scientifiques de l’expérience. Pour qu’une expérience soit recevable, elle doit être reproductible dans les mêmes conditions (principes énoncés par les pères de la science, au 19ème siècle) ; c’est le principe de la recette de cuisine = à reproduire à l’infini.
Reproductibilité de l’expérience = point essentiel de l’expérience.
c) Section Results :
Tout ce qui a été trouvé au cours de l’expérience, mais seuls les résultats correspondant à la question posée. Ils doivent suivre l’ordre de l’expérience. Etre très attentif aux valeurs indiquées par un modal (cela pourrait dénaturer les résultats donnés.)
d) Section Discussion :
Elle apporte la réponse à la question. L’auteur doit convaincre que ses résultats sont exacts.
Temps utilisé : le présent simple lorsqu’il apporte une réponse, le passé lorsqu’il parle des résultats enregistrés.
Expliquer comment les réponses proposées s’intègrent dans les connaissances que l’on possède du domaine de recherche.
Avant le schéma IMRD :
Titre de l’article
Nom de l’auteur : équipe en ordre de responsabilité, d’implication, qui est le patron. Le Directeur du laboratoire est automatiquement cité.
Résumé (’Abstracts’ en anglais), avec des mots clés.
Remerciements souvent adressés aux financeurs.
(Le classement de Changaï évalue les universités avec comme critères essentiel les publications. Or, la France se caractérise par une aversion aux publications en anglais. D’autre part, les chercheurs sont partagés entre plusieurs structures, ce qui dissout les signatures dans les méandres administratifs. Mais c’est en cours de réforme).
Après la structure IMRD :
Conclusion
Bibliograhie
parfois renvois de bas de page
parfois corpus
Remarques sur les caractéristiques linguistiques des textes scientifiques :
Pas de synonymes pour les termes
Style impersonnel (beaucoup de passifs en anglais)
Beaucoup d’innovations lexicale (les scientifiques nomment à leur manière les nouveautés) : démarche onomasiologique = le concept précède la nominalisation
Le texte doit être explicite
Conventions de citation
Conventions de références
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