TN3 - ADM1400, étude diagnostique

...

de se soucier des évènements qui l’entouraient et surtout, de s’intégrée dans l’équipe.Toutefois, elle n’en voyait pas le besoin. Elle était plutôt de nature à venir au travail pour recevoir une paie. Elle faisait le minimum pour son travail, sans se soucier de l’impact que ça pouvait avoir sur le reste de son équipe. Les autres employés se plaignent à la gestionnaire des désagréments que son travail a sur l’équipe, mais rien ne se passe ou du moins ça ne se reflète pas. Des employés se font même reprocher d’être trop sur le cas de Mylène et de lâcher prise.

Dernièrement, elle a travaillé dans un autre point de service et l’ambiance c’est grandement améliorée. Toutefois, le problème de lenteur et d’ardeur au travail n’a seulement qu’été déplacé.

Mis à part, le problème entourant Mylène, les employés se sentent surveillés par Julie Watier, la gestionnaire. La productivité des employés est mesurée à l’aide d’un logiciel indiquant à chaque minute, le nombre de clients servis et le temps d’attente. De plus, lors des réunions mensuelles, des réponses entendues lors de conversation avec les membres/clients sont divulgués afin de revenir sur le service offert et ce qui aurait pu être dit. Certains employés sont stressés lorsque la gestionnaire est présente puisqu’ils ne veulent pas dire une information de travers et ne veulent rien oublier.

Ces situations dans lesquels les employés de la caisse sont actuellement, sont malsaines et néfastes pour la santé des employés. Des mises au point vont devoir être appliquées afin de corriger celles ci.

L’INTERPRÉTATION DU SCÉNARIO

Comment interpréter ceci du point de vue d’un employé ?

Étant surveillés à ce point, les employés ont l’impression de devoir travailler comme des machines. S’ils n’ont pas terminé de faire leurs tâches dans une jounée, parce que plusieurs situations imprévues surviennent, ils se le font noter. Le fait de se baser sur les années antérieures pour créer les horaires et gérer le temps d’attente n’est peut-être pas si réaliste que ça. À certains moments, ils se sentent submergés de travail, mais selon la gestionnaire, ils doivent y arriver.

Du côté des métaphores, les employés sont plutôt prient dans la prison du psychisme. Ils voient la situation d’une telle façon et ne remarquent pas que la gestionnaire fait peut-être des choses pour régler la situation. Pour eux, un employé qui entre au travail, devrait être apte à faire son travail et le faire en équipe, pas en pensant seulement à lui. Ils ne se sentent également pas écoutés, puisqu’à maintes reprises, ils ont fait des commentaires à leur gestionnaire, mais aucune action n’a été posée. Certains employés ont même pensé quitter l’entreprise puisqu’ils ne se sentaient plus bien, que l’atmosphère n’était plus ce qu’elle était avant l’arrivée de l’adite employé.

Ils ont constaté que l’ambiance de travail est revenu à la normal depuis que Mylène a été transféré de centre de service et les employés s’en portent très bien. Ils l’ont fait remarqué à leur gestionnaire pour qu’elle puisse voir au problème. Toutefois, ils ne pensent qu’au moment où elle reviendra et que la situation reviendra comme elle était puisque rien n’a changé dans sa manière d’être.

Les employés n’attendent que le moment où la situation sera rétablie, mais pour ce faire, il va falloir du courage et de la communication. Les employés devraient voir à discuter avec Mylène pour essayer de voir son point de vue à elle et tenter de l’aider si elle n’arrive pas à travailler comme les autres. Mais, pour eux, c’est le travail du gestionnaire de faire que la situation se règle.

Second point de vue :

Voyons maintenant la situation avec l’oeil d’un gestionnaire conseil.

Lorsque l’on regarde la situation avec l’oeil d’un gestionnaire, cette histoire prend un tout autre sens. Un gestionnaire se doit d’analyser tout les faits avant de mettre en place un changement et lorsqu’un problème touche le côté humain, c’est d’autant plus complexe puisque l’on parle des sentiments. La problématique est bien connue par Julie Watier, gestionnaire, toutefois elle se doit de bien voir au problème et avoir tous les éléments en main avant d’intervenir pour ne pas attaquer trop vite. Toutefois, il ne faut pas attendre trop longtemps pour éviter de démotiver l’équipe de travail et envenimer la situation.

Chez Desjardins, nous travaillons avec différents groupe d’âge; jeunes qui débutent sur le marché du travail ou qui terminent l’école tandis que d’autres sont près de leur retraite. Ce qui n’est pas facilitant pour les gestionnaires.

Dans ce scénario, nous retrouvons les principaux cadres de référence suivants : métaphores de la domination et du flux de transformation.

La métaphore de la domination se voit dans le fait que les employés et gestionnaires n’ont pas la même vision d’une situation. Les gestionnaires pensent aux conséquences néfastes que peuvent avoir certaines actions posées, tandis que les employés pensent normalement plus à régler le problème un point c’est tout. La gestionnaire se doit d’appliquer des règles et conséquences puisque c’est son rôle. Elle peut toutefois le faire dans le respect et de façon réfléchie pour éviter les impacts. Julie Watier doit régler cette situation, mais comment le faire ? Elle doit tout d’abord faire comprendre aux employés soulevant la problématique qu’elle prend en charge la situation. Ensuite, elle devra observer le travail de Mylène pour déceler les problématiques. Par la suite, elle pourra la rencontrer pour lui soulever le problème afin d’essayer de trouver avec elle des pistes de solution. Peut-être n’est-elle pas à l’aise dans son travail, peut-être à t’elle besoin encore de formation, l’aider à gérer ses priorités. C’est à son gestionnaire de la soutenir et l’aider dans son travail. Suite à cette rencontre, elle pourra lui laisser un certain temps afin de mettre en pratique le changement demandé. Et, si aucune amélioration n’est constatée après ce délai, une sanction devra s’appliquer. Les autres employés n’ont pas à être au courant de tout ce processus, mais doivent voir de l’amélioration.

Pour ce qui est de la métaphore du flux de la transformation. Nous savons