TD SOCIOLOGIE DURKHEIM
Par Ninoka • 13 Novembre 2018 • 2 548 Mots (11 Pages) • 573 Vues
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Or, selon Durkheim la division du travail n’est pas encore assez développée dans la société moderne et c’est pour cela que la solidarité est toujours mécanique.
TD : 2
Emile Durkheim, de la Division du travail social, prépondérance progressive de la solidarité organique et ses conséquences.
(p160-167)
Résumé :
Dans ce chapitre 2, Durkheim aborde le thème des sociétés à solidarités organiques.
Selon lui, les sociétés à solidarités organiques sont différentes des sociétés à solidarité mécanique puisque d’une part elles ont une organisation spécifique où chacun à un rôle spécial. A contrario des sociétés à solidarité mécanique, elles ne sont pas « emboitées » les unes aux autres mais coordonnées et subordonnées les unes aux autres autour d’un organe central qui dépendent et interagissent entre eux.
Elles ont donc une structure et une hiérarchique différente.
De plus, les individus n’ont pas le même rapport à leur milieu puisqu’en effet ce n’est pas la nature qui hiérarchise leur société mais le milieu professionnel. Ce n’est plus la consanguinité qui marque la place de chacun mais plutôt la fonction qu’il remplit au sein du groupe.
La société est divisée et les segments sont ici mixtes comparés aux sociétés à solidarité mécanique ; or le fait que ces segments proviennent du mélange de l’organisation professionnelle et de l’organisation familiale préexistante ceci génère à terme un conflit qui éclate puisqu’en somme l’un progresse à mesure que l’autre régresse. (Ex : les Iroquois, les Francs, à Rome également ce processus de double mouvement de progression et de régression se poursuit).
Dans les sociétés à solidarité organique on s’est rendu compte que les segments ne sont plus des agrégats familiaux mais des circonscriptions territoriales, c’est-à-dire, le groupe ne se divise plus par les rapports de consanguinités mais par la division du territoire ; c’est ainsi qu’on a vu disparaitre lentement les clans domestiques pour laisser place à des groupes qui n’ont plus conscience de soi en tant que tel mais comme d’un groupe d’individus partageant le même territoire. On parle alors de village et de ses habitants qui s’emboitent cette fois dans des districts territoriaux de même nature (ex : comptés, arrondissements etc…). Cet emboitement est toutefois plus hermétique mais le principe de structure est le même c’est pour cela que les sociétés à solidarité mécanique persiste même dans les sociétés les plus élevés.
Les segments ne sont donc plus l’ossature essentielle de la société puisqu’ils ne résultent plus de la consanguinité, ils ont donc un aspect plus artificiels et ont une résistance moins forte puisqu’ils ne sont pas issu véritablement du cœur de l’homme par exemple chaque province à une coutume et des mœurs différentes.
Les divisions territoriales sont de moins en moins fondées dans la nature des choses et par conséquents perdent de leur signification en effet le fait que l’organisation segmentaire perd de son relief en même temps que l’organisation familiale, ceci ne permet plus la diversification des milieux qui auparavant subsistait.
Les segments sont donc moins ouverts les uns aux autres et s’effacent progressivement bien que l’organisation professionnelle, quant à elle, s’étend puisque par exemple elle développe des industries au sein des campagnes.
Cette organisation professionnelle s’efforce de se faire une place, de s’adapter puisque pour remplacer les clans jadis elles créent des circonscriptions territoriales, en fait, elle reprend la hiérarchie autrefois utilisée, pour en créer de nouvelle mais basée sur le même fonctionnement.
Selon Durkheim, les sociétés à solidarité organique deviennent de plus en plus prépondérantes ; où la division du travail à une autorité supérieure et ce que craint l’auteur c’est que cette société se base alors que sur l’organisation professionnelle et délaisse l’organisation familiale ce qui pourrait avoir des conséquences remarquables dans l’avenir et qui doit être réfléchit consciencieusement dès a présent.
TD 3 :
Marx Weber, économie et société,
La domination charismatique.
Résumé de la page 249-253
La domination est selon l’auteur définit comme étant une chance, des ordres spécifiques, de trouver obéissance de la part d'un groupe déterminé d'individus. Il ne s'agit cependant pas de n'importe quelle chance d'exercer "puissance" et "influence" sur d'autres individus. En ce sens, la domination peut reposer, dans un cas particulier, sur les motifs les plus divers. Tout véritable rapport de domination comporte un minimum de volonté d'obéir, par conséquent un intérêt, extérieur ou intérieur, à obéir.
Le charisme est selon Weber, la qualité extraordinaire d’un personnage qui est pour ainsi dire doué de force ou de caractères surnaturels ou surhumains inaccessible aux communs des mortels. Ce personnage peut être considéré comme envoyé par Dieu ou comme un exemple et en conséquence peut être perçu comme un chef.
En réalité ceux qui importe Weber c’est de s’intéresser à ceux qui sont dominés charismatiquement, les adeptes.
Plusieurs figures tel que les chamanes, les Mormons,… possèdent dans leur clans un personnage tout à fait identique au charisme des héros, des prophètes.
Un personnage charismatique nait d’une reconnaissance, de la part de personne dominée, qui la vénère et a une totale confiance en ce personnage. Ceux qui ne croit pas à ce modèle, ce Dieu, ce prophète ou en ses paroles et actes seront « anéanti sous des sarcasmes unanimes. » Son rôle est de proclamer expédier de nouveaux ordres simplement.
Le personnage auto-proclamé tarde à faire ces preuves ou parait abandonné de son dieu, de sa puissance magique ou héroïque peut voir son charisme disparaitre.
Weber parle aussi des groupements de domination qui sont une communauté émotionnelle, c’est-à-dire, que le personnage charismatique est déterminé uniquement en fonction de ses qualités charismatiques et
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