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Synthese les jeux de hasard

Par   •  17 Avril 2018  •  1 232 Mots (5 Pages)  •  494 Vues

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Les jeux d’argent, comme le Loto, sont une illusion constante. Cette illusion est nourrie par des moyens de toutes sortes comme par exemple la publicité, où l’on voit écrit « C’est facile, c’est pas cher, ça peut rapporter gros » : la publicité mise sur les paroles que la société veut entendre pour attirer le joueur dans la partie. Ensuite, comme le décrit Roger Caillois dans « Les jeux et les hommes », le joueur n’a pas à investir ses compétences, ses efforts, puisque c’est le hasard qui décide. Il est passif, se contente d’attendre les faveurs du sort. Le joueur compte sur tout sauf sur lui même, et perds les notions de travail, patience, habilite et élimine les valeur professionnelle, la régularité et l’entrainement.

Pour attirer les participants, il faut agir sur l’image du produit. Comme le souligne Roger Caillois, les billets ne doivent pas être cher pour permettre à toutes les classes sociales de participer et les lots doivent être élevé et servent uniquement à allécher d’avantage le joueur. L’image du produit est également très mise en avant avec la publicité du Loto, ou il n’y a évidemment pas les points négatifs du jeu d’argent comme l’addiction par exemple qui peut tourner à une perte économique élevée.

D’après Alain Cotta, lorsqu’on gagne, on devient une vedette, on perd alors toutes déterminations biologiques, physiques ou sociales. Ce qui signifie que les jeux d’argents favorisent l’espoir chez le peuple, un espoir qu’ils atteignent très rarement, qui est donc à la limite de l’imaginaire. C’est donc cet espoir qui pousse la société à dépenser de l’argent pour espérer en gagner plus. Comme le décrit parfaitement Jacques Bens avec son expression « machine à rêves » qu’il compare avec les jeux d’argent. Cependant, qui dirige toute cette illusion ?

La rentabilité du jeu est une source de revenus pour l’Etat. Cependant, il est sensé être du coté contre pour ce qui concerne les jeux de hasard, comme le nomme très bien Marcel Neveux dans « Jeux de hasard » en développant que l’État vénère le travail en favorisant la promotion culturelle du peuple, en rendant l’école obligatoire et en souhaitant la prolongation des études supérieures pour tout les citoyens.

Mais l’État sait pertinemment favoriser ces jeux, comme le montre par exemple la publicité pour le Loto mais aussi Neveux en précisant que l’État utilise un grand déploiement publicitaire en faveur de la loterie. D’après Neveux, il y a donc une culture de superstition qui se forme peu à peu et le Loto est comparé à l’objet d’une simulation multiforme et assourdissante.

Pour Roger Caillois dans « Les Jeux et les hommes », l’État fait cette propagande car il est le principal receveur des revenus qui lui sont donc consentis avec enthousiasme. Mais d’après Marcel Neveux, le consentement de la population pour le loto l’as rendu incomparable à un jeu, donc l’État, qui, à la base, ne doit pas être pour ces types de jeux, n’a aucune raison de prendre sa propre défense face à ce phénomène sociétal.

Pour conclure, recevoir une importante somme d’argent sans aucune contrepartie, juste grâce à la chance, est provoquant, méprisant, à l’égard de celui qui travaille, parfois durement pour gagner sa vie. Il y a là comme une injustice flagrante. Les gains obtenus grâce aux jeux de hasard ne sont pas mérités puis le joueur n’investit ni travail, ni qualités propres. D’après Jacques Bens, le risque pris par le joueur est 12 fois supérieur à l’espérance du gain.

Dans de tels jeux, les valeurs travail, effort, responsabilité sont purement et simplement niées. Sans compter que tout cela est dirigé par l’État, ce qui crée une polémique inéchangeable.

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