Stage dans une maison de retraite à Neuilly sur Seine
Par Stella0400 • 13 Mars 2018 • 1 567 Mots (7 Pages) • 656 Vues
...
infection, « que c’est une protection, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber ». Elle m’explique que je ne dois pas reproduire ses gestes. Après avoir terminé le lit de monsieur X, je lui demande si tout s’est bien passé. Je l’emmène dans le salon commun au rez-de-chaussée en attendant d’aller au restaurant de l’établissement.
III- Analyse de la situation
Pour effectuer une toilette à une personne un protocole à été mis en place. Et ainsi, si les règles sont respectées alors il y aura beaucoup moins de risque d’infection. La toilette est un soin d’hygiène quotidien, qui sert tout d’abord à maintenir une propreté corporelle tout en lui donnant de bonnes habitudes. C’est aussi le bon moment pour établir une relation entre le soignant et le patient. Dans un premier temps, avant de commencer une toilette il faut respecter l’intimité et la pudeur de la personne, alors dans cette résidence ce sont des chambres seul, il y a juste à tirer les rideaux des fenêtres. On l’informe aussi que c’est l’heure de la toilette. Dans un second temps, il faut réunir le matériel dont on a besoin pour la toilette c’est-à-dire deux gants de toilettes , deux serviettes , une paire de gant non stérile, les vêtements du patient, le linge du lit pour le change, le savon , la cuvette, un rasoir si nécessaire, les produit de beautés, coton tige, une poubelle, un sac à linge, un plan de travail. On installe la personne en débordant le lit de haut en bas sans le découvrir. On remplit la bassine d’eau chaude, et on vérifie que c’est à la température exigé du patient. Il est temps alors de commencer la toilette. Il est important de procéder par région du corporelle. On commence par laver le visage, le coup et les oreilles. On essuie en tamponnant. On enlève la chemise de nuit et on recouvre tout de suite après la personne du drap. Laver le bras et la main les plus éloignés, puis le thorax, le bras et la main la plus proche, en insistant sous les aisselles, les seins, le système pileux du thorax. Ensuite on lave l’abdomen en insistant sur l’ombilic. Puis on s’occupe de savonner, rincer et sécher les jambes. Il faut toujours commencer par les membres opposés au soignant. Après avoir terminé les membres inférieurs, il est temps de s’occuper de la toilette intime chez l’homme. On met des gants non stériles de protection. On savonne le pubis, l’aine. On décalotte pour bien nettoyer le gland. On rince, on sèche et on recalotte. On change l’eau et le gant. On jette les gants de protection non stérile, on se lave les mains et on tourne le patient sur le côté. On savonne le dos, le rince et le sèche. Pour savonner, rincer et sécher le siège (les fesses) on utilise des gants non stériles et les enlève tout de suite après. Si nécessaire il est indispensable de faire un massage de prévention du sacrum. Après avoir terminé a toilette, il faut aider le patient à s’habiller. Dès que tout est fini on installe le patient confortablement sur le lit ou au fauteuil et on lui met tout ce qui lui est nécessaire à disposition. Nettoyer et ranger le matériel selon le protocole du circuit du linge propre et sale. Eteindre la présence.
Ainsi, lorsque je compare la pratique à effectuer et celle de l’aide-soignante ‘m’ayant pris en charge, je vois des incohérences au niveau de l’hygiène. L’aide-soignante à préparer le matériel dont elle avait besoin puis elle a effectué les gestes sur les parties corporelle L’aide-soignante a gardé les gants de toilettes non stériles du début à la fin de la toilette et également durant l’habillage et le changement du linge de lit. Garder ses gants peut procurer une sensation de protection cependant on peut infecter le patient. De plus, le port du gant peut être source de distance avec le patient.
IV- Conclusion.
Cette situation m’a surprise car la pratique ne correspond pas à la théorie étudiée. Cette situation m’a mise mal à l’aise, de ce fait j’en ai parlé avec mon aide-soignante. Tout en faisant attention à ce qu’elle ne prenne pas cela pour un jugement.
Mon point fort : durant cette toilette au lit sur monsieur X, a été mon professionnalisme malgré des gestes qui m’ont paru incohérent. J’ai su rester professionnel face au patient et ne pas lui montrer que j’étais déstabiliser. Mon point à améliorer, serait d’améliorer ma relation avec le patient afin que la situation soit moins éprouvante pour lui.
Bibliographie
Pringault - 64 fiches pratiques pour les aides-soignantes – Estem éditions - 4ème édition, 2007
Julie ou l’aventure de la juste distance : Une soignante en formation Broché – 21 décembre
...