Soins relationnels cas

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Ensuite, elle s’arrête de parler quelques instants et relève la tête, j’en conclue qu’elle attend que je lui dise quelque chose. Je lui dis que je comprends son anxiété, que c’est tout à fait normal. Alors, je lui propose de demander au médecin si il peut joindre son lycée pour lui transmettre les cours qu’elle n’a pas a eu du à son absence.

Madame X semble plus rassurer, elle me sourit et reprend la parole, elle dit « Merci pour tout » plusieurs fois. Je la rassure en lui disant de ne pas s’inquiéter, que je transmettrais le message au médecin du service. Elle me sourit de nouveau, prend son mouchoir et essuie les dernières larmes qui coulent sur visage.

Voyant Mme X rassurée et plus calme qu’au début, je décide de lui donner son médicament, en lui expliquant son but et son importance puis je sors de la chambre pour rejoindre l’infirmière dans le poste de soin.

Je préviens donc l’infirmière de ce qu’il vient de ce passée entre la patiente et moi-même, et lui demande s’il serait possible qu’elle demande au médecin s’il peut joindre le lycée de Mme X pour essayer d’avoir les cours dont elle n’a pas pu être présente. L’infirmière me dit, qu’elle lui transmettra le message, et qu’il est possible de faire cela pour la patiente.

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Analyse :

Dans cette situation j’ai pu mettre en action mes compétences en termes d’analyse de situation et de communication.

Il existe deux types de communication : verbale et non verbale. Dans cette situation, les deux ont été utilisés.

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Communication non verbale :

En termes d’analyse j’ai pu évaluer la situation à travers la verbalisation de l’anxiété de la patiente. Mais aussi grâce à son faciès, elle avait un visage plutôt renfermé, les yeux larmoyants, et elle était en position de chien de fusil. La verbalisation est l’élément essentiel qui figure au premier plan pour cerner un problème, il m’a permis de cerner rapidement l’anxiété et la tristesse de la patiente.

Dans cette situation, j’ai décidée d’adopter une posture d’évaluation, en hochant la tête de haut en bas, en clignent les yeux et en regardant bien Mme X. Ce comportement amène à une écoute active de la patiente.

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Communication verbale :

Dans cette situation le choix des mots était primordial, afin de mettre à l’aise la patiente dans le but qu’elle se sente plus rassurée qu’au début de l’entretien. De plus, en lui posant des questions et en utilisant la reformulation, cela me permettais de savoir exactement où était le problème et quelle ressource je pourrais utiliser.

On peut dire que la communication verbale et non verbale sont deux éléments compatibles et associés qui permettent de cerner un problème face à un l’interlocuteur mais aussi de pouvoir mettre en place des actions afin de répondre à cette situation.

Comme on a pu le voir dans les cours de l’UE 4.2 « soins relationnels » au semestre 2, l’impact non verbale est important vis-à-vis de tout le monde tandis que la maîtrise est faible ici en lui mettant la main sur l’épaule et en lui montrant de la compatie Mme X a réussi à se calmer, peut-être que dans une autre situation la personne aurait pu prendre du recul face à ce geste et cette posture.

Conclusion :

En tant qu’étudiante infirmière, il est primordial pour moi que la patiente dont je suis en charge se sente bien et puisse, pour ainsi dire, revivre. Nous pouvons souligner à travers cette situation que la communication qu’elle soit verbale ou non est indispensable à la réalisation d’un soin.

Les cours reçus dans le cadre de l’UE 4.2 « soins relationnels » m’ont été très utiles et me le seront tout au long de ma formation et dans ma future carrière d’infirmière, dans le sens où la relation entre soignant et soigné implique une rencontre à travers une situation de soin unique et particulière.

Chaque moyen et action mis en place à l’occasion de cette situation ne peut être copier-coller dans d’autres circonstances dans la mesure où les patients sont différents et n’ont pas les mêmes besoins et ni les mêmes attentes.

Paulo Coelho, « Nous pouvons avoir tous les moyens de communication du monde, mais rien, absolument rien, ne remplace le regard de l’être humain. »