Soins relationnels 4.2 IFSI
Par Junecooper • 15 Octobre 2018 • 1 885 Mots (8 Pages) • 948 Vues
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A la fin de mon recueil de données, je dois également lui expliquer le fonctionnement du service, je lui explique donc qu’il y a une cafétéria au 3ème étage où elle pourra aller manger. Je lui montre son coffre-fort au cas où elle ait des objets à y mettre. Je lui montre la sonnette d’alarme, la télécommande du lit et de la télévision. Pour expliquer les permissions du week-end je m’adresse directement à sa fille, car je ne savais pas si elle allait vraiment comprendre. Une fois fin, je demande à la fille si elle ades questions à me poser elle me répond qu’elle n’en a pas pour le moment mais que si elle en a elle viendra nous voir à l’infirmerie.
Je demande également à Mme G, mais pas de réponse, elle me regarde en souriant, je lui dis donc à tout à l’heure, et sort de la chambre.
- Analyse de la situation de communication :
Ici il s’agit d’un entretien directif ou des questions claires, et précises sont posées. Ce qui aide à structurer l’entretien. Je n’ai pas de contraintes de temps, la patiente peut donc prendre son temps pour me répondre ou pour me faire part d’autre problème qui lui tienne à cœur.
Les rôles d’émetteur et récepteur s’inverse car c’est plutôt une communication basée sur des questions réponses dont chacun des acteurs de cette situation est à a fois émetteur et récepteur. Avec M.G la communication est plutôt non verbale car du fait de son incompréhension, lors de l’entretien j’ai utilisée des regards, des mimiques ou des gestes pour créer un lien et pour instaurer une relation de confiance.
La patiente est dans une position d’écoute passive puisqu’elle ne répond pas directement à mes questions et que lorsqu’elle m’écoute, elle ne comprend pas réellement. Mais je suis également dans l’écoute active, car je l’encourage à aller plus loin en la regardant pendant l’entretien, je lui souris, j’acquiesce, je reformule ses quelques paroles, je ne lui coupe pas la parole et j’observe le langage du corps.
Ce n’est donc pas une communication interpersonnelle que j’ai avec la patiente puisque sa fille est présente et qu’elle m’aide à faire le recueil de données. C’est plutôt une communication de masse qui comprend 3 personnes.
Avec la fille de M.G, la communication est surtout verbale, car c’est elle qui répond aux questions que je pose et qui m’apporte les informations nécessaires pour finaliser mon recueil de données. C’est un dialogue entre elle et moi qui se met en place. Elle est importante dans cette situation car elle permet de coder le message que je lui fais passer pour ensuite le décoder en reformulant mes phrases ou en lui parlant beaucoup plus fort. J’ai également utilisée la reformulation pour essayer de me faire comprendre au mieux.
Durant cette communication, il y a une relation symétrique entre nous trois car je me suis mise au même niveau qu’eux pour éviter la hiérarchie. Il y a également une certaine proxemie car je me positionne près d’eux pour créer une relation de confiance avec la patiente. Je suis dans une distance personnelle (de 1m20 à 45cm).
Ici les obstacles dans le contexte de la communication sont :
- Obstacles lié au message ➔ Besoin de reformulation
- Obstacles lié au récepteur ➔ Problème de compréhension et surdité partielle
La principale ressource de M.G est sa fille, car c’est grâce à elle que j’ai pu remplir mon recueil de données.
Dans cette situation les difficultés sont :
- La surdité partielle de M.G
- Son incompréhension
Les enjeux de cette situation sont :
- Informatif
- Relationnel
- Identitaire
- Conclusions : les axes d’améliorations
Pour conclure, je dirais que cette situation de communication s’est bien déroulée dans l’ensemble malgré la surdité partielle de M.G et son incompréhension. J’ai pu m’adapter.
Cependant, avec cette analyse je me suis rendue compte que la fille de M.G était le point clé de notre communication et que de ce fait je me suis beaucoup plus focalisée sur elle plutôt que sur M.G. En effet, la relation soignant-soignée n’étais pas établie de façon optimale à cause de l’incompréhension et de la surdité partielle de ma patiente. De plus la communication n’était pas interpersonnelle. J’ai peut être mis ma patiente involontairement à l’écart et j’aurais dû plus me concentrer sur la communication avec elle malgré les difficultés rencontrées.
La communication a un rôle essentiel dans le métier de soignant, c’est grâce à ça que nous allons pouvoir établir une relation soignant-soigné. Mais pour établir cette communication, il faut des connaissances théoriques, du temps, de l’empathie et un respect de la personne. Il ne faut pas oublier la posture, les mouvements du corps, l’expression du visage, le ton de la voix, le rythme, la rapidité de l’élocution, et le langage employé. Toutes ces observations, sont importantes.
La communication est aussi un travail d’équipe, à plusieurs nous pouvons sans cesse nous remettre en questions sur nos pratiques, ou voir d’autres méthodes de fonctionnement auquel les nous n’aurions pas pensé nous-même.
La communication n’est pas quelque chose d’acquis, elle se travaille tous les jours, sur le terrain en stage, mais même à l’extérieur comme dans les institutions, ou la société en général. Il existe plusieurs méthodes, c’est à nous de s’adapter en fonction de notre patient et d’employer la méthode adéquate pour pouvoir installer une relation de confiance.
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