Problèmes sociaaux contemporains

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Les thèmes sont tous liés à l’actualité. Des textes internationaux, européens, et nationaux y réfléchissent. Ca ne veut pas dire qu’ils sont récents. Ca a été remis au premier plan, surtout. Ces problèmes préoccupent nosùùù¨¨¨°ouvernants, même si on a du mal à trouver des solutions. Il y a une dimension sociale, solidaire. Ces problèmes viennent de fractures sociales. Ces problèmes seront inscrits dans une double perspective. La première perspective, c’est la perspective historique, et l’autre, c’est la perspective comparative.

La perspective historique, c’est trouver l’origine des problèmes. On ne pense pas la préoccupation sociale sans chercher sur le passé. Le problème, c’est de connaitre les éléments historiques indispensables qui ont fait ce problème. Les solutions, il y en a sans fin. Le handicap, ca fait super longtemps qu’on trouve des solutions. On va voir pourquoi ça ne marche pas. Certaines solutions sont pires que l’abstention. Une solution a souvent des contre effets.

L’élément comparatif joue aussi. Le problème concerne les français dans chaque cas, mais dans tous les sujets, on aura des perspectives comparatistes entre les organisations régionales, entre les Etats. La perspective internationale est forte. On le verra sur le domaine du sport et de l’international. Il faudra toujours contextualiser. Ca nécessite la compréhension des usages sociaux, la compréhension des représentations. La complexité nécessite du temps. On va s’interroger largement dans la logique de réforme sociale.

Section 3 : Les objectifs du cours

C’est une présentation méthodologique, analytique, et documentée. Ca devrait suffire à montrer qu’on est dans une société en mutation. On a les problèmes sociaux qu’on mérite, d’une certaine manière. S’il n’y avait pas de problèmes, c’est qu’on serait dans un système totalitaire. On aurait annihilé tous les constats critiques. Un problème social n’est pas nécessairement une tension sociale. Cette méthodologie permet de réfléchir aux problèmes, à la complexité de nos sociétés. On souffre énormément d’une simplification grandissante des questions. Les médias ont aggravé cela. Il y a de plus en plus de connaissances dans le marché des idées, mais celles qui accèdent au grand public sont de plus en plus simplifiées. L’ambition d’une réflexion, c’est de remettre de la complexité où il doit y en avoir. La complexité est une ambition.

Le but, c’est d’arriver à encourager un regard lucide, critique et constructif sur la réalité sociale. On aura des réflexions sur l’idéologie quand elle est au centre de la conception des problèmes sociaux, mais aucune idéologie n’est à communiquer. Ca ne veut pas dire qu’on n’a pas de regard critique. Il faut alors entrer dans une logique scientifique. Le but n’est pas de faire passer une idéologie, mais n’est pas non plus de renoncer à l’esprit critique. Quand un système ne fonctionne pas, il faut le dire. Quand les législations ont aggravé le problème, il faut le dire. On le verra notamment pour la gratuité du problème social. Il s’agit d’encourager un regard lucide, critique et constructive de la réalité sociale, tout en laissant le lecteur ou l’auditeur largement libre de se prononcer sur les réformes qui s’imposent et la manière de les mener.

Chapitre 2 : Introduction particulière à la méthodologie wébérienne aux problèmes

L’analyse sera très influencée par Max Weber. On va s’approprier beaucoup de ses qualités. C’est intéressant de faire le point sur ses analyses. Ca nous fera gagner du temps pour plus tard. Le prof a fait un ouvrage sur les grandes œuvres politiques, et a fait une grande place sur Weber.

Section 1 : Weber et son œuvre

- La biographie de Weber

Il est né en 1864 dans une famille d’industriels protestants. Le père était magistrat, puis député au Reistag. Il est dans un milieu intellectuel autour de Berlin. Weber devient docteur en Droit sur les entreprises du Moyen-âge. Il a aussi fait une thèse sur Rome. Il devient professeur de Droit, on le retrouve à Fribourg notamment. Il a une santé précaire, il a des troubles psychologiques. En 1907 il se concentre sur la recherche. Il reviendra finalement à l’enseignement.

Politiquement, il a fait des travaux après la Grande Guerre. Un jour dans son amphi on retrouve un mot comme quoi il était malade. Il décède en 1920 à Muniche.

- L’œuvre

3 grands titres sont à connaitre : Le savant et le politique (1919). Ce sont surtout deux conférences. En 1905, il avait écrit L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme. Il décède, et sera publié à titre posthume Economie et société. Mais il n’a pas eu le temps de finir. Dans l’imaginaire de nos penseurs, c’est l’Ethique protestante qui s’impose. Le savant et le politique, ca semble bref par rapport à ce qu’il fait après. Il compare les avantages du savant et du politique. Il appelle le politique à devenir savant politique. Le seul texte qui nous intéresse, c’est Economie et Société. C’est le dernier état de sa pensée. C’est publié par sa femme Marianne Weber et son éditeur. Ca a créé des polémiques sur le texte. 2 tomes n’ont pas été écrits au même moment. L’un a été écrit vers la fin, mais le reste est un montage des cours qu’il a fait. Donc qu’est ce qui est de Weber, et qu’est ce qui ne l’est pas ?

Les traductions sont encore plus sujettes à caution. Depuis quelques années, on a cherché à retraduire. C’est un débat sans fin. Ici, on considérera qu’on laisse tomber le débat polémique et on s’en tiendra à ce qu’a voulu dire Weber. Dans Economie et société, on a des chapitres sur l’économie et l’organisation sociale, des chapitres sur les techniques de socialisation, et sur les relations interethniques. Il était passionné de religion.

En réalité, ce qui est intéressante, c’est son analyse des concepts fondamentaux de la sociologie, l’émergence de catégories sociologiques, et il a mis en place un système pluridisciplinaire. Il voulait s’approprier les méthodes de diverses sciences. Mais il n’était pas vraiment interdisciplinaire. D’une manière ou d’une autre, on pense tous les problèmes sociaux comme Weber.

Section 2 : Plurisiciplinalité, épistémologie et méthode sociologique

- Des préoccupations pluridisciplinaires

Weber