Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

Cours art contemporain

Par   •  18 Janvier 2018  •  2 569 Mots (11 Pages)  •  627 Vues

Page 1 sur 11

...

- Königsplatz (Place royale), Munich, Leo von Klenze : Bavière, Louis I de Bavière, veut faire de Munich la « Nouvelle Athènes ». Immense porte (Propilet [ ?]). Les énormes colonnes de style doriques sont caractéristiques. (Ionique, Corinthien, Dorique)

Dorique = Style le plus dépouillé qui donne une impression de massivité, symétrie et de sévérité, peu de décor. La seule décoration sur les colonnes : Les cannelures (stries verticales sur le fut de la colonne)

- L’(Ancien) palais de justice de Bordeaux, Thiac, vers 1850. Encore une fois, les colonnes doriques (+ cannelures)

- Le temple du Walhalla, Leo Von Klenze, vers 1840 (Allemagne, près de Ratisbonne). Le nom provient d’une fusion de deux inspirations de l’époque : Le mouvement antique (fronton et colonnes doriques) et la mythologie nordique qui va influencer un peu le mouvement néo-classique (et plus le mouvement Romantique). Walhalla = Lieux céleste, paradis des Vikings. Le lieu servait à perpétuer le nom de guerriers morts durant une bataille contre Napoléon.

Tout en marbre, épuré, austère, avec des bustes de guerriers à l’intérieur.

- Entrée de la gare d’Euston, Londres, vers 1840. Enormes colonnes cannelées et doriques.

- L’Eglise St Pancras, Londres, William Inwood, vers 1820. Colonnes doriques, mais surtout des sculptures des caryatides (colonnes-sculptures de femmes), copie des caryatides de l’acropole d’Athènes (Erectyon).

A l’époque, les Anglais sont focalisés sur la Grèce, tandis que les Allemands le sont plus vers l’orient. Les Anglais vont découper les caryatides et les mettre au British Museum et vont fasciner les artistes qui vont les copier et recopier allégrement.

Sculptures néo-classiques:

Antonio Canova (1757 près de Venise-1822), sculpteur type néo-classique. Formé à l’Art baroque comme tous les précurseurs de type néo-classique, et va « créer » le mouvement. C’est quand il arrive à Rome que le changement s’opère (découvre la sculpture antique), car Venise est une ville médiévale. De plus, il lit Winckelmann.

Sculpteur officiel de Napoléon, Marie-Christine d’Autriche, … et va réaliser des monuments funéraires pour les Papes ou les grandes familles viennoises.

Aujourd’hui, il est un peu méconnu, mais il était considéré comme le plus grand sculpteur de la première moitié du XIXe siècle.

- Tombeau du Pape Clément XIV, Basilique St Pierre de Rome (1783-87)

7m40 (hauteur), 5m90 (base), 3m profondeur.

C’est une sculpture que l’on appelle une ronde bosse (une sculpture 3D en opposition aux bas-reliefs).

On a ici une œuvre puissante, calme, en opposition avec l’autre sculpteur nommé le Bernin (sculpteur baroque typique).

Ici on retrouve les valeurs de symétrie, sérénité et sévérité.

Le pape est représenté en haut de la sculpture ; il tend la main (Geste d’autorité et en même temps qui peut être interprété comme un appel aux fidèles).

On a en-dessous du Pape deux figures féminines, des allégories (figures humaines (ici) ou animales qui représentent des idées ou des sentiments) qui représentent la tempérance et la mansuétude. Ces deux sculptures semblent affligées ; elles pleurent le Pape. Chaque sculpture existe en elle-même, se suffit à elle-même, à l’inverse de la sculpture baroque.

- Le tombeau du Pape Clément XIII, 1790-1792, St-pierre de Rome, un peu plus de huit mètres de hauteur. Le pape est toujours représenté en haut ; cette fois à genoux, en prière, tourné vers les fidèles. Il s’agit d’un faux tombeau, un cénotaphe (tombeau sans corps) et est traité à la manière antique. Au centre du monument se trouve une fausse porte qui symbolise l’entrée dans la mort, dans l’au-delà.

On a une allégorie (figure masculine), qui est un génie de la mort. Ici, Canova introduit une figure qui n’existe pas dans le dogme chrétien (donc symbole Païen). C’est un éphèbe fort androgyne et quelque peu dénudé qui s’appuie sur une torche renversée dont la flamme s’éteint au contact du sol (Baroque = mort représentée par un squelette /=/ Canova). Le néo-classicisme marche par symbolisme. Ici, personnage séduisant qui souffre de ce qu’il représente. Il a une position très sensuelle, alanguie ; le drapé dévoile sans en avoir l’air une partie de son torse. A rappeler que c’est très provocateur (pour nous) pour un tombeau de Pape, très sacré.

Les lions symbolisent l’autorité du Pape (affligés par la disparition du Pape).

- Tombeau de Marie-Christine d’Autriche, Vienne, 1799-1805, environ cinq mètres de haut. Marie-Christine est la sœur de Marie-Antoinette.

La première chose qui frappe, c’est la forme pyramidale du monument. Copie qui fait référence à un tombeau qui se trouve à Rome (de Caïus Cestus [ ?]) et fait penser à l’Egypte. Canova pioche encore une fois dans des références païennes pour des monuments chrétiens. Dans le médaillon, on a la photo de Marie-Christine d’Autriche. Cortège des âges de la vie (enfant, vieillard, ..) qui pénètre dans ce Monde des morts. Sur le côté droit, on retrouve également le génie de la mort très dénudé, dont le sexe est à peine caché, très affligé et alangui.

- Tombeau des Stuart, 1817-1819, Basilique Saint-Pierre de Rome.

Cénotaphe (faux tombeau) qui se situe entre deux colonnes de l’Eglise ; fait environ cinq mètres de haut.

Stendhal considérait cette œuvre comme la plus importante de l’Art occidental. Encore des génies de la mort très dénudés (deux, très symétriques, appuyés sur des torches renversées qui s’éteignent au contact du sol = Symbolise la forme) ; rondeur, sensualité, androgyne, sexes à peine voilés. La nudité doit être justifiée (par l’Histoire ou la Mythologie) pour être acceptée.

- Buste de Napoléon, 1803. Canova fige une image de l’empereur, à la fois Antique et Romantique. Antique car on a un sentiment d’autorité et de puissance qui se dégage, et en même temps un aspect très romantique dans la chevelure (un peu « au vent »). Ici, c’est une sculpture de propagande. On retrouve le nez en prolongement du front.

- Napoléon Bonaparte, bronze, Palais Brera, Milan, 1803-1806. Napoléon divinisé, à l’antique. Corps très idéalisé, musculeux

...

Télécharger :   txt (16.9 Kb)   pdf (64.9 Kb)   docx (20.1 Kb)  
Voir 10 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club