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Philosophie - Médecine et éthique

Par   •  8 Octobre 2018  •  2 196 Mots (9 Pages)  •  315 Vues

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[Il existe même un courant philosophique appelé PRAGMATISME, W. James XIXe siècle → l'efficacité est un critère de vérité] Ainsi dans les sciences du vivant il s'agit efficacement, notament dans la médecine, de guérir les organisme humain, vivant pour combattre la maladie et la mort.

Chapitre II : La recherche du bonheur.

On estime généralement que les individus sont plus heureux dans une société ou la médecine est développée. Cependant on peut se demander si l'ostacle réel du bonheur est bien la mort, n'est-ce pas plutôt la peur de la mort. La question suivante se pose alors, est-ce la médecine qui est la plus efficace pour guérir cette peur de la mort?

Dans l'antiquité on estimait que ce n'était pas la médecine de s'occuper du bonheur, la médecine s'occupe de la santé du corps, la discipline qui s'occupe de la recherche du bonheur s'appelle l'éthique. Non seulement l'éthique est une partie de la philosophie mais elle constitue la partie la plus importante, la plus essentielle. Il s'agit en effet non seulement de penser en accord avec soi-même mais aussi de vivre en accord avec sa pensée. Autrement dit il ne s'agit pas d'un exercice purement intellectuel, il s'agit aussi d'un travail sur soi-même, plus exactement il s'agira de développer une force de caractère pour pouvoir accepter avec sérénité tous les évenements de la vie y compris les pires.

L'idée des philosophes de l'antiquité est de partir de cette affirmation : “Le bonheur dépend entierement de nous”. Cette formulation semle paradoxale car pour l'opinion le bonheur dépend en grande partie du hasard du destin càd quelque chose qui échape à notre contrôle. Il faudrait dans avoir une force suffisante pour faire abstraction des évenements favorables ou défavorables. Le bonheur dans ce cas ne se fonde pas sur ce qui nous arrive mais plutôt sur la façon dont nous allons le vivre.

Exemple : Epicure, matérialiste (IIIe siècle av J.-C)

MATERIALISE : Il n'y a que des coups matériels (et du vide), donc ce qu'on appel l'esprit, l'âme = corps.

csq : l'esprit n'est pas immortel

il n'y a pas de vie après la mort → c'est de cette vie qu'il faut être heureux.[pic 3]

≠ à la religion le bonheur = plaisir du corps

On pourrait croire que la doctrine d'épicure ressemble à celle des sphistes et implique elle aussi qu'on réalise le plus de désirs possible mais il n'en ai rien. Epicure va plutôt défendre la modération et la sobriété. En effet Epicure va définir le bonheur ainsi :

BONHEUR : Absence de souffrance pour le corps et de trouble pour l'âme.

On sait donc qu'Epicure donne une conception du plaisir comme repos, érénité, absence de souffrance ≠ plaisir = juissance, libération → sophistes. Il faut comprendre que si on cherche comme les sophistes à éprouver le plus de juissances possible en réalisant le plus de désirs possible on risque aussi d'éprouver le plus de souffrance possible. En effet si on cherche à réaliser le plus de désirs possible on tombera dans des exès qui feront souffrir le corps.

De plus on risque d'éprouver aussi beaucoup de souffrance d'esprit qui sont liées au fait que l'on sera difficilement capable de métriser nos désirs => frustration, angoisse, colère, tristesse, inquiétude...

Hors pour Epicure il faut éviter cela, on va donc chercher à modérer ses désirs en essayant d'analyser quels sont les désirs utiles et les désirs nuisibles. Autrement dit pour Epicure il faut être capable de savoir la qualité de plaisir mais aussi la quantité de souffrance qu'un désir peut apporter. Le principe de ce calcul c'est le corps, Epicure étant matérialiste il va prendre comme critères les besoins biologiques du corps. Pour qu'un corps soit au repos (sans souffrance) il faut satisfaire ses besoins et guère plus. Á partir de la Epicure classe différents type de désirs, il y a les désirs naturels et nécessaires. Il s'agit en fait des biens du corps, ces désirs sont toujours bons ( absolument les satisfaire) il y a ensuite des désirs qui dépasse les besoins vitaux. Les désirs non nécessaires se divisent en deux : soit ils ne sont pas nuisibles au corps et peuvent créer un plaisir supplémentaire, ces désirs là peuvent être réalisés, il y a enfin d'autres désirs et ils doivent être combattus, ils impliquent des souffrances physique et psycologique sans apporter de plaisir stable et durable. Pour combattre les désirs il faut une métrise de soi, une force de caractère qui suppose un travail sur soi-même. Il faut être capable de résister aux opinions dominantes qui nous donne de fausses idées sur le bonheur.

Parmit les désirs les plus nuisibles au bonheur il y en a un qui est particulièrement répendu qui est le désir de l'immortalité. Ce désir étant impossible à réaliser doit être combattu, maîtrisé. Pour cela il faut encore une fois prendre le corps comme référence et se donner une conception matérialiste de la mort qui peut se résumer ainsi : la mort n'est rien.

Autrement dit ce qu'il faut modifier c'est notre représentation de la mort ce qui suppose ici un travail sur soi. Ainsi dans l'antiquité la médecine ne s'occupe pas directement du bonheur, la médecine s'occupe simplement de la santé du corps.

ETHIQUE : “santé” de l'esprit = sérénité, maîtrise de soi → bonheur

Par contre à notre époque la philosophie est beaucoup plus liée à l'éthique (à la recherche du bonheur). Inversement la médecine moderne prétend s'occuper non seulement de la santé du corps mais aussi du bien être de l'esprit. Certaines disciplines comme la psychiatrie vont tenter de poursuivre ce but (OMS : Organisation Mondiale de la Santé), la santé est un état de bien être physique, mental et social.

On peut cependant se demander si la médecine (notamment psychiatrie) peut atteindre efficacement ce but. Plusieurs se présentent :

- La médecine moderne guérit mieu les maladies mais rend les êtres humains plus inquiet plus fragile psychologiquement face à la maladie et à la mort.

- Dans l'antiquité

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