Memnon ou la sagesses humaine

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Troisièmement, nous pouvons voir dans ce passage que le style de langue est soutenu. Le vocabulaire de ce conte est donc particulièrement recherché. Nous pouvons d’ailleurs remarquer que Voltaire utilise un grand nombre d’adverbes ainsi que d’autres mots dans l’intention de mettre en évidence le ton, les émotions, la politesse, etc. Bref, l’ampleur du vécu des personnages. Par exemple, on retrouve les mots : poliment, attendrissement, extrêmement, insensiblement, grande envie, beaucoup, dame affligée, etc. d’un autre côté, l’auteur utilise certaines figures de style. Par exemple, à la ligne 13 : « Leurs jambes ne furent plus croisées. Memnon la conseilla de si près, et lui donna des avis si tendres, que ni l’un ni l’autre ne pouvait parler d’affaires et qu’ils ne savaient plus où ils étaient. » Ce petit passage comporte un euphémisme. L’écrivain s’en est servi afin d’atténuer certaines idées trop directes ou potentiellement choquantes. Cela permet d’éviter les mots liés à divers tabous, sachant qu’à l’époque, certains sujets ne sont pas discutables. Sans compter le style d’écriture classique qui rend la lecture considérablement plus facile et ainsi, particulièrement moins compliquée à comprendre. Ses aspects démontrent que ce conte est bel et bien dans l’époque de l’ère des philosophes, au XVIIIe Siècle et du conte philosophique du célèbre François Marie Arouet. (213 mots)

Finalement, l’analyse de cet extrait démontre que l’œuvre « Memnon » est un conte philosophique qui rejoint parfaitement l’ère des philosophes au XVIIIe Siècle ainsi que monsieur François Marie Arouet. De plus, nous pouvons certainement comprendre que Voltaire veut démontrer qu’avoir de l’argent et être une personne sage qui se prive de tout sentiment, ce n’est pas ça le parfait bonheur! Ce conte représente bien l’aspect philosophique, car il touche la recherche de l’idéal. Pour ma part, je trouve que ce conte est un bel exemple des valeurs de soi-même. Même si nous sommes riches et sages, cela ne veut pas dire que nous sommes heureux. Se priver de sentiment, c’est se priver de vivre! Pour ce qui est de l’écriture, la langue soutenue est beaucoup moins utilisée qu’aujourd’hui, mais au-delà de cet aspect, j’en conviens qu’avec le style d’écriture classique et le bon raisonnement que ce texte apporte, il a encore une place dans la société. (157 mots)