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Marché du bricolage

Par   •  1 Décembre 2017  •  2 623 Mots (11 Pages)  •  423 Vues

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À 77% du marché en valeur avec près de 18,9 milliards d’euros, celles ci en représentent bien plus qu’une majorité.

De toutes les formes de distribution, les GSB ont la structure d’offre la plus équilibrée

Autre aspect de la concentration : si l’on regarde plus loin que les simples enseignes, on remarque que deux grands groupes se partagent à eux deux x % de parts de marché

Adeo

• 38% de parts de marché des GSB et 7.3 Milliards de CA

• Possède Leroy Merlin (société à l’origine du groupe, multispécialiste, plus performante des GSB avec 5,9 Milliards de CA), Bricoman (609 millions de CA, enseigne pro, acquis en 1994) et Weldom (701 millions de CA, enseigne de proximité, acquis en 2004)

• Groupe français, il détient quelques 16 enseignes réparties entre 12 pays (Europe, Chine, Russie et Brésil). C'est le numéro 1 français.

Kingfisher

• 33% de parts de marché des GSB et 6.3 Milliards de CA

• Possède : Brico dépôt (2,7 milliards de CA) et Castorama (3,5 milliards de CA)

• Groupe britannique, il détient plus de 1124 magasins répartis dans 9 pays situés en Europe et en Asie. Et si en France il est numéro 2, le groupe est le numéro 1 européen des magasins de bricolage

Viennent ensuite 2 entreprises non chapeautées par un grand groupe à 8% de PDM

Bricomarché

• 1,87 Milliards de CA

• 480 points de ventes

• Filiale du groupe Les Mousquetaires

Mr. Bricolage :

• 1,97 Milliards de CA

• 797 magasins en France (69 autres dans 10 pays) : dont 82 en réseau intégré, 438 indépendants, et 290 indépendants purs sans enseignes

Mr. Bricolage était en passe de se faire racheter par Kingfisher en Avril 2014, ce qui risquait d'accentuer le “bipole” du marché chez les GSB. L'opération a du cependant être annulé un an plus tard. Kingfisher n’ayant pas respecté les délais pour notifier l’autorité de la concurrence, et l’ANPF actionnaire majoritaire du groupe regroupant les franchisés et indépendants) ayant exercé son véto au conseil d'administration quand il couru la rumeur que de 60 points de ventes qui étaient dans leur majorité ceux des 82 franchisés, devaient être vendus.

Viennent ensuite les magasins de négoce.

Ensemble, il représente 16% de parts de marché :

Point P

• 480 millions de CA

• 800 points de vente

• Filiale du groupe Saint Gobain,

Gedimat

• 1,57 Milliards de CA

• 494 points de ventes en France et Belgique

• Filiale du groupe Gedex

Les autres

Enfin, viennent l’e-commerce, les rayons spécialisés des GSA, et le commerce traditionnel (type quincaillerie) qui ont chacun des parts de marché inférieures ou égales à 3%.

L’e-commerce est encore balbutiant. Celui ci est composé par les sites marchands des grandes enseignes de distribution, même si l’on compte quelques pure-player tels que Wellindal et Manomano.

Il faut cependant noter que les sites des enseignes ou de marque ne représentent pas la majorité des dépenses sur internet dans le bricolage à 44%. Les sites des marques sont mêmes proches des… sites de ventes entre particuliers, récoltant 19% des dépenses contre 17 pour les derniers.

Pour tout dire, l’e-commerce fait moins bien que la distribution traditionnelle (qui inclus les quincailleries par exemple) à 0,5 milliards de CA contre 0,7 en 2014, ce qui est presque ironique.

` Méthodologie

Orientation des recherches

L’un d’entre nous (Sarah) avait une certaine familiarité avec le marché en question après avoir effectué un stage chez Brico dépôt. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle nous avons choisi de présenter ce marché. Ainsi, une partie des recherches consistait à confirmer ou infirmer les hypothèses formulées à partir de ses connaissances, ou l’approfondir, le préciser.

Ceci nous donna une base de départ. En effectuant ces premières recherches, de nouveaux éléments nous sont apparus, orientant alors vers d’autres hypothèses qui, pareillement, devaient se voir confirmées ou complétées.

Typologie des sources

Le point de départ de nos recherches aura logiquement influencé la façon dont nous avons sélectionné nos sources. Ainsi, nous nous sommes plus assurés de la qualité de celles ci que nous nous sommes directement tournés vers celles que nous estimions crédibles, mis à part LSA, auquel nous avons eu recours dès le début.

Presse spécialisée (distribution)

Presse généraliste (grands titres)

Associations et fédérations de professionnels du bricolage

FMB (fédération des magasins de Bricolage et l’aménagement de la maison), Unibal (Union Nationale des Industriels du Bricolage)

Organismes de recherches / études divers

Pertinence des sources

Crédibilité de la source

Quant aux études d’organismes et instituts avec lesquels nous n’étions familiers, les voir repris dans les grands titres de la presse nationale ou spécialisée nous certifiait de leur sérieux. Ainsi, l’étude du CREDOC “consommation et modes de vie” à laquelle il est fait allusion dans la partie sociologie du PESTEL était reprise par Le Monde.

La régularité de certaines enquêtes était aussi un critère

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