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Leucémie Aigue Lymphoblastique - AID BAC ST2S

Par   •  24 Mars 2018  •  3 138 Mots (13 Pages)  •  326 Vues

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- La chimiothérapie

La chimiothérapie désigne généralement la méthode qui consiste à soigner une maladie par des substances chimiques. Aujourd’hui, on associe plus souvent ce terme au traitement du cancer. Dans le cadre de la leucémie aigüe lymphoblastique, la chimiothérapie se doit d’être très intensive pour rivaliser avec la vitesse de la propagation des cellules malades.

La phase d’induction est la première partie de la chimiothérapie. Elle se déroule dans un établissement spécialisée et nécessite une hospitalisation puisque la durée moyenne est de 35 jours. L’objectif de la phase d’induction est de détruire rapidement les cellules cancéreuses présentes dans le corps. On dit qu’elle a atteint son but quand on trouve moins de 5% de blastes dans la moelle osseuse, quand le sang est entièrement débarrassé de cellules cancéreuses et quand les symptômes liés à la leucémie ont disparu.

C’est une période difficile pour l’enfant car on détruit une partie de son système immunitaire. En suivant cette phase, l’enfant peut atteindre la rémission complète dans 70 à 90 % des cas.

Ensuite, l’enfant poursuit son traitement avec la phase d’intensification ou de consolidation qui dure de 6 à 9 mois. Elle doit servir au maintient de la rémission. Pour cela, on fait faire au patient des séances de chimiothérapie intensive mais courte (une semaine environ) et répétée toutes les deux à trois semaines.

La phase d’entretien termine la chimiothérapie. L’enfant prend un traitement oral quotidiennement et un autre une fois par semaine. Le but du traitement d’entretien est de tuer toutes les cellules résiduelles qui ne l’ont pas été durant la phase de rémission. Bien que ces cellules soient peu nombreuses, elles peuvent provoquer une rechute si elles ne sont pas toutes éradiquées.

Une chimiothérapie intrathécale peut être effectuée en plus. Elle permet d’empêcher l’envahissement des méninges par les cellules leucémiques. Elle peut être complétée d’une radiothérapie.

- La radiothérapie

Quand le système nerveux central est infiltré, on effectue une irradiation à l’aide d’un générateur de rayonnements sur l’encéphale du petit patient. C’est une procédure indolore qui dure de 15 à 30 minutes. Une bonne partie de ce temps est centrée sur la préparation de l’enfant. Les radiations durent en fait 1 à 2 minutes.

Pour être efficace, l’irradiation doit être répétée durant 4 à 5 séances étalées sur 3 à 7 semaines.

Il faut savoir que la radiothérapie est de moins en moins utilisée voire supprimée dans certains établissements à cause des effets néfastes qu’elle pourrait avoir sur du long terme.

- La greffe de cellules souches[3]

La greffe de cellules souches se fait seulement quand l’enfant risque de rechuter après la phase de consolidation. Elle nécessite une hospitalisation de 4 à 7 semaines pendant laquelle on irradie complètement le système immunitaire de l’enfant à l’aide d’une chimiothérapie parfois associée à la radiothérapie.

Les cellules souches utilisables pour faire la greffe sont celles de la moelle, celles présentes dans le sang et enfin celles provenant du cordon ombilical. Cette dernière pratique n’est pas souvent effectuée car le cordon ombilical est très peu conservé.

Les cellules souches une fois prélevées sur le donneur sont injectées dans le sang par intraveineuse et accèdent aux cavités osseuses où elles s’installent. Pendant quelques jours, le corps ne produira alors plus de cellules sanguines, on appelle cela l’aplasie. Quand les neutrophiles reviennent dans le sang, cela signifie que la greffe à pris. Apparaissent ensuite les lymphocytes qu’il va falloir éduquer pour qu’ils puissent reconnaitre les molécules étrangères au corps humain. Enfin, on sait que la greffe à réellement fonctionnée quand les globules rouges et les plaquettes sont de nouveau présents dans le sang.

Mais, il faut savoir que la greffe n’est pas possible avec tout le monde. En effet, comme pour toutes les greffes, il existe le problème de la comptabilité. C’est pourquoi on préfère les allogreffes venant d’une personne de la famille du patient et les autogreffes (cellules saines du patient prélevée préalablement et mis en cultures) quand cela est possible. Parfois, il se trouve que les membres d’une famille ne soient pas compatibles avec l’enfant, il faut alors trouver un donneur répertorié sur des fichiers de donneurs français, européens et parfois mondiaux.

Les enfants guéris par la greffe sont suivis par des médecins jusqu’à l’âge adulte une fois par an dans le but de diagnostiquer des complications tardives.

- Conséquences des traitements

Le traitement de la leucémie est relativement agressif de tous les points de vue. Il est donc normal de constater des séquelles plus ou moins graves sur du plus ou moins long terme.

La chimiothérapie dans un premier lieu conduit à la destruction des cellules cancéreuses mais aussi à celle de cellules saines. On constate donc une diminution de cellules sanguines (plaquettes, globules rouges et blancs) et de certaines autres cellules de l’organisme. Les effets secondaires reconnus sont alors les nausées et les vomissements, l’anémie, les saignements variés, les infections, la perte des cheveux, la perte d’appétit et la fatigue. Heureusement, la plupart de ces effets sont corrigeables soit par transfusion de sang, d’antibiotiques et d’autres médicaments soit grâce au temps.

De la même façon, la radiothérapie est responsable de quelques effets indésirables tels que l’état dépressif, la fatigue, la perte d’appétit et l’altération du sommeil. Elle peut également provoquer une insuffisance ovarienne, un retard pubertaire et un dérèglement de la croissance.

Il existe aussi des conséquences liées au traitement par greffe de cellules souches. Sur du court terme, le patient est sujet aux vomissements, aux inflammations des muqueuses, aux modifications corporelles (perte de cheveux, fonte musculaire), mais aussi à des problèmes hépatiques, des infections. Sur du plus long terme, on constate par exemple une stérilité permanente quasi-inévitable en cas de greffe, des risques cardiaques (dans de rare cas), et des risques exceptionnels de second cancer.

Même si le traitement est difficile et les conséquences néfastes, la leucémie

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