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L'industrie du sucre dans le cadre du droit et de la déontologie

Par   •  27 Novembre 2017  •  2 881 Mots (12 Pages)  •  619 Vues

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Tout comme la betterave, même si elle est broyée la canne à sucre est très gourmande en eau, de plus sa culture nécessite une utilisation intensive du sol mais aussi de produits agrochimiques. Enfin étant brûlée à la fin de sa transformation elle rejette des particules nuisibles à la couche d’ozone.

À la suite de la filtration, le jus obtenu est mis à évaporer afin d’enlever le surplus d’eau, et donc obtenir un sirop. Ce dernier sera ensuite mis à cristalliser. Pour cette étape du sucre glace est ajouté afin que les cristaux se forment autour. Lee sucre cristallisé étant en suspension dans le liquide, il sera « essoré » puis mis à sécher dans des silos.

Le produit fini sera enfin emballé dans différents contenants (cartons, contenants rigide en plastique, contenant souple en plastique…). Le plus gros problème éthique de cette étape-là concerne encore l’écologie : en effet l’usage de certains plastiques non biodégradables ou du moins non recyclables participe à la pollution de la planète.

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De la distribution à la consommation : la fin du cycle de vie

Une fois le produit emballé, il est revendu à des grossistes avant d’être de nouveau vendu à des détaillants cette fois-ci (épiceries par exemple). En dernier lieu le produit sera acheté par le consommateur final qui l’utilisera.

Les problèmes que l’on peut relever au cours de cette dernière étape sont les suivants :

Tout d’abord le nombre de passation de propriété. Le produit fini doit passer par deux intermédiaires avant d’arriver jusqu’au consommateur final. Cela a une double conséquence. L’une sur le producteur : son produit sera acheté moins cher pour que chaque intermédiaires puisse se faire une marge sur le produit et l’autre sur le consommateur qui paiera le prix fort puisque tous les intermédiaires se sont pris une marge il devra payer plus cher sont produit final. Pour contrer ce phénomène des associations de type commerce Max Havelar ont vu le jour afin d’assurer au consommateur que le prix qu’il paye ne va pas dans la poche des intermédiaires mais du producteur qui sera rémunéré au juste prix de la valeur de son produit, et est également gage de durabilité ;

Le deuxième et non des moindres : l’impact sur la santé du consommateur : Obésité, diabète, addiction…. Tous ces maux sont en parties dus au saccharose, principal constituant du sucre.

Selon une étude de l’Université de Bordeaux en France le sucre serait plus addictif que la cocaïne ! : « Aussi surprenant que cela puisse paraître, sur 100 rats testés, plus de 90 d’entre eux ont préféré le gout sucré aux sensations de la drogue, même après une augmentation maximale de cocaïne et après plusieurs semaines d’exposition prolongée à cette même drogue ».

Autres effets observables : les effets sur le corps humain. La plus flagrant est la corrélation entre consommation de sucre et prise de poids, le sucre est majoritairement responsable de l’obésité ou du surpoids chez les jeunes enfants. Chez les personnes plus âgées la surconsommation de glucose, et donc une alimentation non équilibrée entrainerait l’augmentation des probabilités d’être atteint de la maladie d’Alzheimer. Toutefois les effets du sucre sur les maladies cardio-vasculaire divisent encore la communauté scientifique : certains pensent que le sucre a un effet direct sur ces maladies, pour d’autre ce ne sont que des effets indirects puisque les problèmes au niveau du système circulatoire serait dû au surpoids ou à l’obésité du patient.

Enfin à cela s’ajoute des problèmes moins grave mais dont les effets sont observables : caries dentaires, vieillissement de la peau etc.

En ce qui concerne la consommation elle-même nous nous sommes rendus compte que la consommation directe de sucre (25 % aujourd’hui contre 40 % dans les années 80). Cependant la consommation indirecte a augmenté. On parle de consommation indirecte lorsque l’on évoque tous les produits issus de l’industrie alimentaire comme les bonbons, les biscuits ou encore les sodas.

Cela fait que depuis près de 50 ans, en France les ventes de sucre restent stables.

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Comment les différentes institutions ont agies pour contrer ces problèmes

Comme nous avons pu le voir précédemment le sucre crée de nombreux problèmes que cela soit au niveau social ou au niveau humain, en mettant en danger leur santé.

Pour contrer cela les politiques gouvernementales ou sociétales se sont adaptées ou ont évolué.

Nous verrons comment au travers de deux exemples : L’État français et l’entreprise FERRERO.

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L’État français

Il est important de précisé que la France faisant partie de l’Union Européenne est obligée de se plier aux directives de cette dernière, ou du moins de respecter au minima les quotas fixés par cette dernière.

Nous pouvons prendre exemple des mentions « sans sucre », light etc.

Depuis juillet 2007 pour que ces mentions apparaissent, les produits doivent répondre à certains critères quantifiables : par exemple pour pouvoir porter la mention « sans sucre » le produit ne doit pas contenir plus de 0.5g de sucre pour 100g ou encore pour le terme « à faible teneur en sucres » signifie que le produit ne contient pas plus de 5g de sucres pour 100 g ou 2,5 g pour 100 ml en ce qui concerne les boissons.

Toutefois il existe parfois des subtilités : le terme « Allégé en » signifie que le produit est allégé OU en sucres OU en matières grasses OU en calorie mais pas dans toutes les catégories, enfin le produit doit contenir au minimum 30 % de sucre, par exemple, en moins que le produit dit « de base » mais ne signifie pas pour autant qu’il contient moins de calories….

On peut également citer un autre des mesures prises par le Gouvernement a été, depuis 2012 la réglementation sur les sodas. Tout d’abord ces derniers sont définis par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et la Répression des Fraudes (DGCCRF) comme étant « une boisson gazéifiée, non alcoolisée, qui peut être aromatisée de multiples façons ».

Les sodas sont réglementés comme suit : tout

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