Introduction à l'histoire des faits économiques

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de l’investissement.

La demande globale est donc de ce fait soutenue et engendre un investissement induit qui soutient a son tour l’activité. Cette innovation est finalement absorbée par l’ensemble du système économique qui se traduit par une raréfaction puis une disparition des occa-sions de profit et de l’investissement.

Il apparait alors une phase de dépression qui se transforme ensuite en récession. Au cours de cette phase, de nouvelles innovations sont en gestation et leur mise en oeuvre va entrainer progressivement un mouvement de reprise préludant à une nouvelle phase de prospérité.

Un schéma théorique permet à SCHUMPETER de proposer une explication au cycle long de KONDRATIEFF qui dans ses travaux se limitent à un constat : des phases as-cendantes qui se caractérisent par un mouvement général de hausse des prix alors qu’au cours des phases descendantes apparait une tendances au ralentissement voir à la baisse des prix.

Tableaux des 4 cycles économiques :

Phases

ascendantes Phases

descendantes

1er cycle 1790-1816 1816-1850

2ème cycle 1850-1873 1873-1896

3ème cycle 1896-1929 1929-1945

4ème cycle 1945-1973 1973-aujourd’hui

Chacune des grandes périodes d’expansion se caractériseraient ainsi par la diffusion d’innovation technologiques majeures propres à chaque périodes envisagées :

- 1er cycle : machine à vapeur + textile

- 2ème cycle : acier + chemin de fer

- 3ème cycle : électricité et chimie

- 4ème cycle : automobile + électronique

Section 3 : Les 5 étapes du développement

ROSTOW (économiste américain dans les années 60 ancien prof à Harvard et fut membre de Brain trust, il publiait les étapes de la croissance économique.

Son intention est de comprendre la croissance économique des USA et de l’Europe d’une part et les problèmes posés par les pays sous développés d’autre part.

Cette démarche a fait reconsidérer le passé économique de ces pays sous l’angle de la croissance et du décollage. La raison du succès de ROSTOW représente le plus claire-ment le concept de développement linéaire : la GB ouvrant la voie et les autres pays sui-vant avec retard.

- Société traditionnelle : production limitée et plafonnante à long terme. Basée sur l’agri-culture seulement, mais dangereux car soumis a la météo -> incidence économique sur le revenu social. Elle possède un système de valeur qui ignore la science et repose sur un fatalisme à l’égard de la nature et de la vie mais avec des luttes de l’Homme pour ne pas être prisonnier de cette nature.

NEWTON (1643-1727) caractérise le moment ou les hommes ont été les plus nombreux à croire que le monde extérieur était assujettis à des lois connaissables et pouvait être or-ganisé systématiquement en vue de la production.

- Le take off : d’après ROSTOW, d’une part dans les proportions des innovations qui ont été acceptés par la société, d’autre part dans l’augmentation régulière du taux d’investis-sement (entre 5 et 10%). Pour qu’il y ait acceptation il faut en place un appareil politique social et institutionnel qui exploite les tendances a l’expansion.

- La marche vers la maturité : elle commence vers 1850 en GB et plus tard en France en 1910 et en 1950 pour la Russie et le Canada. Ce démarrage est suivi d’une grande pé-riode de croissance soutenue pendant laquelle les innovations technologiques se diffu-sent a toute l’économie.

A cette époque les industries anciennes qui avaient permis ce démarrage perdent de l’importance au profit des industries nouvelles plus dynamiques. Se rajoute ensuite des activités du secteur secondaire et tertiaire qui se développent au détriment du secteur primaire. A cette époque le taux d’investissement productif continue d’augmenter pour se situer entre 10 et 20% du revenu national.

- L’air de consommation de masse : air dans laquelle les USA sont entrées depuis 1912-1913. Cette étape est atteinte par des sociétés matures et se caractérise tout d’abord par

*le déplacement de l’intérêt de la société de production vers la société de consommation = société de consommation de masse qui tente d’assouvir le bien être total du consomma-teur.

*Puis les biens de consommation durables et les services deviennent les secteurs clés de l’économie.

* Enfin le société devient en mesure de mettre en place des organismes de protection so-cial. Au niveau extérieur cette étape se caractérise par la prise de pouvoir et la recherche de puissance ce qui entraîne une augmentation des dépenses militaires.

Section 4 : Les interprétations modernes : la dynamique institutionnelle.

I) Les pensées de BIRDZELL et de ROSENBERG

Ces deux auteurs se sont penchés sur l’économie et ils insistent avant tout sur le rôle des innovations économiques et surtout en émettant des analyses commerciales et institu-tionnelles.

A la fin du Moyen-Âge le remplacement des pillages par les impôts fut un très grand fac-teur de développement économique. Les richesses ne se dissimulent plus et au fur et a mesure des décennies la sécurités des biens est garantie. Les échanges et investisse-ment deviennent au fur et a mesure basés sur du calcule économique et ce système est favorisé. Cette mutation n’a pas été réalisé en Asie et dans les pays de l’Islam. L’Europe a continué son expansion économique et l’intensification des échanges.

=> La chute de la féodalité voit également vers la période de la Renaissance le desserre-ment des contraintes des autorités politiques puis religieuses et cela contribue à desser-rer les contraintes de l’activité économique.

La relation ville/campagne est cruciale dans l’explication du développement économique notamment en Occident.

L’Europe a été le théâtre d’un événement majeur, un cataclysme, qu’aucune autre civili-sation n’avait connu : la chute de l’empire romain (4ème-5ème siècle) qui avait un pou-voir centralisé. Cette chute a permis à la décennie suivante (moyen