IFSI S1 : Analyse de pratique en EHPAD
Par Christopher • 22 Août 2018 • 1 477 Mots (6 Pages) • 19 027 Vues
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de Mme I.
Remarques, questionnements :
Sachant que cette toilette n’était pas prévue à mon programme et sachant que Mme I n’est pas une patiente dont j’ai l’habitude de m’occuper, j’ai du demander à l’aide soignante des précisions sur les habitudes de vie de Mme I ainsi que sur son comportement habituel à défaut d’avoir pu prendre connaissance de son dossier au préalable. Ainsi j’ai pu apprendre que Mme I n’a pas l’habitude de participer à sa toilette, ou seulement très peu.
Pourquoi n’ai-je pas laissé plus d’autonomie à ma patiente ? Pourquoi ne l’ai-je pas sollicité plus ?
De plus j’ai pu remarquer d’autres incohérences dans ma pratique :
En entrant dans la chambre de Mme I, je ne me suis pas présentée à elle, et même si je portait une blouse sur laquelle était inscrite mon nom, elle ne l’a pas forcément remarqué. Pourquoi n’ai-je pas envisagé cette possibilité ? Peut-être ai-je pensé que la patiente me reconnaîtrait ?
Ensuite, j’ai déshabillé Mme I entièrement dès le début de mon soin, la laissant nue durant toute la toilette. Pourquoi ai-je procédé ainsi ?
À la fin de mon soin l’aide soignante qui m’observait m’a fait remarquer que je n’avais pas vraiment dialogué avec ma patiente. Pourquoi ne l’ai-je pas fait ? Cela aurait-il pu la rendre plus coopérative ? Aurait-elle participé aux soins plus facilement ?
Difficultés, points à approfondir, réajustements envisagés :
Le fait de connaître les habitudes de ma patiente m’a été utile pour ne pas trop la stimuler, mais j’ai pu prendre cette information trop au sérieux et par conséquent, je pense que je ne l’ai pas assez stimulée. Je l’ai prise en charge sans vraiment essayer de faire participer la patiente à sa propre toilette.
Suite au premier refus de Mme I, j’aurai dû réessayer de la stimuler à d’autres moments de la toilette, car même si elle a refusé d’effectuer un certain acte, elle aurait pu vouloir se brosser les cheveux elle-même ou mettre sa robe seule par exemple.
En effet, mon soin n’a pas réellement contribué à maintenir ou à restaurer l’autonomie de Mme I car j’estime ne pas avoir mobilisé de façon adéquate les ressources de ma patiente durant cette activité.
En revanche le fait d’avoir pris connaissance des habitudes de Mme I au préalable m’a permis de proposer une toilette en adéquation avec ses besoins et adaptée à sa personnalité car j’ai respecté ses habitudes de vie.
Aussi, le fait d’avoir déshabillé ma patiente dès le début du soin à pu porter atteinte à sa pudeur et à son intimité. De plus nous étions observées par l’aide soignante, ce qui aurait pu rajouter une source de mal-être pour la patiente.En revanche l’aide-soignante qui m’observait à noté que pour l’intimité et le bien-être de la patiente j’avais bien fait de la rhabiller en partie au milieu de mon soin.
Pour finir, même si Mme I parle très peu, j’aurai pu tenter d’avoir une conversation avec elle.
Analyse : recherche
Suite cette toilette et grâce à cette remise en question, j’ai demandé conseils à d’autres soignants pour permettre d’améliorer ma technique.
J’ai donc pu réajuster ma pratique et l’adapter de façon plus juste à chaque patient dont je me suis occupée, pour tout types de soins.
Aux différents soins qui ont suivi j’ai donc veillé à proposer des activités en adéquation avec les besoins et les souhaits de la personne tout en les mobilisant un maximum pour permettre de maintenir, voire même de restaurer leur autonomie, tout en veillant à ne pas dépasser leurs limites.
J’ai veillé à toujours avoir pris connaissance des dossiers, des habitudes de vie, et du comportement de chaque patient dont je me suis occupée afin d’avoir conscience de leur capacités.
J’ai aussi pensé à vérifier que les patients connaissaient mon identité ainsi que la nature du soin ou des soins que j’allais effectuer.
J’ai tenté de toujours parler avec mes patients de façon à ce qu’il soient plus à l’aise avec moi, ou ne se sentent pas dévalorisés ou déshumanisés.
J’ai toujours pris le temps de vérifier que rien ne risquait de porter
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