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TPE: en quoi l'eusocialité est-elle une parfaite illustration du principe d'émergence?

Par   •  24 Septembre 2018  •  2 817 Mots (12 Pages)  •  468 Vues

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Le polyétisme basé sur le polymorphisme reste un phénomène minoritaire, il concerne seulement 15% des espèces de fourmis. Le ployéthisme est aussi défini selon l’âge, et plus particulièrement l’expérience. On remarque que généralement, pendant ses 10 premiers jours une fourmis va s’occupé des soins destines au couvain. Et les tâches qui s’effectuent en dehors de la fourmilière comme le fourragement ou la défense sont exécutées par des fourmis plus anciennes. Mais l’expérience à un rôle plus important que l’âge. C’est pour cela que l’on voit quelques anomalies, toutes les fourmis âgées de 1à a 5 jour ne sont pas charges des soins destinés au couvain. Champalbert, en 1986, isole une ouvrière Ectatomma ruidium pendant les 10 premiers jours de sa vie. Lorsque Champalbert, la réintroduit dans la fourmilière, celle si reste inactive pendant 4 jours, puis s’occupe du couvain pendant 35 jours, et enfin sort du nid pour fourrager. La fourmi a comme « oublier » qu’elle avait déjà dix jours et qu’elle devrait déjà s’occuper du couvain plutôt qu’être inactive. Cette expérience montre que le polyéthisme est lié à l’expérience acquérit avec l’âge, l’individu est simulé par son environnement social.

Les fourmis champignonnistes, appelées aussi fourmis coupeuses de feuilles, cultivent un champignon qui compose quasiment la totalité de leur alimentation. Les scientifiques ont classifié 29 missions différentes, exécutées par des ouvrières au quotidien pour cultiver leur champignons. Les fourmis pratiquent donc une forme d'agriculture. Cette espèce est très présente en Amazonie, mais aussi à l'ouest des Etats-Unis, Mexique et même en Argentine. Au départ les fourmis récoltent pleins de copeaux de végétaux, qui vont constituer un jardin souterrain, sur lequel se développe le champignon. La récolte des feuilles est très organisée, et le travail est réparti selon la morphologie, il prend des formes de taylorisme(voir sous parties optimisation du travail). Elles réalisent un travail extêment physique, si on ramène leur vitesse à l'échelle humaine elle atteint 25 km/h. Ce qui est plutôt impressionnant de plus qu'elles sont chargées. Le travail est encore organisé selon la morphologie des fourmis. Une fois ramenées au nid les feuilles sont coupées par différentes fourmis, les fourmis sont de plus en plus petites et ainsi pour les morceaux de feuilles. Les infimes copeaux de feuilles constituent le champignon, qui a l'aspect d'une éponge. Ce sont les jardinières, les plus petites de toute la colonie, jusqu'à 250 fois moins grosse que les soldats, qui s'occupent du champignons. Leur agriculture est comparable à celle de l'homme. Elles prennent des touffes de mycélium, sur dans les profondeurs du jardins, pour les ramener dans les parties élevées du jardin, afin que les touffes de mycélium reçoivent de nouveaux fragments de feuilles. Simultanément, elles déposent des gouttes fécales, dans la partie supérieur du jardin comparables à de l'engrais. Les gouttes d'étron sont très concentrées en enzymes qui proviennent du champignon. Celle ci sont capable d'hydrolyser les polysaccharides végétaux. Les polysaccharides sont des polymères. Les polymères sont du point chimique des macromolécules. Les polymères sont composés de plusieurs oses lieux entre eux par des liaisons osidiques. Un ose est monomère des glucides, il possède au moins 3 atomes de carbone. Au final les polysaccharides sont détruites par les enzymes du champignonsMais ces gouttes fécales sont aussi riches en enzymes capables d'hydrolyser les polysaccharides végétaux. Ces enzymes proviennent du champignon. En consommant du champignon, les ouvrières absorbent les enzymes du mycète, qui après avoir traversé leur tube digestif, se retrouvent dans le rectum. Les fourmis se comportent ainsi comme un convoyeur d'enzymes.

Elles jouent un rôle important dans l'écosystème, elles nettoient les forêts. Malgré leur petite taille, les fourmis sont tellement nombreuses qu'elles laissent forcément une trace de leur passage. Le chercheurs, évaluent que la taille d'un nid d'Atta Colombica rapporte entre 85 et 470kg de matière sèche en un an. Patricia Folgarait les qualifie "d'ingénieurs en écosystèmes", en ramenant des fragments de végétaux, amassent des déchets et des déjections. Cela modifie les propriétés du sol. Les fourmis contribuent à rendre les sols plus fertiles et riches en minéraux (Azote, Phosphore et Potassium).

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OPTIMISATION DU TRAVAIL

En étudiant les fourmis et leur société, nous avons remarqué qu’elles tentent en permanence de l’optimiser. Elles veulent costamment réduire le coût énergétique du travail.

Le travail en équipe chez les fourmis est très présent, il est comparable au taylorisme. Nous nous appuyons notamment sur les fourmis champignonnistes, qui répartissent le travail de fourragement. On distingue 4 groupes de travail : Le premier groupecoupe seulement les feuilles. Les feuilles s’amassent donc au sol, au pied des arbres, cela attire le second groupe de travail. Ce groupe fragmente les feuilles en petits morceaux. Tandis que le dernier groupe transporte les feuilles jusqu’au début de la piste chimique. L’amas de feuilles forme ainsi une sorte d’entrepôt ou le quatrième groupe de fourmis viendra les chercher pour les amener au nid. Le travail à la chaîne permet de gagner beaucoup d’énergie. Effectivement, lorsque les fourmis laissent tomber les feuilles, elles économisent de nombreux aller-retour le long du tronc d’arbre. Le premier groupe, est seulement constitué de seulement 1% des fourrageuses. Et pourtant elles réalisent une partie essentielle du labeur. Le coût énergétique du travail est allégé, la récolte est facilitée.

Le travail d’équiper peut aussi s’illustre sous la forme d’une embuscade, chez les ouvrières d’Atzeca lanuginosa, elles construisent des fourmilières en cartons dans les arbres dans la savane brésilienne. Elles chassent uniquement sur l’arbre qui abrite leur nid. Elles ne descendent jamais de leur arbre. Certaines ouvrière chassent individuellement et compte sur le hasard pour trouver une proie. D’autres travaillent en équipe et mettent en place une embuscade. Elles sont environ douze, et dès le matin elles se placent les unes à côté des autres sous la face inférieure d’une feuille. Leurs mandibules sont ouvertes, elles sont sous-tension prête à attraper la première proie qui passe. Seules les mandibules et les yeux

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