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Par   •  30 Juillet 2017  •  3 685 Mots (15 Pages)  •  622 Vues

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Pendant les premières décennies du 20e siècle, dans le quartier Saint-Roch, la rue Saint-Joseph, bordée de plusieurs commerces et boutiques aux vitrines illuminées, de cabarets et d’hôtels, incarne l’américanité. La rue était même surnommée à l’époque la Broadway de Québec. La Grande Allée, lieu de résidence de la haute bourgeoisie, artère prestigieuse avec ses édifices aux divers styles architecturaux, était quant à elle surnommée les Champs-Élysées de Québec. À la fin du 19e siècle, le président de la compagnie Canadien Pacifique souhaite «construire l’hôtel dont on parlera le plus dans le monde»: c’est le début de la construction de l’hôtel Château Frontenac. Il sera alors inauguré en 1893. Les possibilités d’accueil touristique de ce nouvel hôtel sont rapidement mises à profit : on tient le premier Carnaval de Québec à l’hiver 1894, qui fût d’ailleurs un véritable succès. Le Carnaval était alors présenté sporadiquement et devint annuel en 1954. La population connaît à l’époque une forte croissance, passant, entre 1900 et 1931, de 69 000 à 150 000 habitants. La migration des ruraux vers la ville et les annexions de Saint-Sauveur (1889), Saint-Malo (1908), Limoilou (1909) et Montcalm (1913) expliquent cette progression.

Si la première exposition provinciale d’Expo Québec a lieu en 1854, c’est avec la formation de la Compagnie de l’exposition provinciale de Québec, en 1892, que cette activité prend son véritable envol. En 1897, la Compagnie acquiert les terrains du site actuel d’Expo Québec. Différents bâtiments y sont construits, ainsi qu’une estrade de 1 000 sièges et une piste de course. Mais l’ampleur des événements et de leur organisation amène la Ville à créer, en 1911, la Commission de l’exposition: à compter de l’année suivante, Expo Québec devient un événement annuel. Bien sûr, le secteur agricole domine avec ses parades d’animaux et concours de toutes sortes, mais les commerçants peuvent également y exhiber leurs produits. L’exposition comporte également un côté spectaculaire grâce à son parc d’attractions.

En septembre 1939, l’Allemagne envahit la Pologne. La France et l’Angleterre déclarent la guerre à l’envahisseur. Quelques jours après, le Canada emboîte le pas. La ville de Québec doit alors se préparer au pire. Des soldats montent la garde à des endroits stratégiques, tels le pont de Québec, Cap-Rouge et les centrales électriques. La Seconde Guerre mondiale est l’occasion pour Québec de joindre le cercle privilégié des villes hôtes des conférences réunissant les chefs de deux des grandes puissances alliées : les États-Unis et la Grande-Bretagne. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Québec s’apprête à vivre de grandes transformations. Plusieurs d’entre elles contribueront à façonner le paysage urbain actuel de Québec. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, des familles quittent le centre-ville, attirées par les espaces verts et une meilleure qualité de vie. La population de plusieurs secteurs augmente de façon spectaculaire. Entre 1941 et 1961, Giffard, Beauport, Charlesbourg et Sainte-Foy passent de 11 000 à 63 000 résidents. À l’inverse, la population de Saint-Roch chute de 13 450 à 6 815 personnes. Au début des années 1960, des édifices abandonnés et délabrés entachent la vieille ville. La création de l’arrondissement historique du Vieux-Québec en 1963 puis l’adoption d’une loi visant à promouvoir la restauration de la place Royale en 1967 sont autant d’initiatives qui vont redonner vie à ce secteur à l’aspect négligé.

C’est en 2008 que Québec a célébré ses 400 ans d’existence. La population est alors conviée à des concerts, spectacles, parades, feux d’artifice, illuminations de la ville et autres manifestations. Des invités de marque et de nombreux touristes participent aux activités. Cet anniversaire coïncide avec la création du parc commémoratif des plaines d’Abraham.

Facteurs économiques, sociopsycologiques et exogènes

Les facteurs économiques, sociopsycologiques et exogènes influe sur la demande touristique. Dans les facteurs économiques, mentionnons ; le revenu disponible de la ville de Québec, le coût de la vie, le prix des produits et le coût des transports. Selon le site de l’Institut de la Statistique du Québec, le revenu disponible par ménage dans la ville de Québec est de 26 436,00$. Il est également reconnu que le coût de la vie est relativement bas comparativement aux autres grandes villes nord-américaines. Le coût de la vie relativement bas de la ville de Québec fait en sorte que plusieurs personnes décide de venir s’y installer. Ce peut également être un facteur attirant pour les touristes de venir y séjourner afin d’économiser au bout du compte pour leurs vacances.

Si les voyageurs séjournent dans la ville de Québec, ils découvriront que le coût de la vie est relativement abordable comparativement à plusieurs autres endroits sur la planète. Il est bien certain que plusieurs facteurs entrent en ligne de compte lorsque nous devons comparer des destinations entre elles. Les coûts pour se loger, se déplacer et manger sont tout de même abordables. En considérant les salaires et le coût de la vie de la ville, le pouvoir d’achat présente une marge de manœuvre intéressante. Selon le tableau de l’indice du coût de la vie affiché sur le site de l’immigration et communautés culturelles du gouvernement du Québec, la ville de Montréal est située au 113e rang des villes où le coût de la vie est le plus cher. La ville de Québec n’y est pas indiquée mais le tableau démontre toutefois que la ville se situe relativement bas dans le tableau, ce qui peut s’avérer un avantage vis-à-vis l’industrie touristique. Le coût des moyens de transports est également abordable. Sur le plan du transport urbain, la ville dénombre de nombreuses infrastructures aisément accessibles. Que le touriste opte pour l’automobile, l’autobus ou le vélo, les réseaux en place facilitent les allées et venues dans la ville. La ville de Québec offre divers moyens de transports qui sont abordables et accessibles pour tous, autant pour la population que pour les voyageurs. Le réseau routier de la ville de Québec compte parmi les plus développés au Canada, ce qui favorise des déplacements rapides d’un point à un autre de la ville. La ville est sensible à la nécessité de protéger l’environnement et d’optimiser la qualité de l’aménagement urbain.

Les facteurs sociopsychologiques sont à l’origine de la prise de décision du voyageur concernant la destination qu’il choisira pour son voyage. L’image de la ville

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